Non chaque pays n'est pas libre sur ses politiques budgétaires et fiscales. Chaque pays se doit de soumettre sa feuille de route à la commission qui la valide ou non lors de chaque semestre Européen. Chaque pays (en déficit supérieur à 3% ou avec une dette supérieure à 60%) se doit de respecter des règles budgétaires précises, austéritaires en l'occurrence, qui visent à faire des économies sur les dépenses prioritairement. Le pacte de responsabilité et les "amendements" ultérieurs ne laissent pas vraiment de choix concernant la méthode à appliquer pour réduire les déficits et les pays peuvent faire l'objet de procédures disciplinaires en cas d'imposition jugée subjectivement trop forte par les commissaires (la France a déjà subi ce genre de critique d'ailleurs, en étant invitée à réduire la pression fiscale sur les entreprises et particuliers).papibilou a écrit : ↑15 août 2025 19:08
Très subjectif. La même taxation sera perçue comme douloureuse par certains et d'autres avec des moyens équivalents l'accepteront comme justifiée. Je n'en veux pour preuve que la réaction de certains retraités aisés quand Macron a augmenté leur CSG.
Il n'y a pas de politique de classe dont l'UE serait responsable. Chaque pays est libre de son mode d'imposition à peu de choses près.
Et l'imposition reste croissante avec les revenus. Seul bémol, les ultra riches qui bénéficient du fait que l'argent circule mondialement. Mais ça reste une toute petite minorité.
Quant à l'imposition, elle est relativement croissante avec les revenus car, comme vous l'avez dit, la courbe s'effondre à partir d'un certain seuil et cela sans même parler du taux d'imposition des entreprises qui ne reflète pas les bénéfices réels faits dans l'hexagone. Les plus gros groupes ont les moyens d'être moins imposés que le coiffeur du coin. Mais quoi qu'il en soit les taxations pèsent plus sur les budgets des plus pauvres que sur ceux des plus aisés.