le scepticisme
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Re: le scepticisme
La science se base sur ce qu'on peut voir et tester. Elle étudie des choses qu'on peut observer avec nos sens et fait des expériences pour vérifier ses idées. C'est différent de la philosophie qui peut réfléchir à des questions plus larges et abstraites.
En physique, il y a un grand débat sur le déterminisme. Certains pensent que tout ce qui arrive est causé par ce qui s'est passé avant. D'autres, surtout ceux qui étudient la physique quantique, pensent qu'il y a du hasard dans l'univers. Ce débat soulève des questions sur la liberté et la responsabilité.
La science crée des modèles pour expliquer comment les choses fonctionnent dans la nature. Ces modèles sont des simplifications qui nous aident à prévoir ce qui va se passer, mais ils ne sont pas la réalité elle-même. Quand on applique un modèle à de nouvelles situations, on peut créer d'autres modèles qui nous aident à mieux comprendre les choses.
La philosophie et d'autres domaines des sciences humaines nous aident à interpréter ce que la science découvre. Ils nous donnent des façons de penser qui enrichissent notre compréhension.
En physique, il y a un grand débat sur le déterminisme. Certains pensent que tout ce qui arrive est causé par ce qui s'est passé avant. D'autres, surtout ceux qui étudient la physique quantique, pensent qu'il y a du hasard dans l'univers. Ce débat soulève des questions sur la liberté et la responsabilité.
La science crée des modèles pour expliquer comment les choses fonctionnent dans la nature. Ces modèles sont des simplifications qui nous aident à prévoir ce qui va se passer, mais ils ne sont pas la réalité elle-même. Quand on applique un modèle à de nouvelles situations, on peut créer d'autres modèles qui nous aident à mieux comprendre les choses.
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Re: le scepticisme
Oui c'est un assez bon résumé.
Mais alors "et Dieu dans tout ça ?"
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Re: le scepticisme
Vous connaissez l'anecdote de Napoléon demandant à Laplace pourquoi il ne parle pas de Dieu dans sa "Mécanique céleste" ? Le savant lui a répondu "Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse".
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Re: le scepticisme
Sans nous prendre pour Napoléon, je propose de nous en tenir PROVISOIREMENT à cette réponse 

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Re: le scepticisme
Je ne suis pas croyant, mais je pense que Dieu représente une espérance et que dans certains moments les plus difficiles il est stupide de s'en priver.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: le scepticisme
Cela n'est pas incompatible avec ce qui a été dit jusqu'ici. 

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Re: le scepticisme
Cela me fait penser à un article très intéressant d'Umberto Eco, avec le titre "De l'impossibilité de construire la carte 1 : 1 de l'Empire" (dans Comment voyager avec un saumon), démontrant d'une certaine façon - par l'absurde - qu'un modèle ne peut jamais être une représentation à 100% fidèle à la réalité. Autrement dit, les sciences ne peuvent jamais arriver à une vérité absolue.Pierre30 a écrit : ↑28 décembre 2024 23:06 Pour prouver l'existence de Dieu il faudrait créer un modèle dans lequel il apparaîtrait comme loi. Et, pour être validé, il faudrait que ce modèle prévoie l'action de Dieu. Le modèle serait Dieu en quelque sorte![]()
![]()
. L'impossibilité probable de creer un tel modele pourrait etre tenue pour la démonstration de sa non existence (un bel exemple de demonstration par l'absurde
). Mais le principe de causalité nous évite ce genre de délire.
C'est intéressant qu'un fil sur le scepticisme commence avec une citation de Nietzsche et arrive à cette question de "et Dieu dans tout ça ?" ; Nietzsche qui a déclaré "Dieu est mort !". Cela pourrait générer d'autres questions ou réflexions (comme : s'il est mort, cela implique qu'il a existé ; difficilement concevable pour un athée, et sa mort est difficilement concevable pour un croyant), mais d'une certaine façon Nietzsche proposait de ne pas chercher nos vérités (les explications) dans la métaphysique, mais sur la terre même (ou dans l'univers, si vous préfériez). Il lance le post-modernisme, parce que ne plus avoir une entité qui incarne la vérité ou la connaissance/référence absolue, on est obligé de se fier aux connaissances glanées sur terre, par les simples être humains que nous sommes. Et nous savons qu'elles sont faillibles...
