papibilou a écrit : ↑08 septembre 2025 13:53
Et la question serait quoi ?
Je demande ça parce que nous n'avons surement pas besoin de l'immigration illégale, mais l'immigration légale reste indispensable.
De même, si on regarde les français aujourd'hui, un certain nombre sont des migrants légaux dont nous avons ou avons eu besoin et parmi eux il y a 2 groupes distincts:
- ceux qui sont parfaitement intégrés et que rien ou presque ne distingue du reste de la population,
- ceux qui ne le sont pas (intégrés) et cette lacune, car c'en est une et sacrément importante, se doit d'être comblée et en ce cas, la responsabilité et l'initiative pour y remédier appartiennent à la France autant qu'à ces migrants.
Un référendum me parait donc compliqué selon les migrants dont on veut parler.
Non, c'est très simple.
Sur le fondement de l'article 11, le président propose un plan global sur l'immigration, visant à davantage de fermeté.
Ce plan pourrait contenir de nombreuses mesures, par exemple :
- suppression du droit du sol,
- redéfinition de la laïcité, avec adoption d'un principe simple : "nul ne peut se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes", ceci afin d'en finir une bonne fois pour toutes avec les revendications religieuses diverses et variées qu'on ne sait jamais comment traiter de peur d'être accusé de discrimination ou d'atteinte à la liberté religieuse,
- suppression de la double nationalité,
- rétablissement des contrôles aux frontières (donc dénonciation des Accords de Schengen),
- rétablissement du délit de séjour illégal sur le territoire français : ce délit sera sanctionné par une peine d'enfermement à durée indéterminée (qui durera donc autant que durera le maintien en situation irrégulière sur le territoire français),
- simplification drastique des procédures d'expulsion : on part du principe que le seul droit d'un clandestin est de rentrer dans son pays, donc on en finit avec une législation qui offre aux clandestins tout un tas de recours, et qui donne du boulot inutile aux magistrats et aux flics,
- suppression de la législation sur les mineurs isolés (un clandestin mineur doit être traité comme un adulte clandestin : s'il a été assez grand pour faire le voyage dans un sens, il sera assez grand pour faire le voyage dans l'autre sens),
- mise en place d'une filière d'immigration choisie, à l'image de ce qui se passe au Canada, et qui permet à la France de choisir ses immigrés selon leur diplôme et leur origine,
- suppression des subventions publiques aux associations d'aides aux clandestins,
- dénonciation de la Convention européenne des droits de l'homme,
- dénonciation de toutes les conventions sur le droit d'asile.
Liste non exhaustive, bien sûr.
On explique aux Français que ces mesures sont nécessaires si on veut vraiment lutter contre la submersion migratoire, et que le recours au référendum est motivé :
- par le blocage à l'AN,
- par la nécessité de contourner le CC qui, au nom de principes fumeux sortis de son chapeau, trouverait matière à censurer la plupart des mesures proposées,
- par le fait que certaines des mesures proposées pourraient heurter certains principes communément admis en Occident et fondés sur les Droits de l'homme, qu'il importe donc que les électeurs se positionnent directement sur ce point.
Après les Français choisissent. Ils disent oui, ils disent non. S'ils disent non, c'est qu'ils auront fait le choix de ne rien changer, ce sera dommage, mais il faudra l'accepter. Et s'ils disent oui, il faudra l'accepter aussi.