Victor a écrit : ↑25 juillet 2025 14:15
Il serait temps que des mesures très fortes soient prises par l'UE et la France.
Sinon ?
Sinon les européens vont finir par voter pour un Trump européen qui va imposer des droits de douane méga élevé avec la Chine.
J'avoue ne pas savoir très bien quelle attitude doit avoir l'UE face à la Chine et aux USA. Un repli sur soi serait sans doute catastrophique et une ouverture totale aussi. Ce sera sans doute entre les deux qu'il faudra choisir et ça impliquera des choix stratégiques douloureux.
Mais monétiser les congés payés devraient peut-on espérer augmenter la croissance d'un chouia.
Pierre30 a écrit : ↑24 juillet 2025 11:39
C'est toujours le sujet du réglage de curseur. Ma boîte avait un problème de pyramide des âges : dans un délai de 6 ans, commencerait une vague de départs importante pour la retraite. Cela mettait en risque la transmission des connaissances au sein des services. La boîte à alors décidé d'anticiper une partie de ces départs pour recruter des jeunes qui se formeraient auprès des anciens avant cette vague de départs attendue.
La boîte à utilisé les ruptures conventionnelles et la possibilité qu'avaient les plus de 50 ans de rester 5 ans (ou 3 ans ?) au chômage sans perte de droits aux indemnités et sans perte de trimestres (la règle a changé et je ne suis plus très sûr des paramètres). 5 ans (ou 3) + une prime de rupture conventionnelle, cela permettait au salarié de cesser le travail 6 à 7 ans avant son droit à la retraite. Le plus souvent c'était 3 à 5 ans, mais les RH arbitraient entre les candidatures.
Ce système abusif coûte cher à la société.
Le nouveau dispositif vise à réduire ces abus et les coûts associés. Bien sûr on trouve des cas compliqués dans lesquels des personnes sont en difficultés. Toute la difficulté est là, mais on est bien obligé de fixer des limites.
Les ruptures conventionnelles ont remplacé les préretraites avec deux différences préjudiciables pour les salariés :
1 ils ne sont plus considérés comme des préretraités et ne sont plus dispensés de rechercher un emploi.
2 ils n’ont plus la garantie d’être indemnisés jusqu’à ce qu’ils partent à la retraite.
Certaines conventions peuvent être avantageuses pour des cadres de grandes entreprises, mais pour le plus grand nombre, ce n’est pas le cas. Ils finissent au RSA à la fin de leurs droits.
Le but n'était pas de remplacer les pré-retraites . C'est juste de l'abus de la part des entreprises et des salariés.
Modifié en dernier par Pierre30 le 25 juillet 2025 22:00, modifié 1 fois.
La guerre au MO peut être rapprochée des populistes et de Trump en particulier. Sans Trump, Netanyahou ne serait pas allé aussi loin.
Cette guerre génère de la prudence chez les investisseurs et incite le consommateur à épargner. L'Europe se sent le dernier rempart des démocraties et de l'état de droit. La menace pèse.
Cépajuste a écrit : ↑25 juillet 2025 11:35
Les ruptures conventionnelles ont remplacé les préretraites avec deux différences préjudiciables pour les salariés :
1 ils ne sont plus considérés comme des préretraités et ne sont plus dispensés de rechercher un emploi.
2 ils n’ont plus la garantie d’être indemnisés jusqu’à ce qu’ils partent à la retraite.
Certaines conventions peuvent être avantageuses pour des cadres de grandes entreprises, mais pour le plus grand nombre, ce n’est pas le cas. Ils finissent au RSA à la fin de leurs droits.
Le but n'était pas de remplacer les pré-retraites . C'est juste de l'abus de la part des entreprises et des salariés.
Je pense au contraire que la rupture conventionnelle a été faite pour permettre aux entreprises de continuer à se débarrasser de leurs vieux salariés alors que la fin des préretraites était programmée.
Le but était de donner de la souplesse au systeme en permettant une séparation 'à l'amiable' sans faute professionnelle et sans prud'hommes. Le salarié recevait une prime de départ négociée et avait droit au chômage après la période équivalente à la prime. Donc moins cher pour le système.
Mais il ne s'agissait pas de faire des PSE déguisés aux frais de l'état.
Pierre30 a écrit : ↑26 juillet 2025 10:12
Le but était de donner de la souplesse au systeme en permettant une séparation 'à l'amiable' sans faute professionnelle et sans prud'hommes. Le salarié recevait une prime de départ négociée et avait droit au chômage après la période équivalente à la prime. Donc moins cher pour le système.
Mais il ne s'agissait pas de faire des PSE déguisés aux frais de l'état.
C’est forcément aux frais de l’état lorsque l’on permet une indemnisation de départs négociés.
À l’époque, de nombreux commentateurs ont remarqué la concomitance avec la fin des préretraites. Ce n’était pas assumé mais l’arrière-pensée est évidente.
Pierre30 a écrit : ↑26 juillet 2025 10:12
Le but était de donner de la souplesse au systeme en permettant une séparation 'à l'amiable' sans faute professionnelle et sans prud'hommes. Le salarié recevait une prime de départ négociée et avait droit au chômage après la période équivalente à la prime. Donc moins cher pour le système.
Mais il ne s'agissait pas de faire des PSE déguisés aux frais de l'état.
C’est forcément aux frais de l’état lorsque l’on permet une indemnisation de départs négociés.
À l’époque, de nombreux commentateurs ont remarqué la concomitance avec la fin des préretraites. Ce n’était pas assumé mais l’arrière-pensée est évidente.
