La France aime le train, mais reste en gare. Alors que 85 % des voyageurs souhaitent le prendre davantage, le pays accuse un sérieux retard sur l’ouverture de son marché ferroviaire. Quinze ans après l’Italie, plusieurs années après l’Espagne, les blocages structurels freinent encore la dynamique. Par Alain Getraud, Directeur général Le Train.
Un retard qui coûte cher, une envie de train intacte
La France aime le train : 85 % des voyageurs se disent prêts à le prendre davantage pour des raisons écologiques et de confort. Pourtant, la France ouvre son marché ferroviaire voyageurs quinze ans après l'Italie, et plusieurs années après l'Espagne.
Depuis vingt ans, les difficultés du modèle économique du ferroviaire français ont ponctué l'actualité. Deux rapports - Rivier (École Polytechnique de Lausanne, 2005) et Philizot (2020) - ont documenté le sous-investissement chronique du réseau, tandis que nos voisins européens récoltaient déjà les fruits d'une ouverture régulée : baisse très significative des prix des billets en Espagne avec 33 % de fréquentation et +52 % de recettes de péage pour l'ADIF (le gestionnaire public du réseau espagnol).
Ouvrir, ce n'est pas à exclure. Chez nos voisins, l'opérateur historique n'a pas disparu : il s'est modernisé. À Rome, l'arrivée d'un concurrent privé, Italo, a doublé le marché grande vitesse et contribué à moderniser tout l'écosystème.
Nouveaux acteurs, nouvelles compagnies ferroviaires : une chance à saisir
Financés sur fonds privés, les nouveaux opérateurs montrent qu'un modèle ouvert permet de densifier l'offre ferroviaire de façon structurante. Ils participent à offrir plus de places et à réduire la pression sur l'offre, ce qui permet de faire baisser les prix.
Ils ouvrent de nouvelles routes et contribuent à la diversité des services, pour mieux répondre aux attentes des passagers.
De nouvelles offres, oui, mais sans peser sur les finances publiques ! Au contraire, les offres concurrentes - lancées sous initiative privée et responsabilité assumée - génèrent, via les péages ferroviaires, des recettes additionnelles structurantes pour le réseau ferré national et pour SNCF Réseau.
https://www.latribune.fr/idees/tribunes ... 29392.html
« Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
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« Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Les opérateurs privés iront exploiter des lignes rentables, et je vois pas bien comment ils pourront, à la fois, proposer des prix bas, gagner de l'argent, et verser à l'Etat et/ou à SNCF Réseau des loyers/redevances suffisamment élevés pour permettre de dégager des fonds pour rénover le réseau.
Ces discours reposent sur le postulat que l'ouverture à la concurrence est forcément bonne pour le consommateur. Mais cela reste à prouver. On a vu ce qui se passe pour l'électricité, où l'ouverture à la concurrence n'a nullement permis de baisser les prix.
De façon générale, les partisans de l'ouverture à la concurrence n'ont pas compris que les lois classiques du marché ne peuvent pas s'appliquer à certains secteurs de l'économie qualifiés de monopoles naturels.
Ces discours reposent sur le postulat que l'ouverture à la concurrence est forcément bonne pour le consommateur. Mais cela reste à prouver. On a vu ce qui se passe pour l'électricité, où l'ouverture à la concurrence n'a nullement permis de baisser les prix.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
faut pas se leurrer ,,, il y a toujours un prix de revient minimumjeandu53 a écrit : ↑15 juillet 2025 17:24 Les opérateurs privés iront exploiter des lignes rentables, et je vois pas bien comment ils pourront, à la fois, proposer des prix bas, gagner de l'argent, et verser à l'Etat et/ou à SNCF Réseau des loyers/redevances suffisamment élevés pour permettre de dégager des fonds pour rénover le réseau.
Ces discours reposent sur le postulat que l'ouverture à la concurrence est forcément bonne pour le consommateur. Mais cela reste à prouver. On a vu ce qui se passe pour l'électricité, où l'ouverture à la concurrence n'a nullement permis de baisser les prix.
