Bayrou prépare un big bang du marché du travail

[LeGrandNoir]

On avait 2 pouvoirs sur la monnaie:
- on empruntait à la banque de France, le cas échéant avec un taux d'intérêt quasi nul,
- on pouvait dévaluer. Le problème était que chaque fois que l'on dévaluait, c'était signe de crise. Et tout ce qu'on achetait coutait plus cher.
L'euro est devenu une monnaie mondiale plus stable que le franc et signe de l'unité européenne qui facilite échanges et voyages en Europe.
Il est clair que les eurosceptiques regrettent le franc. Mais les difficultés de notre pays ne sont nullement dus à l'euro mais à une mauvaise gestion.

La banque centrale a bien plus que deux pouvoirs, elle fixe les taux d'intérêt, elle injecte des liquidités dans l'économie, elle réglemente les banques, elle peut faire de l'assouplissement quantitatif, et elle communique sur ses actions pour influencer les marchés et piloter la croissance et l'inflation. C'est un outil majeur de la politique économique.

Il est clair que nos dirigeants sont de médiocres gestionnaires, qui n'ont pas compris que l'entrée dans la zone euro impliquait de maîtriser mieux nos coûts et nos équilibres financiers. Nous avons continué comme par le passé, sauf qu'il n'est plus possible d'utiliser le taux de change comme variable d'ajustement.

Mêle réponse, c'est la faute des français.

[Elam]

On avait 2 pouvoirs sur la monnaie:
- on empruntait à la banque de France, le cas échéant avec un taux d'intérêt quasi nul,
- on pouvait dévaluer. Le problème était que chaque fois que l'on dévaluait, c'était signe de crise. Et tout ce qu'on achetait coutait plus cher.
L'euro est devenu une monnaie mondiale plus stable que le franc et signe de l'unité européenne qui facilite échanges et voyages en Europe.
Il est clair que les eurosceptiques regrettent le franc. Mais les difficultés de notre pays ne sont nullement dus à l'euro mais à une mauvaise gestion.

Une partie de nos difficultés sont dues à l'euro. Notre monnaie commune profite à l'Allemagne pour qui elle est bien trop faible (environ 15% contre 20% trop forte pour nous selon le FMI). Un peu comme si nos exportations étaient taxées de 20% et notre voisin subventionnées de 15% (ce qui limite fortement notre compétitivité). De plus, en effet, nous n'avons pas le pouvoir de la dévaluer et vivons donc avec une monnaie bien trop forte, ce qui pénalise notre industrie, notre balance commerciale et engendre indirectement des délocalisations.

De plus, nos banques centrales ne peuvent plus faire de monnaie, ce qui nous soumet aux marchés financiers pour nous financer et leur fait profiter de la récolte des impôts (utilités pour rembourser les intérêts) et ce nonobstant le fait qu'une mauvaise gestion de cette création pouvait créer de l'inflation (même si notre banque centrale était officiellement indépendante depuis 93). C'est désormais la BCE qui a le pouvoir d'assister ou de ralentir notre économie en jouant sur les taux et pas notre banque centrale (or, une politique monétaire commune pour des pays avec des réalités économiques différentes, c'est une absurdité).

Mais le problème est plus global que l'euro. Nous ne contrôlons plus notre politique monétaire et plus généralement c'est maintenant l'UE à qui l'on doit soumettre nos prévisions budgétaires et qui les valident ou les amendent sous peine, en dernier ressort, de nous faire punir par les marchés (nous n'avons plus de souveraineté économique et ce au grand dam de notre modèle social issu de décennies de batailles sociales). Nous faisons face à une concurrence féroce au sein de l'union avec une moins disance sociale et fiscale à cause de pays comme l'Irlande, les Pays-bas, l'Allemagne, les pays de l'est. Ce qui tire tout le monde vers le bas. L'euro est l'un des freins qui mettent à mal notre économie et l'un des éléments qui a conduit à notre perte de souveraineté.

[Cépajuste]

Une partie de nos difficultés sont dues à l'euro. Notre monnaie commune profite à l'Allemagne pour qui elle est bien trop faible (environ 15% contre 20% trop forte pour nous selon le FMI). Un peu comme si nos exportations étaient taxées de 20% et notre voisin subventionnées de 15% (ce qui limite fortement notre compétitivité). De plus, en effet, nous n'avons pas le pouvoir de la dévaluer et vivons donc avec une monnaie bien trop forte, ce qui pénalise notre industrie, notre balance commerciale et engendre indirectement des délocalisations.

C'est exact, mais nous savions très bien, lorsque nous avons adopté l'euro que nous ne pourrions plus dévaluer, et que nos économies devaient converger pour éviter que de tels écarts de compétitivité s'accumulent, et nous n'avons fait aucun effort dans ce sens. Nous avons décroché par rapport à l'Allemagne, mais également par rapport à bien d'autres pays de l'UE.

