ha oui, j'avais oublié, les rendez vous fantomas.
A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
- Fonck1
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
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- Elam
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
En l'occurrence, la baisse des impôts n'a pas profité à tout le monde et certainement pas de la même manière parmi les gens impactés. Un petit exemple. En 2023 les 10% les plus aisés ont vu leur pouvoir d'achat augmenter d'environ 280 euros. La moyenne des Français a perdu 50 euros. Les 10% les plus pauvres ont perdu 290 euros.jeandu53 a écrit : ↑29 août 2025 14:10
Alors effectivement, on constate que, depuis son élection en 2017, la part des prélèvements obligatoires dans le PIB a un peu baissé, cependant que le taux de dépenses publiques est resté à peu près stable. D'où les déficits accrus...
En résumé, il y a des baisses d'impôts qui ont profité à tout le monde (et il faut être sacrément tordu pour imaginer que la suppression de la taxe d'habitation a profité aux riches) et certaines baisses de dépenses publiques ont été compensées par d'autres hausses qui ont largement profité aux classes moyennes (augmentation de la prime d'activité, revalorisations des fonctionnaires et des retraites, bouclier tarifaire, etc.).
Et vous trouvez qu'il y a là une tendance ultralibérale ? Si le taux de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires avait baissé de 8 ou 10 points pour retrouver la moyenne européenne, on aurait pu (et encore) parler d'ultralibéralisme. Mais là, on n'en est loin, vu qu'après 8 ans de macronisme, la France demeure la championne du monde des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires. Milei et Thatcher peuvent être qualifiés d’ultralibéraux, mais pas Macron...
Voilà la politique Macronienne illustrée par des chiffres.
De plus, pour ce qui a trait aux hausses soulignées, il ne faut pas oublier dans quel contexte particulier elles ont eu lieu. A savoir l'épisode des gilets jaunes. Elles étaient contraintes et ne résultaient pas d'une volonté initiale de l'exécutif.
Pour les revalorisations des fonctionnaires et des retraites, comme dit plus haut, cela est un très mauvais exemple car précisément ces catégories ont perdu du pouvoir d'achat car l'indexation (normalement automatique) n'a pas suivi l'inflation. Il n'y avait là aucun cadeau de la part du gouvernement, si ce n'est la dernière revalorisation à l'égard des retraités qui était sans doute plus d'ordre électoraliste.
Pour le bouclier tarifaire, il est apparu en 2022 (année des présidentielles, il y a toujours de tels cadeaux les années d'élections importantes) et il a disparu depuis. Il a contribué à creuser la dette et ce sont désormais d'autres aides sociales qui sont menacées durablement pour tenter de couvrir les "réparations" dues à cette aide temporaire.
Quant à l'ultralibéralisme, il faut vivre dans le contexte de votre société. L'argument qui voudrait qu'il ne pourrait résulter qu'en la baisse de 8 à 10 points dans les Po et dépenses publiques est aussi mauvais que celui qui dit que si les israéliens avaient réellement de mauvaises intentions, alors ils auraient tué des millions de Palestiniens rapidement.
En l'occurrence, non ils ne pouvaient pas, de la même façon que Milei, Tatcher et Macron n'auraient pas pu baisser drastiquement les Po et sabrer dans les dépenses parce qu'alors ils n'auraient pas pu finir la fin de leur mandat vu l'attachement du peuple Français à son modèle social et sa propension à manifester son mécontentement.
Lorsque l'on tire sur une corde, on n'exerce pas la même force selon qu'elle soit résistante ou très fine. Macron est un ultralibéral et il a fait le maximum qu'il pouvait faire sans que la corde ne rompe.
- Elam
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
Non je n'ai jamais dit que la taxe d'habitation frappait les plus pauvres en proportion de leurs revenus vu que les plus pauvres en étaient exonérés. Elle frappait davantage la classe moyenne en porpotion de ses revenus même si en valeur les plus aisés y contribuaient le plus.jeandu53 a écrit : ↑29 août 2025 14:36
Il faudrait savoir ! Je croyais que le caractère juste ou injuste d'un impôt devait s'apprécier au regard du pourcentage des revenus qu'il frappe ? Par exemple, à gauche, vous êtes les premiers à dire que la TVA est un impôt injuste car elle frappe davantage les plus pauvres en pourcentage de leurs revenus... Là, vous admettez bien que la taxe 'd'habitation frappait davantage les plus pauvres en proportion de leurs revenus... Il faut savoir, aussi, que la taxe d'habitation était en général plus élevée dans les communes pauvres que dans les communes riches... Donc il faut bien admettre que la suppression de la taxe d'habitation était une mesure tout à fait sociale. Qu'elle ait créé des problèmes de financement, oui. Notons qu'elle a entraîné une hausse de la taxe foncière, qui pour le coup, ne touche que les gens qui ont les moyens d'êtres propriétaires. Mais en tout état de cause, la suppression de la taxe d'habitation n'a rien de libéral et n'a rien d'un cadeau aux riches.