De façon générale, les partisans de l'ouverture à la concurrence n'ont pas compris que les lois classiques du marché ne peuvent pas s'appliquer à certains secteurs de l'économie qualifiés de monopoles naturels.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
jeandu53 a écrit : ↑15 juillet 2025 17:24 Les opérateurs privés iront exploiter des lignes rentables, et je vois pas bien comment ils pourront, à la fois, proposer des prix bas, gagner de l'argent, et verser à l'Etat et/ou à SNCF Réseau des loyers/redevances suffisamment élevés pour permettre de dégager des fonds pour rénover le réseau.
Ces discours reposent sur le postulat que l'ouverture à la concurrence est forcément bonne pour le consommateur. Mais cela reste à prouver. On a vu ce qui se passe pour l'électricité, où l'ouverture à la concurrence n'a nullement permis de baisser les prix.
De façon générale, les partisans de l'ouverture à la concurrence n'ont pas compris que les lois classiques du marché ne peuvent pas s'appliquer à certains secteurs de l'économie qualifiés de monopoles naturels.
Tu demeures un grand malhonnête intellectuellement, tu sais très bien l'électricité est un marché européen et que le prix est régi par une formule de calcul parfaitement débile et qui n'a rien à voir avec une vision concurrentielle.
Concernant les grandes lignes nationales, il y a la guerre sur les lignes TGV avec Trenitalia, la Renfe, la Deutsche Bahn, etc ...
Ensuite au niveau des régions, il faut laisser les Conseils Régionaux gérer leurs affaires. PACA vient de montrer le chemin en attribuant un contrat à l'entreprise (privée allemande) Transdev pour sa ligne Zou. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Il faudra suivre ces contrats pour en mesurer les résultats.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Pas vraiment, l'article montre les résultats obtenus en Espagne et en Italie.jeandu53 a écrit : ↑15 juillet 2025 17:24 Les opérateurs privés iront exploiter des lignes rentables, et je vois pas bien comment ils pourront, à la fois, proposer des prix bas, gagner de l'argent, et verser à l'Etat et/ou à SNCF Réseau des loyers/redevances suffisamment élevés pour permettre de dégager des fonds pour rénover le réseau.
Ces discours reposent sur le postulat que l'ouverture à la concurrence est forcément bonne pour le consommateur. Mais cela reste à prouver. On a vu ce qui se passe pour l'électricité, où l'ouverture à la concurrence n'a nullement permis de baisser les prix.
De façon générale, les partisans de l'ouverture à la concurrence n'ont pas compris que les lois classiques du marché ne peuvent pas s'appliquer à certains secteurs de l'économie qualifiés de monopoles naturels.
L'article est basé sur les résultats obtenus (et non sur un postulat) par deux de nos voisins en ouvrant à la concurrence le marché ferroviaire.
Modifié en dernier par Victor le 15 juillet 2025 19:09, modifié 1 fois.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Le réseau ferroviaire français a 29 ans en moyenne avec des lignes secondaires de plus de 70 ans, contre un age moyen de 17 ans en Allemagne.
Plus on l'utilisera et plus RFF, le propriétaire du réseau, aura les moyens de le rénover.
Nous avons un niveau technique de grande qualité, une entreprise avec Alstom compétitive. Seul bémol les cheminots ont plombé et continuent de plomber la renommée du chemin de fer.
Si les concurrents européens nous taillent des croupières, tant pis pour la SNCF, tant mieux pour les usagers.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Bizarrement l'article ne parle que des pays où ils peuvent trouver suffisamment de positif pour faire croire que ce sera une bonne idée, mais ils occultent les ratés. Genre en Angleterre où la privatisation du rail a tellement bien fonctionné qu'ils comptent renationaliser les compagnies privées dans deux ans ...
