Victor a écrit : ↑03 septembre 2025 17:28
Patchouli38 a écrit : ↑03 septembre 2025 10:35
Il faudrait également s'interroger sur le motif de ces arrêts, non ?
L'article stipule bien que l'enseignante n'a reçu aucun soutien, ni de son école, ni du maire de sa ville.
Au lieu d'attaquer le mal à la racine, c'est à dire, condamner ces actes ignobles, ils ont préféré la muter.
Bientôt vous allez nous expliquer que c'était au maire de cette toute petite commune ou à l'EN de retrouver le corbeau !
Faut arrêter avec ce genre de délires, patchouli.
C'est à la police de mener les enquêtes pas à un maire ou à l'EN.
L'EN a déjà suffisamment à faire et un maire d'une petite commune doit déjà s'occuper d'une foule de choses.
Donc arrêtons, svp.
L'EN lui a proposé une mutation, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire d'autre ?
En France, on a un grave problème et vos propos le montrent bien, on demande toujours à des institutions de résoudre des problèmes qui ne sont pas de leur ressort.
Est-ce la faute de l'EN s'il y a des français homophobes ?
De même est-ce la faute du maire s'il y a un corbeau homophobe dans sa commune ?
""Dans l'histoire de Caroline, je décris son parcours à l'école, où elle est directrice et enseignante, et où elle a subi de la part d'un corbeau plusieurs tags homophobes, ainsi que des menaces de mort, dans la boîte aux lettres de l'école, qui lui sont destinées en raison de son orientation sexuelle. Elle me décrit surtout l'absence de soutien de sa hiérarchie, le fait qu'elle se sente seule, et la difficulté de reprendre pied après ces événements."
Au départ, ces messages haineux l'ont "énormément blessée évidemment". "Mais dans un premier temps, au tout début, elle avait une certaine confiance dans l'enquête et dans la réaction de sa hiérarchie par rapport à ça. Elle est, au début, très peu intervenue : l'affaire n'a pas été tout de suite médiatisée, parce qu'elle avait confiance. Et puis, petit à petit, ça l'a fortement affectée." Dans le village, elle explique n'avoir reçu "strictement aucun soutien", ou bien "des soutiens de façade de la mairie ou de l'inspection de circonscription". "Elle avait le sentiment que son affaire gênait, et que la municipalité communiquait sur le fait que ça donnait une mauvaise image du village, donc elle se sentait vraiment très seule."
"On lui a demandé ce qu'elle avait pu faire pour qu'un corbeau s'en prenne à elle"
Du côté de sa hiérarchie, la réaction n'a pas non plus été à la hauteur, selon Christophe Tardieux. "Elle a été plus que lâchée : elle a été pointée du doigt.
On a tout fait pour qu'elle se sente coupable de quelque chose. On a commencé par essayer de la déplacer de force, elle a dû se battre, et c'est là qu'il y a eu une médiatisation. Elle ne voulait pas, en tant que victime, être déplacée. Puis elle a eu des remarques désobligeantes de son inspection : on lui a demandé très clairement ce qu'elle avait pu faire pour qu'un corbeau s'en prenne à elle, comme si elle était responsable de quelque chose."
"Derrière ça, elle a sombré en dépression, elle a pris un traitement médicamenteux, elle a été hospitalisée. Elle a demandé, comme c'était son droit, à avoir un dossier RQTH, pour avoir des facilités pour se soigner. Ça lui a été refusé par l'Éducation nationale. Ça a été une grande claque pour elle."
De son côté, le ministère, qui vient d'annoncer une enquête administrative menée par l'Inspection générale de l'éducation, assure qu'il y a eu des mesures d'accompagnement, un signalement au procureur, et des dispositifs de soutien. Des annonces qui agacent Christophe Tardieux. "Forcément, il va y avoir beaucoup de communication de la part d'Éducation nationale. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que quand la bande dessinée est parue, la seule réaction de l'Éducation nationale, ça a été de porter plainte contre la bande dessinée. Ça vous montre le degré d'implication de l'Éducation nationale dans cette affaire. Ils ont tout fait pour écraser Caroline et malheureusement, ils ont réussi."
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... er-2896164
Une mutation ne résout pas le problème. Elle est victime, pas coupable. La muter, cela aurait été une manière de se débarrasser "du problème". Elle demandait simplement un soutien et un accompagnement qu'elle n'a jamais eu, au contraire, on l'a montré du doigt.
"Elle avait déjà attenté à sa vie ces derniers mois
Mais le mal est fait. En arrêt de travail depuis la rentrée dernière, la directrice d’école vit très mal cette situation. Selon nos informations, elle avait déjà attenté à sa vie ces derniers mois, avant l’issue fatale de ce 1er septembre. « Ce
tte histoire de corbeau l’avait placée dans une position de grande fragilité, raconte Remedium. Et dernièrement il y a eu une accumulation de plusieurs événements qui ont renforcé son sentiment d’injustice. D’abord le classement sans suite de sa plainte, et puis la promotion de l’inspectrice de l’éducation nationale qui, selon elle, ne l’avait pas vraiment soutenue tout au long de cette affaire. Il y a un message dans le fait qu’elle ait choisi cette date de la rentrée pour se donner la mort. »
https://www.leparisien.fr/societe/homos ... S7LLVZ4.ph
On ne suicide pas comme ça, il y a une réelle souffrance et la muter, c'était une manière de se débarrasser d'elle, elle et sa souffrance, au lieu de la soutenir.
Vu qu'il y a une enquête administrative, on en saura plus sur le sujet.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells