Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
- Corvo
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Accord de Bougival sur la Nouvelle-Calédonie : le courage politique, c’est ça
Le compromis trouvé entre loyalistes et indépendantistes calédoniens illustre un refus de la politique du pire qui fait honneur à ses acteurs. Et devrait en inspirer d’autres.
L’accord trouvé ce samedi entre les acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie sur l’avenir institutionnel de l’archipel est remarquable à plus d’un titre. En instituant un Etat calédonien doté de certains attributs de la souveraineté et pas d’autres, en repoussant pour l’immédiat l’indépendance sans l’exclure pour l’avenir, il offre une réponse souple, inventive et, on l’espère, efficace aux nombreux maux de l’archipel du Pacifique. A ces qualificatifs, il faut en ajouter un autre : courageuse.
Le terme s’impose au vu des concessions réalisées par chaque camp. Qui aurait imaginé, il y a quelques semaines encore, les loyalistes les plus intransigeants accepter la notion d’un Etat calédonien, certes bridé dans certaines de ses compétences, mais doté de sa nationalité propre et d’une autonomie sur la scène internationale ? Et allait-il de soi que les indépendantistes renoncent, eux, à l’idée d’une franche émancipation vis-à-vis de la France ? Difficile à trouver dans le huis clos francilien où se réunissaient les acteurs, l’accord le sera aussi à défendre, au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées.
Sans sous-estimer les possibles cahots qui peuvent encore se présenter, il y a là un exemple de dépassement qu’il faut savoir apprécier. Accepter un coût politique immédiat pour un gain différé (le développement pacifique de la Nouvelle-Calédonie, à long terme), sacrifier les postures faciles à l’intérêt général, ne pas rougir de donner à l’adversaire un point justifié : c’est un moment de courage politique dont nous avons peu d’équivalents sur la période récente. Dans l’histoire, il faut aussi saluer le jeu d’un Etat qui, après les émeutes de 2024, n’a cédé ni à la tentation du serrage de vis, ni à celle du laisser-aller, mais a su créer la méthode et le cadre adéquats pour aller de l’avant. On peut se dire que tous les acteurs agissaient sous la menace d’un retour à la violence et d’un effondrement complet de l’économie locale, qui ne profiteraient à personne. Mais on ne manque pas d’exemples, dans l’Histoire, de responsables ayant préféré la politique du pire à de trop douloureux compromis.
Si l’histoire commune de la France et de la Nouvelle-Calédonie a son lot de drames, ce n’est pas la première fois qu’elle sait créer ces moments lumineux de dépassement, et de triomphe de la politique au sens noble, à l’image de la poignée de main historique entre le loyaliste Jacques Lafleur et l’indépendantiste Jean-Marie Tjibaou en 1988 lors de la signature des accords de Matignon. Sans tomber dans les comparaisons simplistes, ni souhaiter un complet effacement des clivages, il y a matière à méditer pour la classe politique française, où ces vertus ne semblent guère à l’ordre du jour.
https://www.liberation.fr/politique/acc ... XNY5CNPRM/
Le compromis trouvé entre loyalistes et indépendantistes calédoniens illustre un refus de la politique du pire qui fait honneur à ses acteurs. Et devrait en inspirer d’autres.
L’accord trouvé ce samedi entre les acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie sur l’avenir institutionnel de l’archipel est remarquable à plus d’un titre. En instituant un Etat calédonien doté de certains attributs de la souveraineté et pas d’autres, en repoussant pour l’immédiat l’indépendance sans l’exclure pour l’avenir, il offre une réponse souple, inventive et, on l’espère, efficace aux nombreux maux de l’archipel du Pacifique. A ces qualificatifs, il faut en ajouter un autre : courageuse.