Privatiser le rail ça va faire comme la privatisation de l'électricité ou des services de santé : le privé va surexploiter les lignes rentables et laisser à la compagnie publique le soin de s'occuper des petites lignes annexes. Vu que ça ne sera pas rentable le service se dégradera, on fermera des lignes, la SNCF aura de plus en plus mauvaise réputation faute de sous et on leur imputera tous les problèmes du rail alors qu'on aura juste sabré dans leurs revenus pour qu'ils ne puissent plus assurer leur mission de service public. C'est exactement ce qui se passe avec les cliniques privées qui ont piqué les actes faciles et rentables et qui laissent les cas compliqués au public, qui n'a plus les moyens de les traiter correctement puisqu'ils ont perdu la manne financière des actes faciles et rentables.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Voilà l'attardé qui s'exprime.Mesoke a écrit : ↑16 juillet 2025 07:45Bizarrement l'article ne parle que des pays où ils peuvent trouver suffisamment de positif pour faire croire que ce sera une bonne idée, mais ils occultent les ratés. Genre en Angleterre où la privatisation du rail a tellement bien fonctionné qu'ils comptent renationaliser les compagnies privées dans deux ans ...
Privatiser le rail ça va faire comme la privatisation de l'électricité ou des services de santé : le privé va surexploiter les lignes rentables et laisser à la compagnie publique le soin de s'occuper des petites lignes annexes. Vu que ça ne sera pas rentable le service se dégradera, on fermera des lignes, la SNCF aura de plus en plus mauvaise réputation faute de sous et on leur imputera tous les problèmes du rail alors qu'on aura juste sabré dans leurs revenus pour qu'ils ne puissent plus assurer leur mission de service public. C'est exactement ce qui se passe avec les cliniques privées qui ont piqué les actes faciles et rentables et qui laissent les cas compliqués au public, qui n'a plus les moyens de les traiter correctement puisqu'ils ont perdu la manne financière des actes faciles et rentables.
Le temps passe, la loi change. Le transport ferroviaire régional relève de la responsabilité des régions ou même des départements, qui contractualisent avec des opérateurs sous forme de concessions. Aux collectivités de voir ce qu'elles veulent conserver, développer, fermer et financer, et à quel tarif pour le client voyageur.
Personne ne va regretter la SNCF voyez vous, ses grèves, son personnel désagréable. Surtout quand comme moi on a connu l'écolution de la ligne POLT que la SNCF décida de saborder il y a 40 ans, dont la ligne est physiquement dans un sale état et où SNCF Voyageurs fait rouler des Corail de 60 ans d'âge dans un état indigne d'un pays comme la France.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
ça parle aussi du grand black out dont l’Espagne a fait l’objet?Victor a écrit : ↑15 juillet 2025 18:56Pas vraiment, l'article montre les résultats obtenus en Espagne et en Italie.jeandu53 a écrit : ↑15 juillet 2025 17:24 Les opérateurs privés iront exploiter des lignes rentables, et je vois pas bien comment ils pourront, à la fois, proposer des prix bas, gagner de l'argent, et verser à l'Etat et/ou à SNCF Réseau des loyers/redevances suffisamment élevés pour permettre de dégager des fonds pour rénover le réseau.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
la, privatisation, c'est utiliser l'argent du bénéfice pour le donner à des gens qui ne travaillent pas au lieu de l'utiliser pour rénover les lignes.
c'est comme si on se tirait une balle dans le pied.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
En France, on se regarde trop le nombril en imaginant qu'il est le plus beau du monde.Mesoke a écrit : ↑16 juillet 2025 07:45Bizarrement l'article ne parle que des pays où ils peuvent trouver suffisamment de positif pour faire croire que ce sera une bonne idée, mais ils occultent les ratés. Genre en Angleterre où la privatisation du rail a tellement bien fonctionné qu'ils comptent renationaliser les compagnies privées dans deux ans ...
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Il faut regarder, avec honnêteté et objectivité ce que font nos voisins et partenaires européens.
