Comment faire face à la perte d'un proche ?

[Lorenzo]

Bonjour tout le monde,

La perte d'un proche est toujours une épreuve difficile et douloureuse. Je ne dis pas que c'est mon cas actuellement, mais j'aimerais aborder le sujet sur comment surmonter psychologiquement à cette situation. Comment faire son deuil et le fait de garder des souvenirs ou de se créer des souvenirs aide-t-il vraiment à se reconstruire ?

[scorpion3917]

Bonjour tout le monde,

La perte d'un proche est toujours une épreuve difficile et douloureuse. Je ne dis pas que c'est mon cas actuellement, mais j'aimerais aborder le sujet sur comment surmonter psychologiquement à cette situation. Comment faire son deuil et le fait de garder des souvenirs ou de se créer des souvenirs aide-t-il vraiment à se reconstruire ?

Je traverse ce moment très douloureux par la perte de mon frère survenue le 31 janvier de cette année.
Il n'avait que 54 ans et plein de projets dans la tête.
C'est une partie de soi qui part, qui meure et ne reviendra plus.
Seul le temps qui passe peut atténuer le chagrin.

On ne s'en remet jamais vraiment.
Chacun a sa méthode.
En fait il y a phases.
La tristesse
La colère
L'acceptation.

D'aucuns se refugient dans la foi, la religion, l'espérance de se retrouver....
D'autres entrent en dépression....

Cela dépend de beaucoup de choses et du lien affectif.....

C'est en tout cas une douleur inexprimable, un tsunami indescriptible, la pire des choses .....
La séparation définitive est une souffrance de l'âme, la pire de toutes les souffrances jusqu'au moment de L'acceptation qui elle peut prendre des années où ne jamais arriver.

[Agnostirex]

Il y a un texte que j'ai toujours beaucoup aimé sur le thème de la mort qui ne supprime pas l'amour.

La mort n’est rien – Canon Henry Scott-Holland, traduction d’un extrait de The King of Terrors, sermon sur la mort, 1910.

La mort n’est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou
triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.

[Patchouli38]

Bonjour Lorenzo, le 15 mars 2023, j'ai eu la douleur de perdre mon mari, il avait 66 ans. J'ai cru que l'on arrachait une partie de moi.
Ma cheffe m'avait proposé un arrêt-maladie que j'ai refusé. J'ai repris le travail 3 semaines après l'enterrement. A quoi bon resté chez soi à broyer du noir ? Autant être au boulot car le travail m'a obligé à me concentrer sur autre chose.

Pendant 2 ans, je me suis laissée aller côté bouffe, je mangeais n'importe quoi (beaucoup de fromages, de beurre, et de produits sucrés) que j'ai failli choper le foie gras.

Et j'ai aussi une fille de 22 ans, atteinte d'un trouble psy (bordeline). Je m'en suis sortie pour elle.

Pour compenser la douleur, j'ai toujours en tête la phrase que m'avait dit mon mari 3 mois avant sa mort "quand c'est l'heure, c'est l'heure. Il faudra pleurer un grand coup puis continuer à vivre". Je crois également à une vie après la mort. La vie sur terre n'est qu'un passage permettant à l'âme d'évoluer. Bref, nous sommes des chenilles, seul notre corps meurt mais l'âme est éternelle.

Je parle aussi presque tous les jours à mon mari, quand je suis seule. Je lui raconte ma journée, la pluie et le beau temps, des nouvelles de la famille, etc., etc.