Il y a plein de preuves, par l'observation, que la terre est plate (surtout aux Pays-Bas


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Re: le scepticisme
On peut distinguer les connaissances de l'homme de celles de l'individu. Ce dernier puise à la fois dans ce qu'il perçoit au moyen de ses sens et dans l'ensemble des connaissances dont dispose la communauté humaine. Se priver de l'une ou l'autre source, c'est s'emputer d'une moitié de notre humanité. L'être humain est un animal social. Le scepticisme, c'est comme le pastis : avec modération. Lorsque nous rencontrons une difficulté de compréhension, le scepticisme doit nous inciter à étudier le sujet mal compris plutôt qu'à rejeter à priori.Mais, ceci est une connaissance transmise pour la grande majorité de nous êtres humains... Donc, des représentations (modèles) transmises par une langue/des paroles qui sont également des représentations et donc des interprétations. On arrive à créer une longue chaîne de représentations d'interprétations de représentations, etc... Le scepticisme me semble une attitude saine pour continuer à s'interroger sur nos connaissances.
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Re: le scepticisme
Tout à fait ! Notre savoir se construit aussi bien à partir des expériences personnelles que des expériences (connaissances) partagées (l'intersubjectivité !).Pierre30 a écrit : ↑07 janvier 2025 19:34On peut distinguer les connaissances de l'homme de celles de l'individu. Ce dernier puise à la fois dans ce qu'il perçoit au moyen de ses sens et dans l'ensemble des connaissances dont dispose la communauté humaine. Se priver de l'une ou l'autre source, c'est s'amputer d'une moitié de notre humanité. L'être humain est un animal social. Le scepticisme, c'est comme le pastis : avec modération. Lorsque nous rencontrons une difficulté de compréhension, le scepticisme doit nous inciter à étudier le sujet mal compris plutôt qu'à rejeter à priori.Mais, ceci est une connaissance transmise pour la grande majorité de nous êtres humains... Donc, des représentations (modèles) transmises par une langue/des paroles qui sont également des représentations et donc des interprétations. On arrive à créer une longue chaîne de représentations d'interprétations de représentations, etc... Le scepticisme me semble une attitude saine pour continuer à s'interroger sur nos connaissances.
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Re: le scepticisme
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... in-3424379
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... in-9180774
Tiercelin s'intéresse au scepticisme aujourd'hui. Post vérité, intox, manipulation, ...
Elle aborde le scepticisme chez les penseurs grecs dans la première partie.
La 2eoe partie aboutit à notre époque actuelle.
Si vous vous lassez des philosophes antiques, vous pouvez écouter directement la 2epe partie.
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Tiercelin s'intéresse au scepticisme aujourd'hui. Post vérité, intox, manipulation, ...
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La 2eoe partie aboutit à notre époque actuelle.
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Re: le scepticisme
Un extrait ou teaser :
Le sceptique, adversaire du philosophe
Le scepticisme, entendu comme courant de pensée philosophique, a traversé les âges. Nous avons vu hier que "la version la plus puissante et la mieux documentée du scepticisme antique s'est placée sous le patronage de Pyrrhon, au point que le mot "pyrrhonisme" s'imposera pour des siècles, jusqu'aux temps modernes, pour désigner le scepticisme". Mais depuis longtemps, le scepticisme constitue un ennemi pour les chercheurs de vérité : "Ce dont témoigne toute l’époque moderne, peut-être plus encore que l’Antiquité, ce n’est pas seulement de la virulence qui a entouré ces débats théologiques : c’est de la nécessité d’affronter celui qui apparaît bien, envers et contre tout, comme l’adversaire incontournable, pour qui ambitionne d’établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences (Descartes) ou de mettre un terme aux querelles infinies du dogmatisme (Kant). En d’autres termes, s’il y a bien un scepticisme philosophique, c’est parce que la philosophie est au moins autant que sa source, la cible du scepticisme, comme l’a si bien analysé Robert Fogelin. D’où qu’ils viennent en effet, les arguments sceptiques, posent des difficultés principielles auxquelles tout philosophe s’estime tenu de répondre."
En conclusion, Claudine Tiercelin propose de ne pas oublier la fonction utilitaire du doute en philosophie, qui ne doit simplement pas être appréhendé comme une fin en soi. Comme le notait Richard Popkin, le doute est "une lettre anonyme que recevrait un philosophe dogmatique et qui pose des problèmes fondamentaux à celui qui la reçoit, en l’interrogeant sur les raisons qu’il a de soutenir ce qu’il soutient."
