On verra cela dans 8 moisFonck1 a écrit : ↑11 juin 2025 22:00vous voulez parler des mairies où ils n'ont pas été réélus?vivarais a écrit : ↑11 juin 2025 21:55
Comme ils ont mis à genou les municipalités qu'ils gèrent![]()
Que leur programme ne nous conviennent pas ; c'est une chose
Qu' il soit mauvais c'est autre chose
Comme en Allemagne et en france et ailleurs ils vont immanquablement arriver au pouvoir , j'ai pris les devants
Je n'essaies pas de me convaincre qu'ils seraient mauvais
ou des mairies comme perpignan où la délinquance n'a absolument pas baissé?![]()
En Bourgogne-France-Comté, 8 listes en 2020 contre 11 en 2014 sur 24 villes. Relevons ici toutefois que dans 4 communes, le FN présent en 2014 est absent en 2020 et non des moindres – Belfort (12,02%), Montbéliard (16,22%) et Auxerre (9,76%) –, par contre il est présent dans la ville de Beaune (6,69%) et progresse à Mâcon, mais à des niveaux ne lui permettant pas de se maintenir au second tour (8,46%).
En Bretagne, la présence du RN se renforce quelque peu avec 11 listes contre 9 en 2014 sur les 37 villes de la région. Ainsi, dans trois villes, le Rassemblement national présente des listes où cette offre politique était absente six ans plus tôt (Dinan, Concarneau et Vitré) sans pour autant que les résultats ne soient là puisque, dans aucune d’entre elles, il ne parvient à dépasser les 7% des suffrages exprimés. Enfin, il est, cette fois-ci, de la bataille électorale de Morlaix.
En Centre-Val de Loire, sur les 34 communes de plus de 10 000 habitants, le FN avait présenté 14 listes en 2014 contre 8 en 2020. S’il est présent cette fois-ci dans la commune de Vernouillet où il obtient plus de 13% des suffrages, il est absent dans 7 communes (Vierzon, Chartres, Joué-lès-Tours, Blois, Vendôme, Châlette-sur-Loing et Amilly) où il avait pourtant souvent obtenu de bons résultats.
En Corse, présent à Ajaccio en 2014 (8,3% des suffrages), il est, cette fois-ci, absent des trois principales villes de l’Île de beauté.
Dans la région Grand-Est, il présente 23 listes contre 28 sur les 66 villes. Mais, là aussi, avec des variations notables. Ainsi est-il absent de 9 villes en 2020 où pourtant il était présent en 2014 (Charleville-Mézières, Sedan, Saint-André-les-Vergers, Châlons-en-Champagne, Pont-à-Mousson, Bar-le-Duc, Saint-Avold, Marly et Illzach) et où il avait réuni à chaque fois entre près de 14% et 33% des suffrages. À l’inverse, il est présent dans 4 nouvelles communes : Reims (11,84%), Stiring-Wendel (31,45%), Woippy (14,61%) et Erstein (17,15%). Enfin, il progresse faiblement à Épernay, passant de 13,9% à 14,5%.
Dans les Hauts-de-France, 49 listes sont présentées aux suffrages, contre 56 six ans plus tôt, sur 104 communes. Mais, là aussi, derrière cette relative stabilité à un niveau élevé, des évolutions importantes se glissent. Ainsi le Rassemblement national est-il absent de 18 des 56 villes où le FN était présent en 2014, notamment Neuville-en-Ferrain (21,54% en 2014), Gravelines (19,47%), Mons-en-Barœul (158,19%), Sin-le-Noble (23,69%), Auchel (25,39%), Outreau (25,48%), etc. À l’inverse, il est présent dans 11 nouvelles communes avec des résultats souvent probants : comme à Tergnier (20,63%), à Aniche (17,05%), à Douchy-les-Mines (28,25%), à Denain (30,69%), même si dans cette commune l’échec du député RN est représentatif d’une fournée municipale décevante pour le parti d’extrême droite. Une déception qui n’empêche évidemment pas des progressions dans 8 villes des Hauts-de-France, notamment Hénin-Beaumont (de 50,25% à 74,21%), Montigny-en-Gohelle (de 28,86% à 38,02%), Villers-Cotterêts (32,04% à 53,47%).
En Île-de-France, déjà fort peu présent, le FN s’effondre en présentant 16 listes contre 57 six ans plus tôt sur les 255 communes de plus de 10 000 habitants. Dans 45 communes, il ne présente plus de listes, lorsqu’il se présente seulement dans 3 nouvelles (Clichy, Villepinte et Arnouville) avec des résultats décevants. Et il ne progresse de 2014 et 2020 que dans la commune de Mantes-la-Ville où le maire sortant est issu de ses rangs (21,65% à 33,72%).
En Nouvelle-Aquitaine également, le bilan est maigre avec seulement 19 listes (contre 27 en 2014) sur 165 possibles. Il est absent de 9 villes en 2020 où pourtant il avait participé aux joutes électorales parmi lesquelles Dax (10,61%), Agen (16%) ou même Limoges (16,95%). À l’inverse, il est présent dans la petite commune de Buxerolles dans le département de la Vienne (7,6%). De même, son influence électorale ne croît que, et encore fort modestement, dans les villes de Pau (6,93% contre 6,75%) et de Libourne (12,45% contre 12,29%). Même la Gironde, qui avait été une terre où les « gilets jaunes » furent très actifs, l’influence et la présence des troupes frontistes s’amenuisent.
