Je ne voulais pas dire qu'il n'y a aucune procédure permettant de licencier un fonctionnaire, mais que ces procédures sont très rarement utilisées car si vous licenciez un fonctionnaire, certes il vous faut, heureusement, de bonnes justifications, mais surtout vous avez toutes les chances de vous retrouvez avec une délégation syndicale de 20 personnes à votre porte, et un appel de la direction qui n'aime pas du tout les vagues voire une convocation de la hiérarchie qui va vous dire: "vous avez raison, il faudrait licencier cette personne, .. mais il ou elle est à la CGT et je ne vous soutiendrai pas etc..". Bref vous avez toutes les chances de devenir le vilain petit canard de cadre subalterne qui en prendra plein la musette.Fonck1 a écrit : ↑28 mai 2025 13:32donc, c'est bien ce que je dis, ça existe.papibilou a écrit : ↑28 mai 2025 13:22
Sûrement pas une fable.
Pour la fonction publique d'État (FPE) : les chiffres circulant dans la presse annoncent que selon la DGAFP, en 2022, 235 fonctionnaires de la FPE ont été licenciés dont 13 pour insuffisance professionnelle et 222 pour faute disciplinaire. Soit un taux de 0,009% sur un effectif de 2,5 millions d'agents.
on vire bien des gens.
pas assez, probablement.
le problème est autre,
1. les chefs ne font pas le boulot d'obligation de faire les procédures (ça c'est du vérifié)
2. quand on vire un mec, on perds le poste, donc on perds aussi potentiellement une place dans la hiérarchie qui est acquise (et c'est très difficile d'en avoir)
3. comme le disait sofa, l'attractivité fait défaut, c'est un fait que je constate, plus personne n'a envie de bosser chez nous, c'est mal payé et mal considéré.
il n'y a qu'après 15 à 20 ans de boite,que le salaire est tout juste suffisant.
mais dans le privé, on vire aussi sans raisons?En revanche dans le privé:
Au 4e trimestre 2024, 232 300 licenciements ont lieu en France métropolitaine sur le champ privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs (−4,8 % par rapport au trimestre précédent), dont 18 200 licenciements pour motif économique (+0,4 %) et 214 100 licenciements pour un motif autre qu'économique (−5,2 %).
doit t-on les comptabiliser?
il y a aussi les ruptures conventionnelles très à la mode.
par contre, je ne pige aps pourquoi vous n'avez pas mis le nombre de salariés du privé (20 millions 978)
petite règle de trois : 1.16%.
on est pas si loin que ça.
c'est peut être du fait du niveau des concours![]()
Enfin,