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Re: le scepticisme
Pour répondre à la question sur le déterminisme j'ai extrait ceci du lien Wikipedia posté plus haut :Cépajuste a écrit : ↑29 décembre 2024 06:54 La science crée des modèles basés sur des observations régulières pour expliquer et prédire des phénomènes. Ces modèles sont puissants mais simplifient la réalité et ne peuvent pas tout expliquer. Ils sont limités aux domaines où la causalité peut être observée.
Votre idée de considérer Dieu comme une loi scientifique est intéressante. Mais c'est difficile car cela nécessiterait de mesurer comment une entité divine interagit avec l'univers, ce qui dépasse la science. Cela pourrait limiter notre compréhension du réel en utilisant des critères qui ne s'appliquent qu'au monde observable.
Dire que Dieu agit dans le monde pourrait aussi mener à une vision déterministe, où tout a une cause, ce qui pourrait limiter l'idée de liberté. C'est là que la philosophie intervient, en suggérant qu'il pourrait y avoir une causalité échappant aux lois naturelles et une liberté initiant des événements sans causes déterminantes.
Ceci n'implique pas que le déterminisme (dans le sens négation de la liberté) n'existe pas dans le réel, mais cela 'tue' la question née de l'idée de causalité.Le problème des conditions initiales
modifier
La causalité s'appliquant pleinement, Henri Poincaré a montré, vers 1890-1900, que même des systèmes simples de la physique classique peuvent être très sensibles aux variations des conditions initiales : une infime modification peut, pour certains systèmes très simples, donner une évolution ultérieure très différente du système. Ainsi, comme il est impossible de connaître avec une précision absolue les conditions initiales d'un système et comme il est aussi impossible de connaître les mesures précises de toute cause influente – car même la physique classique est une science expérimentale – toute la rigueur possible ne permet pas toujours de prévoir l'état futur d'un système.
Le déterminisme dit que dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Dans la pratique, ce « dans les mêmes conditions » pose un problème de réalisation, car les conditions initiales du système ne pouvant pas être absolument connues, si l’on fait deux fois ce qui semble être "la même expérience", quelque chose en différera nécessairement. Toutefois, de nombreux systèmes étudiés sont « stables », c'est-à-dire que de petites variations initiales donnent de petites variations de l'évolution du système et ceci d'autant plus, qu'ils ne sont étudiés que sur un court laps de temps de leur histoire. Le système solaire est, lui, un exemple de système non-stable, c'est-à-dire chaotique.
Je m'explique : la causalité est une base du raisonnement scientifique. Celui-ci décrit les régularités observées dans le réel, sans toutefois être le réel. Le déterminisme (toujours au sens de négation de la liberté) qu'on pourrait en déduire n'est pas davantage le réel : c'est un modèle non démontré à ce jour (voir l'article). Il ne peut par conséquent être tenu pour vrai.
L'impossibilité de connaître toutes les conditions initiales implique elle que la question n'est pas dans le champ de la science ?
Modifié en dernier par Pierre30 le 01 juin 2025 19:39, modifié 3 fois.
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Re: le scepticisme
Il est vrai que le scepticisme se présente souvent comme un adversaire de la recherche de la vérité. Toutefois, il faut distinguer le scepticisme problématique du scepticisme académique. Le premier, celui de Pyrrhon dont vous parlez, consiste à douter de tout et à suspendre son jugement sur toute chose. Il conduit à l'ataraxie, une sorte d'indifférence face au monde, et n'est pas une voie fructueuse pour la connaissance.
Quant au scepticisme académique, il peut être un instrument utile à la philosophie. En effet, en remettant en question nos certitudes, il nous force à examiner les fondements de nos connaissances et à les justifier de manière rigoureuse. Ainsi, le sceptique, loin d'être un ennemi, peut être un allié dans la quête de la vérité, à condition qu'il ne s'enferme pas dans une négation stérile.
Quant au scepticisme académique, il peut être un instrument utile à la philosophie. En effet, en remettant en question nos certitudes, il nous force à examiner les fondements de nos connaissances et à les justifier de manière rigoureuse. Ainsi, le sceptique, loin d'être un ennemi, peut être un allié dans la quête de la vérité, à condition qu'il ne s'enferme pas dans une négation stérile.