En Normandie, ce ne sont que 15 listes estampillées RN contre 20 en 2014 sur les 38 villes. Là aussi, le RN se présente dans 10 villes de moins que le FN en 2014, notamment à Lisieux (10,4%), Déville-lès-Rouen (25,43%), Canteleu (20,53%), ou bien encore Caudebec-lès-Elbeuf (17,46%). À l’inverse, il parvient à présenter des listes à Vire (6,85%), Gisors (9,73%), Val-de-Reuil (10,29%) et Le Grand-Quevilly (20,23%). Enfin, il ne progresse que dans la ville de Sotteville-lès-Rouen (l’ancienne mairie de Pierre Bourguignon, dirigée par Luce Pane, en ballottage favorable) en passant de 13,85% à 14,68% des suffrages exprimés.
En Occitanie, si l’heure est globalement à la stabilité (28 contre 30 sur les 61 communes), le RN est absent dans 10 villes où le FN était actif en 2014, notamment Pamiers (14,37%), Lézignan-Corbières (25,4%), Pont-Saint-Esprit (19,18%), Sète (14,38%), Canet-en-Roussillon (20,78%). À l’inverse, il est présent à Saint-Cyprien (22,73%), à Tarbes (7,14%), Cahors (5,16%), Limoux (17,7%), au total dans 5 communes. Enfin, il progresse notablement dans le Gard : à Beaucaire, avec le maire sortant Julien Sanchez (de 32,84% à 59,51%), à Bagnols-sur-Cèze (de 24,42% à 28,28%) et surtout à Vauvert (de 32,61% à 43,08%) où le maire sortant socialiste, Jean Denat, déjà battu aux dernières départementales de 2015 (il était alors le président du conseil départemental), premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, est en ballottage difficile. Autre commune pouvant être emportée par le RN, la commune de Moissac, dans le Tarn, où la liste soutenue passe de 19,86% à 47,03%. Sans omettre évidemment la ville de Béziers où Robert Ménard est réélu dès le premier tour avec 68,74% des suffrages exprimés contre 44,88% en 2014.
Dans les Pays de la Loire (9 en 2014 comme en 2020 sur les 49 communes), la stabilité dans un environnement assez faible est également de mise. Le Rassemblement national n’est absent que dans une seule ville où le FN était présent en 2014 (La Roche-sur-Yon) et n’est présent qu’à Saint-Hilaire-de-Riez.
En Auvergne-Rhône-Alpes, l’implantation du RN s’affaisse notablement, passant de 36 villes avec des listes soutenues à 22 en mars dernier. Il n’a pas présenté de liste dans 18 villes, et non des moindres : Limoges (16,95%), Montélimar (18,04%), Romans-sur-Isère (18,8%), Roanne (15,57%), Villefranche-sur-Saône (17,28%), Bron (15,97%), Aix-les-Bains (15,33%). À l’inverse, dans 3 communes, il participe à la bataille électorale : Décines-Charpieu (8,85%), Villefontaine (il s’agit là d’une liste d’extrême droite et non pas officiellement du RN, 5,41%) et Sallanches (4,65%). Il ne parvient, enfin, à maintenir ses scores qu’à Bourgoin-Jallieu et à progresser légèrement à Givors (22,84% contre 20,75%).
En Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), enfin, la présence s’affaisse quelque peu avec 55 listes contre 69 en 2014, sur les 86 communes. Indéniablement, et depuis longtemps, c’est une zone de force du Front national mais, pourtant, dans 14 communes, le RN n’est pas en mesure de présenter une liste en 2020, contrairement à 2014. Et, là aussi, ce ne sont pas des villes où le FN n’avait pas réalisé de bons scores : Cannes (14,77%), Menton (22,35%), Vence (15,09%), Châteaurenard (21,92%), Draguignan (22,7%), Brignoles (37,54%). Et il ne parvient à mettre en place des listes que dans 3 villes où le FN était absent : Berre-l’Étang (8,68%), Châteauneuf-les-Martigues (9,59%) et Plan-de-Cuques (13,32%). Toutefois, il progresse plus ou moins fortement dans 12 communes où il est présent en 2020 comme en 2014. Parmi celles-ci, retenons Beausoleil (de 19,42% à 29,04%), Tarascon (de 35,77% à 39,23%), Cogolin (même si la tête de liste n’est pas encartée au RN, il passe de 39,03% à 47,5%), sans oublier les scores des deux maires sortants du FN à Fréjus (50,61% contre 40,3% six ans plus tôt), Le Luc (37,96% contre 36,94%) et Le Pontet (57,21% contre 34,65%).
On a eu pour les législatives l'évolution des résultats seulement 2 ans après , pour les municipale cela sera de6 ans après
Taper sur le baromètre ne fera pas varié l'aiguille de ce qu'elle indique
Moi je ne suis pas attentiste en espérant j'ai anticipé
Les partis politiques excepté LFI ont beau mimer les thèses du RN aujourd'hui cela ne changera rien
La tentative du procès politique a échoué car au lieu de baisser le RN a encore augmenter dans les sondages