Qui est Kevin Roberts, ce proche de Donald Trump courtisé par les conservateurs français ?

[Patchouli38]

"Au la fin du mois de mai, Kevin Roberts, président du think tank conservateur américain Heritage Foundation, a effectué une tournée politique en France, lors de laquelle ce conseiller de Donald Trump a rencontré Marion Maréchal, Eric Zemmour, Sarah Knafo ou encore Eric Ciotti.

Il est l'homme derrière la politique menée par Donald Trump. Kevin Roberts, 50 ans, est le président de la puissante Heritage Foundation, un think tank conservateur influent aux Etats-Unis et créé en 1973. Soutien inconditionnel du président républicain, entré en fonction en janvier, cet ancien professeur adjoint d'histoire à l'université d'Etat du Nouveau Mexique est à l'origine du Projet 2025.

Ligne directrice de la politique menée depuis cinq mois par Donald Trump, cette feuille de route vise à remodeler l'Amérique, après le mandat de Joe Biden. Pour cela, l'Heritage Foundation a dressé une liste de principes que le milliardaire américain s'est attaché à suivre.

L'objectif est de «bâtir une armée de conservateurs alignés, formés et préparés», lit-on dans les quelque 900 pages rédigées depuis 2022 par le think tank. A lui seul, le Projet 2025 résume les premiers mois de présidence de Donald Trump, marqués par un démantèlement brique par brique de l'Etat administratif.

Père de quatre enfants et catholique convaincu

Proche du vice-président J. D. Vance, adulé par l'extrême droite, Kevin Roberts, chef du Projet 2025 qui vise à structurer le gouvernement fédéral, a pris la tête de l'Heritage Foundation en octobre 2021. A plusieurs reprises, ce père de quatre enfants, catholique convaincu, n'a pas reconnu l'élection de Joe Biden en 2020.

En juillet 2024, lors de son apparition sur le podcast «War Room», animé par Steve Bannon, Kevin Roberts disait : «Nous sommes en plein processus de la deuxième révolution américaine, qui restera sans effusion de sang si la gauche le permet.»

Auteur d'un livre quelques mois plus tard dans laquelle il résume sa pensée – «de nombreuses institutions américaines doivent être brûlées dont le FBI et le New York Times» – et préfacé par J. D. Vance, Kevin Roberts s'est illustré par ses prises de position sur le contrôle des naissances et sur la prière publique.

Viktor Orban et Vox

En réalité, il puise son inspiration dans la politique menée par le Hongrois Viktor Orban. Surtout, Kevin Roberts veut promouvoir un «héritage occidental civilisationnel commun» en Europe. Raison pour laquelle ce natif de Lafayette, en Louisiane, s'est rendu en France à la fin du mois de mai, pour y rencontrer de potentiels relais de sa politique.

Au cours d'entretiens tenus secrets, Kevin Roberts aurait discuté avec Marion Maréchal, eurodéputée Identité Libertés, Eric Zemmour et Sarah Knafo, dirigeants de Reconquête !, et Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et nouvel allié du Rassemblement national (RN). Des proches de Jordan Bardella auraient également été sondés, dans une quête d'alliance entre les différents droites françaises.

Sur le plateau de CNEWS le 27 mai, Kevin Roberts, s'était dit «très inquiet pour l'avenir de la France», craignant que le «pays soit au bord du précipice». Un peu plus tôt dans l'année, au mois de février, il s'était d'ailleurs rendu – en tant qu'allié nationaliste – à Madrid, lors d'un meeting organisé par l'extrême droite espagnole Vox.

L'influence de Kevin Roberts, qui a appris à connaître personnellement Donald Trump, champion des élections de novembre 2024 et d'abord opposé à partager ses idées, dépasse désormais l'Atlantique. Il pourrait apparaître comme un arbitre important en 2027."

https://www.cnews.fr/monde/2025-06-19/q ... servateurs

[mic43121]

[vivarais]

"Au la fin du mois de mai, Kevin Roberts, président du think tank conservateur américain Heritage Foundation, a effectué une tournée politique en France, lors de laquelle ce conseiller de Donald Trump a rencontré Marion Maréchal, Eric Zemmour, Sarah Knafo ou encore Eric Ciotti.

Il est l'homme derrière la politique menée par Donald Trump. Kevin Roberts, 50 ans, est le président de la puissante Heritage Foundation, un think tank conservateur influent aux Etats-Unis et créé en 1973. Soutien inconditionnel du président républicain, entré en fonction en janvier, cet ancien professeur adjoint d'histoire à l'université d'Etat du Nouveau Mexique est à l'origine du Projet 2025.