Le terme s’impose au vu des concessions réalisées par chaque camp. Qui aurait imaginé, il y a quelques semaines encore, les loyalistes les plus intransigeants accepter la notion d’un Etat calédonien, certes bridé dans certaines de ses compétences, mais doté de sa nationalité propre et d’une autonomie sur la scène internationale ? Et allait-il de soi que les indépendantistes renoncent, eux, à l’idée d’une franche émancipation vis-à-vis de la France ? Difficile à trouver dans le huis clos francilien où se réunissaient les acteurs, l’accord le sera aussi à défendre, au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées.
Sans sous-estimer les possibles cahots qui peuvent encore se présenter, il y a là un exemple de dépassement qu’il faut savoir apprécier. Accepter un coût politique immédiat pour un gain différé (le développement pacifique de la Nouvelle-Calédonie, à long terme), sacrifier les postures faciles à l’intérêt général, ne pas rougir de donner à l’adversaire un point justifié : c’est un moment de courage politique dont nous avons peu d’équivalents sur la période récente. Dans l’histoire, il faut aussi saluer le jeu d’un Etat qui, après les émeutes de 2024, n’a cédé ni à la tentation du serrage de vis, ni à celle du laisser-aller, mais a su créer la méthode et le cadre adéquats pour aller de l’avant. On peut se dire que tous les acteurs agissaient sous la menace d’un retour à la violence et d’un effondrement complet de l’économie locale, qui ne profiteraient à personne. Mais on ne manque pas d’exemples, dans l’Histoire, de responsables ayant préféré la politique du pire à de trop douloureux compromis.
Si l’histoire commune de la France et de la Nouvelle-Calédonie a son lot de drames, ce n’est pas la première fois qu’elle sait créer ces moments lumineux de dépassement, et de triomphe de la politique au sens noble, à l’image de la poignée de main historique entre le loyaliste Jacques Lafleur et l’indépendantiste Jean-Marie Tjibaou en 1988 lors de la signature des accords de Matignon. Sans tomber dans les comparaisons simplistes, ni souhaiter un complet effacement des clivages, il y a matière à méditer pour la classe politique française, où ces vertus ne semblent guère à l’ordre du jour.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Je souhaite que l'accord mène à une situation apaisée. On saura dans 10 ans si ça fonctionne.
Le risque est toujours de créer des surenchères de la part de groupes nationalistes locaux dans d'autres territoires outre-mer ou en métropole. Il y a toujours quelques excités.
Le risque est toujours de créer des surenchères de la part de groupes nationalistes locaux dans d'autres territoires outre-mer ou en métropole. Il y a toujours quelques excités.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
La lâcheté plutôt.Corvo a écrit : ↑13 juillet 2025 07:22 Accord de Bougival sur la Nouvelle-Calédonie : le courage politique, c’est ça
Le compromis trouvé entre loyalistes et indépendantistes calédoniens illustre un refus de la politique du pire qui fait honneur à ses acteurs. Et devrait en inspirer d’autres.
L’accord trouvé ce samedi entre les acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie sur l’avenir institutionnel de l’archipel est remarquable à plus d’un titre. En instituant un Etat calédonien doté de certains attributs de la souveraineté et pas d’autres, en repoussant pour l’immédiat l’indépendance sans l’exclure pour l’avenir, il offre une réponse souple, inventive et, on l’espère, efficace aux nombreux maux de l’archipel du Pacifique. A ces qualificatifs, il faut en ajouter un autre : courageuse.
Le terme s’impose au vu des concessions réalisées par chaque camp. Qui aurait imaginé, il y a quelques semaines encore, les loyalistes les plus intransigeants accepter la notion d’un Etat calédonien, certes bridé dans certaines de ses compétences, mais doté de sa nationalité propre et d’une autonomie sur la scène internationale ? Et allait-il de soi que les indépendantistes renoncent, eux, à l’idée d’une franche émancipation vis-à-vis de la France ? Difficile à trouver dans le huis clos francilien où se réunissaient les acteurs, l’accord le sera aussi à défendre, au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées.