Profiter de l'expérience des autres, c'est être intelligent, afin d'appliquer chez nous ce qui marche chez nos voisins européens pas si différents de nous.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
J'adore quand tu nous dis que TOI tu n'insultes jamais personne. T'es vraiment un bouffon si le premier "argument" que ton petit pois est capable de pondre est une insulte. Ca montre juste que derrière il n'y aura aucun "argument" crédible sinon tu aurais pu te passer d'insulte. Tu te décrédibilises tout seul mon grand, bien ouéj'.LeGrandNoir a écrit : ↑16 juillet 2025 08:52 Voilà l'attardé qui s'exprime.
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Personne ne va regretter la SNCF voyez vous, ses grèves, son personnel désagréable. Surtout quand comme moi on a connu l'écolution de la ligne POLT que la SNCF décida de saborder il y a 40 ans, dont la ligne est physiquement dans un sale état et où SNCF Voyageurs fait rouler des Corail de 60 ans d'âge dans un état indigne d'un pays comme la France.
Perso je kiffe le train, j'ai pris le train toute ma vie, depuis Paris ou province - province, oui ça s'est dégradé, mais c'est comme tout service public : vu que les différents gouvernements libéraux sont contre les services publics, ils les détruisent à petit feu depuis des années et donc aujourd'hui ils sont moins bons. Le constat que tu fais est EXACTEMENT ce dont je parlais dans mon message qui m'a valu une insulte : on casse un service public puis on se plaint qu'il est moins bon qu'avant, donc on peut l'achever puisqu'il n'est pas bon.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Ne regarder que certains trucs qui fonctionnent chez certains voisins ça n'est pas regarder avec honnêteté et objectivité ce que font nos voisins, c'est faire de la cueillette de cerise pour ne sortir que le positif pour faire croire que tout est positif.Victor a écrit : ↑16 juillet 2025 09:23 En France, on se regarde trop le nombril en imaginant qu'il est le plus beau du monde.
Il faut regarder, avec honnêteté et objectivité ce que font nos voisins et partenaires européens.
Profiter de l'expérience des autres, c'est être intelligent, afin d'appliquer chez nous ce qui marche chez nos voisins européens pas si différents de nous.
Genre en zappant le désastre que la privatisation du rail a causé au Royaume-Uni, qui va déprivatiser bientôt.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
C'est justement ce que j'explique, il faut regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas chez nos voisins afin de mettre en œuvre ce qui marche et d'éviter ce qui ne marche pas.Mesoke a écrit : ↑16 juillet 2025 09:28Ne regarder que certains trucs qui fonctionnent chez certains voisins ça n'est pas regarder avec honnêteté et objectivité ce que font nos voisins, c'est faire de la cueillette de cerise pour ne sortir que le positif pour faire croire que tout est positif.Victor a écrit : ↑16 juillet 2025 09:23 En France, on se regarde trop le nombril en imaginant qu'il est le plus beau du monde.
Il faut regarder, avec honnêteté et objectivité ce que font nos voisins et partenaires européens.
Profiter de l'expérience des autres, c'est être intelligent, afin d'appliquer chez nous ce qui marche chez nos voisins européens pas si différents de nous.
Genre en zappant le désastre que la privatisation du rail a causé au Royaume-Uni, qui va déprivatiser bientôt.
L'Espagne et l'Italie ne sont pas si différents de la France. Ce qui fonctionne dans ces deux pays devraient fonctionner en France.
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Re: « Ouvrir à la concurrence le marché ferroviaire en France, c'est aussi financer l'avenir de son réseau »
Tout à fait d'accord dans ce cas. Mais ça n'est pas ce que fait l'article sur lequel est basé ce fil, qui ne montre que le positif en occultant tout le reste.
Mais il faut aussi prendre en compte les spécificités du marché français, du réseau français, de la SNCF et voir si le positif qu'on observe ailleurs est applicable chez nous.
Mais il faut aussi prendre en compte les spécificités du marché français, du réseau français, de la SNCF et voir si le positif qu'on observe ailleurs est applicable chez nous.