[Mesoke]

Tout à fait d'accord, et si le pays est mal géré c'est parce que les français ont trop voté pour la gauche ( RN inclus).

Mince, depuis 70 ans on a très majoritairement des gouvernements de droite au pouvoir, mais tout est la faute des français qui votent trop à gauche, dont le principal parti d'extrême droite.

Sérieux si tu n'as rien d’intelligent à dire ne dis rien au lieu de te ridiculiser.

[Fonck1]

Ce n'est pas du tout comme ça que cela fonctionne. Si les entreprises n'ont pas de commande, pas d'activité, on peut bien faire trimer les gens encore et encore, ils 'agiteront dans le vide et cela n'aura aucun impact économique. Il faut déjà que les entreprises françaises produisent, vendent, créent, innovent, et ALORS on pourra se demander s'il y a besoin d'un surplus de main d'oeuvre. Mais Bayrou, comme tous les politicards qui l'ont précédé, prend le problème à l'envers.

Ça dépend. Effectivement de la demande. Mais cette demande peut varier en fonction de la capacité des entreprises à produire. Par exemple le délai de production de la C3 est d'environ 6 mois. Pensez vous que BYD, le chinois, va mettre 6 mois pour produire ses véhicules ? Donc si vous voulez un véhicule rapidement vous optez pour le chinois.
En revanche, si un serveur travaille 2 jours de plus, il serait effectivement étonnant que le resto ait davantage de clients.
Les choses sont toujours plus complexes qu'on ne le croit. Mais en gros vous n'avez pas tort.

Oui enfin il est fort à parier que BYD a plus de demande que Citroën .

[Pierre30]

On avait 2 pouvoirs sur la monnaie:
- on empruntait à la banque de France, le cas échéant avec un taux d'intérêt quasi nul,
- on pouvait dévaluer. Le problème était que chaque fois que l'on dévaluait, c'était signe de crise. Et tout ce qu'on achetait coutait plus cher.
L'euro est devenu une monnaie mondiale plus stable que le franc et signe de l'unité européenne qui facilite échanges et voyages en Europe.
Il est clair que les eurosceptiques regrettent le franc. Mais les difficultés de notre pays ne sont nullement dus à l'euro mais à une mauvaise gestion.

Une partie de nos difficultés sont dues à l'euro. Notre monnaie commune profite à l'Allemagne pour qui elle est bien trop faible (environ 15% contre 20% trop forte pour nous selon le FMI). Un peu comme si nos exportations étaient taxées de 20% et notre voisin subventionnées de 15% (ce qui limite fortement notre compétitivité). De plus, en effet, nous n'avons pas le pouvoir de la dévaluer et vivons donc avec une monnaie bien trop forte, ce qui pénalise notre industrie, notre balance commerciale et engendre indirectement des délocalisations.

De plus, nos banques centrales ne peuvent plus faire de monnaie, ce qui nous soumet aux marchés financiers pour nous financer et leur fait profiter de la récolte des impôts (utilités pour rembourser les intérêts) et ce nonobstant le fait qu'une mauvaise gestion de cette création pouvait créer de l'inflation (même si notre banque centrale était officiellement indépendante depuis 93). C'est désormais la BCE qui a le pouvoir d'assister ou de ralentir notre économie en jouant sur les taux et pas notre banque centrale (or, une politique monétaire commune pour des pays avec des réalités économiques différentes, c'est une absurdité).

Mais le problème est plus global que l'euro. Nous ne contrôlons plus notre politique monétaire et plus généralement c'est maintenant l'UE à qui l'on doit soumettre nos prévisions budgétaires et qui les valident ou les amendent sous peine, en dernier ressort, de nous faire punir par les marchés (nous n'avons plus de souveraineté économique et ce au grand dam de notre modèle social issu de décennies de batailles sociales). Nous faisons face à une concurrence féroce au sein de l'union avec une moins disance sociale et fiscale à cause de pays comme l'Irlande, les Pays-bas, l'Allemagne, les pays de l'est. Ce qui tire tout le monde vers le bas. L'euro est l'un des freins qui mettent à mal notre économie et l'un des éléments qui a conduit à notre perte de souveraineté.

La monnaie forte est favorable aux pays qui ont un déficit commercial, puisqu'elle permet d'acheter moins cher. Elle n'est pas non plus défavorable aux allemands qui comptent sur les exportations, puisque nous tirons l'euro vers le bas. En l'absence de l'économie française, l'euro pourrait etre plus haut. Nous sommes en quelque sorte les passagers clandestins de l'économie de l'UE. Arrêtons de critiquer le niveau de la monnaie car nous sommes seuls responsables de nos choix de société.
La monnaie n'est pas un bien qu'on produit pour l'échanger. C'est seulement un outil qui facilite les échanges. Le rôle de la banque centrale est de mettre à disposition la quantité de monnaie nécessaire et veillant à ce que les prix restent stables (inflation sous-jacente surtout). C'est pour cette raison que les banques centrales des pays développés sont souvent indépendantes du pouvoir politique.