Sans sous-estimer les possibles cahots qui peuvent encore se présenter, il y a là un exemple de dépassement qu’il faut savoir apprécier. Accepter un coût politique immédiat pour un gain différé (le développement pacifique de la Nouvelle-Calédonie, à long terme), sacrifier les postures faciles à l’intérêt général, ne pas rougir de donner à l’adversaire un point justifié : c’est un moment de courage politique dont nous avons peu d’équivalents sur la période récente. Dans l’histoire, il faut aussi saluer le jeu d’un Etat qui, après les émeutes de 2024, n’a cédé ni à la tentation du serrage de vis, ni à celle du laisser-aller, mais a su créer la méthode et le cadre adéquats pour aller de l’avant. On peut se dire que tous les acteurs agissaient sous la menace d’un retour à la violence et d’un effondrement complet de l’économie locale, qui ne profiteraient à personne. Mais on ne manque pas d’exemples, dans l’Histoire, de responsables ayant préféré la politique du pire à de trop douloureux compromis.
Si l’histoire commune de la France et de la Nouvelle-Calédonie a son lot de drames, ce n’est pas la première fois qu’elle sait créer ces moments lumineux de dépassement, et de triomphe de la politique au sens noble, à l’image de la poignée de main historique entre le loyaliste Jacques Lafleur et l’indépendantiste Jean-Marie Tjibaou en 1988 lors de la signature des accords de Matignon. Sans tomber dans les comparaisons simplistes, ni souhaiter un complet effacement des clivages, il y a matière à méditer pour la classe politique française, où ces vertus ne semblent guère à l’ordre du jour.
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“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Je viens de discuter avec un voisin venu de Nouvelle Calédonie il y a 25 ans. Sa famille a vécu là-bas depuis ses arrières grands parents. Il y va de temps en temps voir famille et amis. Il est anti-independantiste.
Il m'a dit être satisfait des accords qui viennent d'être signés. Pour lui c'est un bon compromis. Il faudra voir ce que ça donnera avec le temps.
Il m'a dit être satisfait des accords qui viennent d'être signés. Pour lui c'est un bon compromis. Il faudra voir ce que ça donnera avec le temps.
- Corvo
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
De quelle lâcheté parlez vous ?...LeGrandNoir a écrit : ↑13 juillet 2025 09:44La lâcheté plutôt.Corvo a écrit : ↑13 juillet 2025 07:22 Accord de Bougival sur la Nouvelle-Calédonie : le courage politique, c’est ça
Le compromis trouvé entre loyalistes et indépendantistes calédoniens illustre un refus de la politique du pire qui fait honneur à ses acteurs. Et devrait en inspirer d’autres.
L’accord trouvé ce samedi entre les acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie sur l’avenir institutionnel de l’archipel est remarquable à plus d’un titre. En instituant un Etat calédonien doté de certains attributs de la souveraineté et pas d’autres, en repoussant pour l’immédiat l’indépendance sans l’exclure pour l’avenir, il offre une réponse souple, inventive et, on l’espère, efficace aux nombreux maux de l’archipel du Pacifique. A ces qualificatifs, il faut en ajouter un autre : courageuse.
Le terme s’impose au vu des concessions réalisées par chaque camp. Qui aurait imaginé, il y a quelques semaines encore, les loyalistes les plus intransigeants accepter la notion d’un Etat calédonien, certes bridé dans certaines de ses compétences, mais doté de sa nationalité propre et d’une autonomie sur la scène internationale ? Et allait-il de soi que les indépendantistes renoncent, eux, à l’idée d’une franche émancipation vis-à-vis de la France ? Difficile à trouver dans le huis clos francilien où se réunissaient les acteurs, l’accord le sera aussi à défendre, au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées.