Ligne directrice de la politique menée depuis cinq mois par Donald Trump, cette feuille de route vise à remodeler l'Amérique, après le mandat de Joe Biden. Pour cela, l'Heritage Foundation a dressé une liste de principes que le milliardaire américain s'est attaché à suivre.

L'objectif est de «bâtir une armée de conservateurs alignés, formés et préparés», lit-on dans les quelque 900 pages rédigées depuis 2022 par le think tank. A lui seul, le Projet 2025 résume les premiers mois de présidence de Donald Trump, marqués par un démantèlement brique par brique de l'Etat administratif.

Père de quatre enfants et catholique convaincu

Proche du vice-président J. D. Vance, adulé par l'extrême droite, Kevin Roberts, chef du Projet 2025 qui vise à structurer le gouvernement fédéral, a pris la tête de l'Heritage Foundation en octobre 2021. A plusieurs reprises, ce père de quatre enfants, catholique convaincu, n'a pas reconnu l'élection de Joe Biden en 2020.

En juillet 2024, lors de son apparition sur le podcast «War Room», animé par Steve Bannon, Kevin Roberts disait : «Nous sommes en plein processus de la deuxième révolution américaine, qui restera sans effusion de sang si la gauche le permet.»

Auteur d'un livre quelques mois plus tard dans laquelle il résume sa pensée – «de nombreuses institutions américaines doivent être brûlées dont le FBI et le New York Times» – et préfacé par J. D. Vance, Kevin Roberts s'est illustré par ses prises de position sur le contrôle des naissances et sur la prière publique.

Viktor Orban et Vox

En réalité, il puise son inspiration dans la politique menée par le Hongrois Viktor Orban. Surtout, Kevin Roberts veut promouvoir un «héritage occidental civilisationnel commun» en Europe. Raison pour laquelle ce natif de Lafayette, en Louisiane, s'est rendu en France à la fin du mois de mai, pour y rencontrer de potentiels relais de sa politique.

Au cours d'entretiens tenus secrets, Kevin Roberts aurait discuté avec Marion Maréchal, eurodéputée Identité Libertés, Eric Zemmour et Sarah Knafo, dirigeants de Reconquête !, et Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et nouvel allié du Rassemblement national (RN). Des proches de Jordan Bardella auraient également été sondés, dans une quête d'alliance entre les différents droites françaises.

Sur le plateau de CNEWS le 27 mai, Kevin Roberts, s'était dit «très inquiet pour l'avenir de la France», craignant que le «pays soit au bord du précipice». Un peu plus tôt dans l'année, au mois de février, il s'était d'ailleurs rendu – en tant qu'allié nationaliste – à Madrid, lors d'un meeting organisé par l'extrême droite espagnole Vox.

L'influence de Kevin Roberts, qui a appris à connaître personnellement Donald Trump, champion des élections de novembre 2024 et d'abord opposé à partager ses idées, dépasse désormais l'Atlantique. Il pourrait apparaître comme un arbitre important en 2027."

https://www.cnews.fr/monde/2025-06-19/q ... servateurs

Cherchez l'erreur républicain américain "vu qu'il a fait la campagne de trump " et conservateurs français 7

Sur le plateau de CNEWS le 27 mai, Kevin Roberts, s'était dit «très inquiet pour l'avenir de la France», craignant que le «pays soit au bord du précipice».
Pas besoin de lui pour en être conscient avec une dette qui ne cesse de grossir
La france n'arrive pas à rembourser le capital et emprunte pour payer les intérêts
En bons samaritain ceux qui nous gouvernent empruntent pour donner et aider les autres alors que c'est la france qui a besoin d'être aidée pour échapper à la banqueroute

[Mesoke]

Aucun pays développé ne rembourse le capital de ses emprunts avec autre chose que de nouveau emprunts, et tous les pays payent leurs intérêts de dette avec de la dette, ou presque. C'est comme ça que fonctionnent les finances publiques d'à peu près tous les pays développés du monde depuis près d'un demi-siècle, dont la France.

Le niveau de dette américain est bien pire que celui de la France. Si la France est au bord du précipice à cause ça alors c'est pire pour les USA.

La France ne fera pas banqueroute, on n'est plus au moyen-âge.

[papibilou]

Aucun pays développé ne rembourse le capital de ses emprunts avec autre chose que de nouveau emprunts, et tous les pays payent leurs intérêts de dette avec de la dette, ou presque. C'est comme ça que fonctionnent les finances publiques d'à peu près tous les pays développés du monde depuis près d'un demi-siècle, dont la France.