La suppression de la taxe d'habitation n'était pas une mesure sociale pour la simple et bonne raison que les classes moyennes qui ont gagné du pouvoir d'achat suite à sa suppression, l'ont immédiatement reperdu suite à diverses mesures visant à dérembourser, durcir les conditions d'accès, réduire des aides auxquelles elle pouvait prétendre et qui ont servi à payer le coût de la suppression. Tandis que les plus aisés n'ont eu que le gain de sa suppression et n'ont pas été impactés par les différentes mesures austéritaires qui ont suivi.
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
Vous m'expliquerez comment la taxe d'habitation pouvait être payée par 30 millions de foyers alors que c'était, au moment de sa suppression, à peu près le nombre de foyers qu'il y avait en France.
Vous confondez deux choses. En réalité, il y avait environ 20 millions de foyers qui devaient s'en acquitter, soit les 2/3. Mais 30 millions de résidences étaient concernées, ce qui n'est pas la même chose, puisqu'il y a des multipropriétaires. Il y avait donc 1/3 des foyers (généralement les plus précaires) qui n'avaient pas à supporter de taxe d'habitation et qui n'ont rien gagné avec cette mesure mais qui ont par-contre perdu avec les mesures visant à récupérer ces sommes par d'autres moyens.
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
Vous vous focalisez trop sur les plus précaires. La France c'est un pays de classes moyennes. C'est aux classes moyennes qu'il faut avant tout penser.Elam a écrit : ↑03 septembre 2025 20:19Vous m'expliquerez comment la taxe d'habitation pouvait être payée par 30 millions de foyers alors que c'était, au moment de sa suppression, à peu près le nombre de foyers qu'il y avait en France.
Vous confondez deux choses. En réalité, il y avait environ 20 millions de foyers qui devaient s'en acquitter, soit les 2/3. Mais 30 millions de résidences étaient concernées, ce qui n'est pas la même chose, puisqu'il y a des multipropriétaires. Il y avait donc 1/3 des foyers (généralement les plus précaires) qui n'avaient pas à supporter de taxe d'habitation et qui n'ont rien gagné avec cette mesure mais qui ont par-contre perdu avec les mesures visant à récupérer ces sommes par d'autres moyens.
Faire en sorte qu'elles ne se paupérisent pas. Faire en sorte qu'elles puissent s'enrichir. Faire redémarrer l'ascenseur social via une politique qui dynamise l'économie et les entreprises.
En se focalisant sur les plus précaires, on casse le moteur de l'économie.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: A l’université d’été du Medef, Jordan Bardella peine à gagner la confiance des patrons
c'était la théorie du ruissellement ,,,, sauf que la drouaaaaaattte(RN inclu) s'en est foutu plein les fouilles ,,, le ruissellement s'est transformé en pipi de chatVictor a écrit : ↑03 septembre 2025 21:42Vous vous focalisez trop sur les plus précaires. La France c'est un pays de classes moyennes. C'est aux classes moyennes qu'il faut avant tout penser.Elam a écrit : ↑03 septembre 2025 20:19
Vous m'expliquerez comment la taxe d'habitation pouvait être payée par 30 millions de foyers alors que c'était, au moment de sa suppression, à peu près le nombre de foyers qu'il y avait en France.
Vous confondez deux choses. En réalité, il y avait environ 20 millions de foyers qui devaient s'en acquitter, soit les 2/3. Mais 30 millions de résidences étaient concernées, ce qui n'est pas la même chose, puisqu'il y a des multipropriétaires. Il y avait donc 1/3 des foyers (généralement les plus précaires) qui n'avaient pas à supporter de taxe d'habitation et qui n'ont rien gagné avec cette mesure mais qui ont par-contre perdu avec les mesures visant à récupérer ces sommes par d'autres moyens.
Faire en sorte qu'elles ne se paupérisent pas. Faire en sorte qu'elles puissent s'enrichir. Faire redémarrer l'ascenseur social via une politique qui dynamise l'économie et les entreprises.
En se focalisant sur les plus précaires, on casse le moteur de l'économie.