Sans sous-estimer les possibles cahots qui peuvent encore se présenter, il y a là un exemple de dépassement qu’il faut savoir apprécier. Accepter un coût politique immédiat pour un gain différé (le développement pacifique de la Nouvelle-Calédonie, à long terme), sacrifier les postures faciles à l’intérêt général, ne pas rougir de donner à l’adversaire un point justifié : c’est un moment de courage politique dont nous avons peu d’équivalents sur la période récente. Dans l’histoire, il faut aussi saluer le jeu d’un Etat qui, après les émeutes de 2024, n’a cédé ni à la tentation du serrage de vis, ni à celle du laisser-aller, mais a su créer la méthode et le cadre adéquats pour aller de l’avant. On peut se dire que tous les acteurs agissaient sous la menace d’un retour à la violence et d’un effondrement complet de l’économie locale, qui ne profiteraient à personne. Mais on ne manque pas d’exemples, dans l’Histoire, de responsables ayant préféré la politique du pire à de trop douloureux compromis.
Si l’histoire commune de la France et de la Nouvelle-Calédonie a son lot de drames, ce n’est pas la première fois qu’elle sait créer ces moments lumineux de dépassement, et de triomphe de la politique au sens noble, à l’image de la poignée de main historique entre le loyaliste Jacques Lafleur et l’indépendantiste Jean-Marie Tjibaou en 1988 lors de la signature des accords de Matignon. Sans tomber dans les comparaisons simplistes, ni souhaiter un complet effacement des clivages, il y a matière à méditer pour la classe politique française, où ces vertus ne semblent guère à l’ordre du jour.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
D'accord avec Corvo et Libé. Acte de courage. Le Monde parle également d'un acte de responsabilité. De toutes façons, il faut du courage pour accepter des compromis dans le but, précieux, de ramener la paix. On ne sait pas si cet accord suffira pour calmer les esprits surchauffés, mais bravo à tous les acteurs et à l'animateur Valls.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Valls va peut-être réussir à relancer sa carrière
Pour le coup il montre un savoir faire. C'est le seul ministre depuis le Covid à afficher un réel succès

Pour le coup il montre un savoir faire. C'est le seul ministre depuis le Covid à afficher un réel succès

- Corvo
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Une lourde tâche attend les responsables.
"au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées."


"au retour dans l’archipel où chaque responsable devra le «vendre» à des bases militantes plus ou moins radicalisées."
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
S'il avait eu le soutien de Hollande face aux frondeurs, il eût été un candidat sérieux de la social-démocratie face à Macron. Deux choses, injustes si l'on y réfléchie, l'ont coulé:
- la loi El Khomri. L'objectif de cette loi El Khomri de 2016 était d'améliorer la compétitivité des entreprises, de développer et de préserver l'emploi. Selon le gouvernement, cette loi avait pour mission de « protéger les salariés, favoriser l'embauche, et donner plus de marge de manœuvre à la négociation en entreprise. Macron est allé beaucoup plus loin depuis.
- le lâchage de Benoît Hamon. Après avoir, pour participer à la primaire de gauche, accepté de soutenir Hamon si celui ci l'emportait, il s'y est refusé et on l'a taxé de traître, car le programme de Hamon était tel qu'aucun social démocrate sensé ne pouvait le soutenir. C'était renier sa parole ou soutenir un programme délirant au nom de la solidarité socialiste. Il a choisi.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Tu oublies qu'il s'est présenté à des élections en Catalogne. Et en plus il n'a pas réussi à atteindre l'objectif de présider cette province. Les socialistes (et les nationalistes ) qui ne l'aimaient pas en ont profité pour l'accuser de trahison en plus de social-traitre.papibilou a écrit : ↑13 juillet 2025 12:28S'il avait eu le soutien de Hollande face aux frondeurs, il eût été un candidat sérieux de la social-démocratie face à Macron. Deux choses, injustes si l'on y réfléchie, l'ont coulé:
- la loi El Khomri. L'objectif de cette loi El Khomri de 2016 était d'améliorer la compétitivité des entreprises, de développer et de préserver l'emploi. Selon le gouvernement, cette loi avait pour mission de « protéger les salariés, favoriser l'embauche, et donner plus de marge de manœuvre à la négociation en entreprise. Macron est allé beaucoup plus loin depuis.