Le niveau de dette américain est bien pire que celui de la France. Si la France est au bord du précipice à cause ça alors c'est pire pour les USA.

La France ne fera pas banqueroute, on n'est plus au moyen-âge.

L'endettement abyssal des USA est dangereux et Musk qui sait compter le sait et s'en est inquiété. Pourquoi s'inquiéter quand on décide de créer de la monnaie ( mondiale) quand on veut ?
Peut-être votre optimisme est il lié à la certitude que la France ne pourra être traitée comme la Grèce. Mais je pense que:
- vous faites erreur car notre monnaie est une monnaie qui ne dépend pas de la France seule et implique 20 états.
- à un moment donné les prêteurs diront " non".
Certes Roberts est mal placé pour nous faire la leçon.

[Mesoke]

Quel optimisme ? Je me suis juste borné à expliquer le fonctionnement réel de la finance publique. J'ai déjà largement expliqué ailleurs pourquoi trop de dette est contre productif. Mais ça n'est pas pour autant qu'on serait proche de la banqueroute.

Les prêteurs ne nous diront pas plus "non" qu'aux USA à moins d'un grave empirement de la dette. Dans l'état actuel de nos finances les agences de notation nous mettent toujours du double ou triple A, et les investisseurs investissent toujours dans notre dette publique. On est encore très loin de la catastrophe, même si la situation n'est pas reluisante.

[Patchouli38]

Allez, jetons un petit coup d'oeil sur la dette américaine :

"Le gouvernement américain pourrait se trouver à cours de liquidités dès le mois d’août

Le gouvernement américain pourrait se retrouver à cours de liquidités au mois d’août, faute de suspension ou de relèvement du plafond de la dette par le Congrès, a averti le secrétaire au Trésor Scott Bessent.

Les États-Unis croulent sous le poids de leur dette. En 2025, ce montant est même pharaonique et s’élève à 36 220 milliards de dollars, soit 125 % du PIB. À tel point que les intérêts de la dette nationale (952 milliards de dollars) dépassent désormais les dépenses du département de la Défense (850 milliards de dollars), avait averti dès le mois de février Elon Musk.

Aujourd’hui, la situation devient plus que problématique et urgente, avec un gouvernement américain qui pourrait se retrouver à cours de liquidités au mois d’août et donc en défaut de paiement pour honorer toutes ses échéances. Ce qui aurait un effet « catastrophique », selon les experts, pour la première économie mondiale.

Ce « shut down » plongerait des centaines de milliers de fonctionnaires dans une situation de chômage technique, sans paie, le trafic aérien serait perturbé, tout comme le versement de certaines d’aides alimentaires aux familles à bas revenu.

La dette devenue un enjeu politique

Aux États-Unis, l’exercice fiscal du gouvernement fédéral américain s’étend chaque année du 1er octobre au 30 septembre suivant. Mais la première économie mondiale a atteint dès janvier le seuil au-delà duquel il lui est, en principe, interdit d’emprunter pour se financer. Pour y faire face, le Trésor a alors pris des « mesures extraordinaires », temporaires, pour geler des dépenses et permettre au gouvernement d’honorer ses échéances existantes. « Il y a une probabilité raisonnable que les liquidités et les mesures extraordinaires soient épuisées en août », a prévenu le secrétaire au Trésor, Scott Bessent.

Dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, Scott Bessent a invité les élus à écarter ce risque par un texte voté avant les vacances parlementaires, qui débutent le 24 juillet.

Le hic, c’est que même si les élus républicains sont majoritaires dans les deux chambres du Congrès, ils ne parviennent pas à s’entendre sur les modalités techniques d’une suspension ou d’un relèvement du plafond de la dette. « Je presse, respectueusement, le Congrès de hausser ou suspendre la limite de la dette d’ici mi-juillet pour préserver la crédibilité et la confiance de la communauté internationale et des investisseurs envers les États-Unis », leur a lancé Scott Bessent.

La première économie mondiale n’a encore jamais connu de défaut de paiement, un événement qui aurait des conséquences catastrophiques pour les États-Unis. Longtemps traité comme un sujet non partisan, le plafond de la dette est devenu un instrument politique au milieu des années 1990 et a été à l’origine d’impasses qui ont mis les États-Unis au bord de la cessation de paiements plus d’une fois."

https://www.leparisien.fr/economie/le-g ... lon%20Musk.

Les américains peuvent remercier D. Trump qui, lui n'a pas hésité à s'offrir un défilé militaire, au prix exorbitant, pour son anniversaire, et le tout aux frais du contribuable.
Je ne connais pas de gouvernement français qui fait pareil.