[Cépajuste]

La monnaie forte est favorable aux pays qui ont un déficit commercial, puisqu'elle permet d'acheter moins cher.

Une monnaie forte facilite les importations à moindre coût, mais elle défavorise les exportations ; il ne faut donc pas considérer cela comme un atout en cas de déficit commercial. Le problème bien connu de l'euro : il s'agit d'une seule monnaie destinée à des pays aux situations variées, ce qui en fait un système mal adapté à tous. La solution serait une meilleure convergence des politiques économiques et une évolution vers le fédéralisme.

[LeGrandNoir]

Tout à fait d'accord, et si le pays est mal géré c'est parce que les français ont trop voté pour la gauche ( RN inclus).

Mince, depuis 70 ans on a très majoritairement des gouvernements de droite au pouvoir, mais tout est la faute des français qui votent trop à gauche, dont le principal parti d'extrême droite.

Sérieux si tu n'as rien d’intelligent à dire ne dis rien au lieu de te ridiculiser.

Tu mens comme d'habitude, mensonge déjà émis par Fonck1 il y a peu. Les gouvernements de la 4ième étaient inclassifiables, des alliances centristes informes pour la plupart.
Depuis 1958:
- droite et centre sous de Gaulle puis Pompidou puis Giscard de 1958 à 1981 soit 23 ans
- gauche 1981-1986 puis 1988-1993 soit 10 ans
- droite en cohabitation de 1986-1988 puis 1993-1995
- droite de 1995 à 1997 (Chirac) puis 2002-2007 (Chirac ) puis 2007-2012 (Sarkozy)
- gauche sous cohabitation de 1997 à 2002
- gauche de 2012 à 2017 sous Hollande
- centre gauche sous Macron depuis 2017

Donc depuis 1958 il y a eu 37 ans de droite et 20 ans de gauche + 8 ans de centre gauche. 37 contre 28 , et c'est loin du "très majoritairement".

[Pierre30]

A l'époque où on devaluait, les importations pesaient beaucoup moins dans la consommation. Aujourd'hui si on devaluait de 10%, c'est une politique de rigueur. Les français perdent 7 à 8 % de pouvoir d'achat et se mettent à épargner à fond. Et on écroule le PIB.

[Cépajuste]

A l'époque où on devaluait, les importations pesaient beaucoup moins dans la consommation.

Oui, mais c'était justement parce qu'on dévaluait. La dévaluation réduisait nos importations qui devenaient plus chères, favorisait nos exportations qui devenaient plus compétitives, et cela permettait d'effacer nos déficits commerciaux. Ce mécanisme qui rééquilibrait nos échanges n'existe plus avec l'euro.

Aujourd'hui si on devaluait de 10%, c'est une politique de rigueur. Les français perdent 7 à 8 % de pouvoir d'achat et se mettent à épargner à fond. Et on écroule le PIB.

C'est ce qui va arriver, de toute façon, même sans dévaluer.

[Mickey]

Bon on va bosser deux jours gratos pour que les retraités puissent se payer un camping car à 500000 boules, mais l'état, qu'est ce qu'il gagne ?

[Cépajuste]

Bon on va bosser deux jours gratos pour que les retraités puissent se payer un camping car à 500000 boules, mais l'état, qu'est ce qu'il gagne ?

Vous oubliez que les retraités ne sont pas non plus épargnés par les projets de Bayrou, avec la suppression de l'abattement de 10 % et la désindexation des retraites.

[Pierre30]

A l'époque où on devaluait, les importations pesaient beaucoup moins dans la consommation.

Oui, mais c'était justement parce qu'on dévaluait. La dévaluation réduisait nos importations qui devenaient plus chères, favorisait nos exportations qui devenaient plus compétitives, et cela permettait d'effacer nos déficits commerciaux. Ce mécanisme qui rééquilibrait nos échanges n'existe plus avec l'euro.

Aujourd'hui si on devaluait de 10%, c'est une politique de rigueur. Les français perdent 7 à 8 % de pouvoir d'achat et se mettent à épargner à fond. Et on écroule le PIB.

C'est ce qui va arriver, de toute façon, même sans dévaluer.

Sauf que ça ne sert à rien car ça n'améliore pas la performance de l'économie. C'est juste des soins palliatifs

[Cépajuste]

Sauf que ça ne sert à rien car ça n'améliore pas la performance de l'économie.

Vous trouvez que la performance de notre économie s'est améliorée depuis 25 ans ?

[Mickey]

Bon on va bosser deux jours gratos pour que les retraités puissent se payer un camping car à 500000 boules, mais l'état, qu'est ce qu'il gagne ?

Vous oubliez que les retraités ne sont pas non plus épargnés par les projets de Bayrou, avec la suppression de l'abattement de 10 % et la désindexation des retraites.

Ah oui c'est extrêmement grave.