- le lâchage de Benoît Hamon. Après avoir, pour participer à la primaire de gauche, accepté de soutenir Hamon si celui ci l'emportait, il s'y est refusé et on l'a taxé de traître, car le programme de Hamon était tel qu'aucun social démocrate sensé ne pouvait le soutenir. C'était renier sa parole ou soutenir un programme délirant au nom de la solidarité socialiste. Il a choisi.
De plus Hollande ne constituait vraiment pas un soutien. Il était complètement demonetisé.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Donc ,un état Calédonien
A quand un état Reunionais ,Martiniquais ,Corse ,Breton ,Basque ou......Ça sent le précédent foireux 


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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Je n'oublie pas sa tentative ratée sur Barcelone. Ne nous leurrons pas, peu de gens, hormis les politiques en avaient entendu parler là bas. Les socialistes ( français) ont vu une occasion en or d'éliminer un concurrent de l'intérieur du parti. Et ils ont réussi. Du coup ils n'ont plus aucun leader charismatique.Pierre30 a écrit : ↑13 juillet 2025 12:34Tu oublies qu'il s'est présenté à des élections en Catalogne. Et en plus il n'a pas réussi à atteindre l'objectif de présider cette province. Les socialistes (et les nationalistes ) qui ne l'aimaient pas en ont profité pour l'accuser de trahison en plus de social-traitre.papibilou a écrit : ↑13 juillet 2025 12:28
S'il avait eu le soutien de Hollande face aux frondeurs, il eût été un candidat sérieux de la social-démocratie face à Macron. Deux choses, injustes si l'on y réfléchie, l'ont coulé:
- la loi El Khomri. L'objectif de cette loi El Khomri de 2016 était d'améliorer la compétitivité des entreprises, de développer et de préserver l'emploi. Selon le gouvernement, cette loi avait pour mission de « protéger les salariés, favoriser l'embauche, et donner plus de marge de manœuvre à la négociation en entreprise. Macron est allé beaucoup plus loin depuis.
- le lâchage de Benoît Hamon. Après avoir, pour participer à la primaire de gauche, accepté de soutenir Hamon si celui ci l'emportait, il s'y est refusé et on l'a taxé de traître, car le programme de Hamon était tel qu'aucun social démocrate sensé ne pouvait le soutenir. C'était renier sa parole ou soutenir un programme délirant au nom de la solidarité socialiste. Il a choisi.
De plus Hollande ne constituait vraiment pas un soutien. Il était complètement demonetisé.
Hollande n'aimait pas Valls qui lui faisait ombrage quand il était président d'autant qu'il ( Hollande) espérait revenir au premier plan.
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Sans doute (évidemment ?) vexé d'avoir été mis à l'écart voilà le RN dans toute sa "splendeur"...
Nouvelle-Calédonie : Le RN pourrait ne pas voter la modification de la Constitution
« C’est possible qu’on le vote, mais c’est possible qu’on ne le vote pas. Dans les annonces grand public qui ont été faites autour de cet accord, nous avons de vives inquiétudes sur les mots qui sont employés. Évidemment, créer un Etat au sein de l’Etat français, ça pose une question importante. Créer une nationalité à côté de la nationalité française, ça pose une question fondamentale », a déclaré ce proche de Marine Le Pen sur LCI.
https://www.20minutes.fr/politique/4163 ... nstitution
Nouvelle-Calédonie : Le RN pourrait ne pas voter la modification de la Constitution
« C’est possible qu’on le vote, mais c’est possible qu’on ne le vote pas. Dans les annonces grand public qui ont été faites autour de cet accord, nous avons de vives inquiétudes sur les mots qui sont employés. Évidemment, créer un Etat au sein de l’Etat français, ça pose une question importante. Créer une nationalité à côté de la nationalité française, ça pose une question fondamentale », a déclaré ce proche de Marine Le Pen sur LCI.
https://www.20minutes.fr/politique/4163 ... nstitution
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Re: Vers un « Etat de la Nouvelle-Calédonie », un succès magistral pour E.Valls
Et si on leur donnait leur indépendance ... ![Dan.San :]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif)
![Dan.San :]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif)
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms