Crypto : « La blockchain pourrait bouleverser l'activité des banques » (CACEIS, filiale du Crédit Agricole)

[Victor]

ENTRETIEN. Le Crédit agricole est la première grande banque française à obtenir son passeport européen pour proposer des cryptomonnaies à ses clients via sa filiale CACEIS qu’il vient de racheter à 100 %. Pour l’occasion, le responsable des actifs digitaux du groupe se confie à La Tribune. Retard des banques sur les plateformes d’échange, multiplication des stable coins bancaires et tokenisation d’actifs financiers traditionnels, Laurent Majchrzak révèle les positions de la banque.

LA TRIBUNE - Il y a quatre ans, l'ancien directeur général de Crédit agricole Philippe Brassac anticipait la mort du bitcoin en 2025. Or, depuis le 30 juin, CACEIS est la première filiale de grande banque à obtenir le permis européen de Prestataire de services sur cryptoactifs. Comment expliquez-vous ce changement de point de vue ?

LAURENT MAJCHRZAK - À l'époque, plusieurs banques émettaient des réserves sur la pérennité de certaines cryptos qui n'étaient perçues que sous l'aspect spéculatif et n'imaginaient pas un avenir durable au bitcoin. Depuis, le monde a changé et certaines institutions ont progressivement adopté des cryptoactifs en leur conférant une certaine légitimité et en nourrissant la demande du marché. Au point de les considérer aujourd'hui comme des valeurs refuge décorrélées des marchés traditionnels.

Notre objectif était de répondre aux demandes émergentes de clients. Les équipes de CACEIS ont travaillé sur la technologie blockchain afin de voir quelles opportunités elle pouvait présenter. Nous avons donc pris un positionnement bien particulier. L'idée est d'explorer l'écosystème crypto, mais avec un prisme opposé aux plateformes d'échange traditionnelles puisque nous mettons la sécurité et la conformité au premier plan. C'est cette approche ultra-sécurisée qui a convaincu les régulateurs et notre direction de nous permettre de lancer les premières offres de service.

https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 28819.html

Alors crypto or not crypto that's the question !
Qui joue avec les cryptos ?
Et qui est prêt à regarder les offres de service Crypto du Crédit Agricole ?
Avec les cryptos, on est loin de l'agriculture !

[lepicard]

ENTRETIEN. Le Crédit agricole est la première grande banque française à obtenir son passeport européen pour proposer des cryptomonnaies à ses clients via sa filiale CACEIS qu’il vient de racheter à 100 %. Pour l’occasion, le responsable des actifs digitaux du groupe se confie à La Tribune. Retard des banques sur les plateformes d’échange, multiplication des stable coins bancaires et tokenisation d’actifs financiers traditionnels, Laurent Majchrzak révèle les positions de la banque.

LA TRIBUNE - Il y a quatre ans, l'ancien directeur général de Crédit agricole Philippe Brassac anticipait la mort du bitcoin en 2025. Or, depuis le 30 juin, CACEIS est la première filiale de grande banque à obtenir le permis européen de Prestataire de services sur cryptoactifs. Comment expliquez-vous ce changement de point de vue ?

LAURENT MAJCHRZAK - À l'époque, plusieurs banques émettaient des réserves sur la pérennité de certaines cryptos qui n'étaient perçues que sous l'aspect spéculatif et n'imaginaient pas un avenir durable au bitcoin. Depuis, le monde a changé et certaines institutions ont progressivement adopté des cryptoactifs en leur conférant une certaine légitimité et en nourrissant la demande du marché. Au point de les considérer aujourd'hui comme des valeurs refuge décorrélées des marchés traditionnels.

Notre objectif était de répondre aux demandes émergentes de clients. Les équipes de CACEIS ont travaillé sur la technologie blockchain afin de voir quelles opportunités elle pouvait présenter. Nous avons donc pris un positionnement bien particulier. L'idée est d'explorer l'écosystème crypto, mais avec un prisme opposé aux plateformes d'échange traditionnelles puisque nous mettons la sécurité et la conformité au premier plan. C'est cette approche ultra-sécurisée qui a convaincu les régulateurs et notre direction de nous permettre de lancer les premières offres de service.

https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 28819.html

Alors crypto or not crypto that's the question !
Qui joue avec les cryptos ?
Et qui est prêt à regarder les offres de service Crypto du Crédit Agricole ?
Avec les cryptos, on est loin de l'agriculture !

aterri , il y a belle lurette que le CA n'en n'a que le nom

[Mesoke]

Avec les cryptos, on est loin de l'agriculture !

Surtout que les cryptos ça se mine, ça ne se récolte pas. Même si c'est le même secteur primaire ça n'est pas le même métier

[LeGrandNoir]

Pour l'instant, ce qui bouleverse plus que tout le secteur bancaire concerne la banque de détail. Les banques en ligne (Boursobank filiale de la SG, Hellobank filiale de BNP Paribas, Bforbank filiale du CA ...) et les néobanques (Revolut, Nickel, N26 ... Qonto spécialisée dans les autoentrepreneurs et les microentreprises ) sont en train de massacrer les banques ayant des réseaux d'agence physique. C'est la berezina chez Socgen BNP Paribas, CA et LCL, etc), les plans de fermeture d'agences et bien entendu de licenciements se multiplient.

Nous avons un compte familial à la Socgen, c'est coûteux et le personnel change tous les ans, des fois je dois leur expliquer certains aspects des affaires financières. J'ai un compte perso chez Boursobank (filiale Socgen) ça marche nickel-chrome depuis 10 ans, et j'ai mis ma structure de conseil chez Qonto, démarrage réussi en deux jours sans lettres ni courriers, incroyable et ils ont plein de services tout en ligne pas chers associés (compta, juridique, fiscal, assurances) à des prix qui sont à 40% aussi des services équivalents en agences physiques.

Ces nouvelles banques manipuleront très bien le Bitcoin.