Pierre30 a écrit : ↑26 juillet 2025 10:12
Le but était de donner de la souplesse au systeme en permettant une séparation 'à l'amiable' sans faute professionnelle et sans prud'hommes. Le salarié recevait une prime de départ négociée et avait droit au chômage après la période équivalente à la prime. Donc moins cher pour le système.
Mais il ne s'agissait pas de faire des PSE déguisés aux frais de l'état.
C’est forcément aux frais de l’état lorsque l’on permet une indemnisation de départs négociés.
L'état a surtout intérêt à ce que les entreprises embauchent et produisent. Pour ça il ne faut pas trop contraindre.
Dans le cas des départs négociés après 50 ans il y avait des abus puisque des gens s'offrent des vacances aux frais de la princesse.
À l’époque, de nombreux commentateurs ont remarqué la concomitance avec la fin des préretraites. Ce n’était pas assumé mais l’arrière-pensée est évidente.
Dans certaines limites tout de même. Ce qui a peut être été jugé acceptable un moment, peut ne plus l'être lorsque les circonstances changent ou lorsqu'il y a trop d'abus.
Victor a écrit : ↑25 juillet 2025 14:15
Il serait temps que des mesures très fortes soient prises par l'UE et la France.
Sinon ?
Sinon les européens vont finir par voter pour un Trump européen qui va imposer des droits de douane méga élevé avec la Chine.
J'avoue ne pas savoir très bien quelle attitude doit avoir l'UE face à la Chine et aux USA. Un repli sur soi serait sans doute catastrophique et une ouverture totale aussi. Ce sera sans doute entre les deux qu'il faudra choisir et ça impliquera des choix stratégiques douloureux. Mais monétiser les congés payés devraient peut-on espérer augmenter la croissance d'un chouia.
En relançant la consommation de produits made in China ou made in Europe (mais pas made in France) ?
Honnêtement la consommation n'est pas le problème numéro 1 de notre économie.
Notre problème numéro 1 c'est la production made in France.
Il ne faut pas se tromper de priorité.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
papibilou a écrit : ↑25 juillet 2025 17:35
J'avoue ne pas savoir très bien quelle attitude doit avoir l'UE face à la Chine et aux USA. Un repli sur soi serait sans doute catastrophique et une ouverture totale aussi. Ce sera sans doute entre les deux qu'il faudra choisir et ça impliquera des choix stratégiques douloureux. Mais monétiser les congés payés devraient peut-on espérer augmenter la croissance d'un chouia.
En relançant la consommation de produits made in China ou made in Europe (mais pas made in France) ?
Honnêtement la consommation n'est pas le problème numéro 1 de notre économie.
Notre problème numéro 1 c'est la production made in France.
Il ne faut pas se tromper de priorité.
En tous cas ce n'est pas avec les droits de douane que nous a imposé Trump et que Van Der Leyen n'a pas eu la capacité de faire reculer que l'UE progressera.
Victor a écrit : ↑28 juillet 2025 13:16
En relançant la consommation de produits made in China ou made in Europe (mais pas made in France) ?
Honnêtement la consommation n'est pas le problème numéro 1 de notre économie.
Notre problème numéro 1 c'est la production made in France.
Il ne faut pas se tromper de priorité.
En tous cas ce n'est pas avec les droits de douane que nous a imposé Trump et que Van Der Leyen n'a pas eu la capacité de faire reculer que l'UE progressera.
C'est bien de penser à l'UE, mais c'est aussi très bien de penser à la France.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
En tous cas ce n'est pas avec les droits de douane que nous a imposé Trump et que Van Der Leyen n'a pas eu la capacité de faire reculer que l'UE progressera.
C'est bien de penser à l'UE, mais c'est aussi très bien de penser à la France.
Déjà que l'UE ne pèse pas lourd face à Trump, alors la France !!!
Victor a écrit : ↑28 juillet 2025 19:24
C'est bien de penser à l'UE, mais c'est aussi très bien de penser à la France.
Déjà que l'UE ne pèse pas lourd face à Trump, alors la France !!!
La France comme tout pays a ses intérêts à défendre.
Cela paraît basique comme réflexion, mais je suis certain que beaucoup ne le comprennent même pas.
Prenons l'exemple d'un député européen français. Ne doit-il pas défendre l'intérêt de la France au parlement européen ?
Parce que les polonais, les allemands, les italiens, les hongrois, etc. ne vont pas défendre l'intérêt de la France.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Victor a écrit : ↑28 juillet 2025 13:16
En relançant la consommation de produits made in China ou made in Europe (mais pas made in France) ?
Honnêtement la consommation n'est pas le problème numéro 1 de notre économie.
Notre problème numéro 1 c'est la production made in France.
Il ne faut pas se tromper de priorité.
En tous cas ce n'est pas avec les droits de douane que nous a imposé Trump et que Van Der Leyen n'a pas eu la capacité de faire reculer que l'UE progressera.
Et alors ??? c'est le consommateur américain qui va se les coltiner en majeure partie ces droits , l'amerloc qui boit du Champagne ou bon bordeaux et qui se paye des berlines Allemande ,n'est pas à 1000 US$ près
papibilou a écrit : ↑28 juillet 2025 19:34
Déjà que l'UE ne pèse pas lourd face à Trump, alors la France !!!
La France comme tout pays a ses intérêts à défendre.
Cela paraît basique comme réflexion, mais je suis certain que beaucoup ne le comprennent même pas.
Prenons l'exemple d'un député européen français. Ne doit-il pas défendre l'intérêt de la France au parlement européen ?
Parce que les polonais, les allemands, les italiens, les hongrois, etc. ne vont pas défendre l'intérêt de la France.
Ce député doit effectivement défendre les intérêts de la France à l'intérieur de l'UE. En revanche, tous les européens doivent faire bloc face aux blocs adverses, Chine, USA.