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Re: le scepticisme
Imaginez que vous portez des lunettes qui colorent tout ce que vous voyez en bleu. Vous pouvez étudier le monde à travers ces lunettes et en tirer des conclusions, mais vous ne devez pas oublier que la couleur bleue n'est pas une propriété du monde lui-même, mais une caractéristique de vos lunettes. La causalité, c'est un peu comme ces lunettes : c'est une manière dont notre esprit organise les informations que nous recevons, et non une loi qui existe forcément dans la nature.Pierre30 a écrit : ↑01 juin 2025 17:08Pour répondre à la question sur le déterminisme j'ai extrait ceci du lien Wikipedia posté plus haut :Cépajuste a écrit : ↑29 décembre 2024 06:54 La science crée des modèles basés sur des observations régulières pour expliquer et prédire des phénomènes. Ces modèles sont puissants mais simplifient la réalité et ne peuvent pas tout expliquer. Ils sont limités aux domaines où la causalité peut être observée.
Votre idée de considérer Dieu comme une loi scientifique est intéressante. Mais c'est difficile car cela nécessiterait de mesurer comment une entité divine interagit avec l'univers, ce qui dépasse la science. Cela pourrait limiter notre compréhension du réel en utilisant des critères qui ne s'appliquent qu'au monde observable.
Dire que Dieu agit dans le monde pourrait aussi mener à une vision déterministe, où tout a une cause, ce qui pourrait limiter l'idée de liberté. C'est là que la philosophie intervient, en suggérant qu'il pourrait y avoir une causalité échappant aux lois naturelles et une liberté initiant des événements sans causes déterminantes.Ceci n'implique pas que le déterminisme (dans le sens négation de la liberté) n'existe pas dans le réel, mais cela 'tue' la question née de l'idée de causalité.Le problème des conditions initiales
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La causalité s'appliquant pleinement, Henri Poincaré a montré, vers 1890-1900, que même des systèmes simples de la physique classique peuvent être très sensibles aux variations des conditions initiales : une infime modification peut, pour certains systèmes très simples, donner une évolution ultérieure très différente du système. Ainsi, comme il est impossible de connaître avec une précision absolue les conditions initiales d'un système et comme il est aussi impossible de connaître les mesures précises de toute cause influente – car même la physique classique est une science expérimentale – toute la rigueur possible ne permet pas toujours de prévoir l'état futur d'un système.
Le déterminisme dit que dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Dans la pratique, ce « dans les mêmes conditions » pose un problème de réalisation, car les conditions initiales du système ne pouvant pas être absolument connues, si l’on fait deux fois ce qui semble être "la même expérience", quelque chose en différera nécessairement. Toutefois, de nombreux systèmes étudiés sont « stables », c'est-à-dire que de petites variations initiales donnent de petites variations de l'évolution du système et ceci d'autant plus, qu'ils ne sont étudiés que sur un court laps de temps de leur histoire. Le système solaire est, lui, un exemple de système non-stable, c'est-à-dire chaotique.
Je m'explique : la causalité est une base du raisonnement scientifique. Celui-ci décrit les régularités observées dans le réel, sans toutefois être le réel. Le déterminisme qu'on pourrait en déduire n'est pas davantage le réel : c'est un modèle non démontré à ce jour (voir l'article). Il ne peut par conséquent être tenu pour vrai.
Ainsi, même si nous observons des régularités dans le monde (par exemple, que la pomme tombe toujours vers le bas), nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que tout est déterminé à l'avance. Il est possible qu'il existe un autre niveau de réalité, inaccessible à notre compréhension, où les choses se passent différemment et où la liberté humaine puisse s'exprimer.
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Re: le scepticisme
C'est précisément ce que décrit la conférencière. Elle montre en quoi le scepticisme qui se repend actuellement est une perversion du scepticisme de Pyrrhon (philosophique) qui vise à étayer des assertions fausses et sues fausses par ceux qui les proferent.Cépajuste a écrit : ↑01 juin 2025 17:41 Il est vrai que le scepticisme se présente souvent comme un adversaire de la recherche de la vérité. Toutefois, il faut distinguer le scepticisme problématique du scepticisme académique. Le premier, celui de Pyrrhon dont vous parlez, consiste à douter de tout et à suspendre son jugement sur toute chose. Il conduit à l'ataraxie, une sorte d'indifférence face au monde, et n'est pas une voie fructueuse pour la connaissance.
Quant au scepticisme académique, il peut être un instrument utile à la philosophie. En effet, en remettant en question nos certitudes, il nous force à examiner les fondements de nos connaissances et à les justifier de manière rigoureuse. Ainsi, le sceptique, loin d'être un ennemi, peut être un allié dans la quête de la vérité, à condition qu'il ne s'enferme pas dans une négation stérile.
Modifié en dernier par Pierre30 le 01 juin 2025 18:14, modifié 2 fois.