Une vidéo dans laquelle un chercheur au CNRS spécialisé dans les dettes souveraines et les liens entre les états et les marchés financiers explique la dette publique, son fonctionnement, ses financement, ses liens avec le monde de la finance, ses instrumentalisations de la part du monde politique pour faire croire à des trucs faux parce que personne n'y pipe rien, etc.
Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017
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Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017
Non non ..c'est ce que je touche ....Tu connais le tarif pour les agriculteurs ?Fonck1 a écrit : ↑23 septembre 2024 10:34le problème n'est pas ce que tu touches, le problème, c'est ce que tu as cotisé.mic43121 a écrit : ↑23 septembre 2024 09:31 Quoi que je lise sur cette affirmation ...je suis hors sujet ..
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Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017
J'adhère au moins à sa conclusion: on se dirige vers des chocs sociaux graves.Mesoke a écrit : ↑17 septembre 2025 15:18 Une vidéo dans laquelle un chercheur au CNRS spécialisé dans les dettes souveraines et les liens entre les états et les marchés financiers explique la dette publique, son fonctionnement, ses financement, ses liens avec le monde de la finance, ses instrumentalisations de la part du monde politique pour faire croire à des trucs faux parce que personne n'y pipe rien, etc.
J'irais même un peu plus loin, puisqu'il a évoqué le QE de la BCE et, comme Mélenchon, une fois n'est pas coutume, je serais favorable à une augmentation de ce QE et repousserais le paiement des intérêts de la dette détenue par la BCE aux calendes grecques.
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Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017
SOURCE : LE FIGARORetraités : la France est-elle vraiment le paradis des seniors que décrit le Financial Times ?
Le modèle français de solidarité intergénérationnelle est mis à rude épreuve par l’évolution démographique, le nombre d’actifs pour chaque retraité étant passé en France de 4 dans les années 1960 à 1,7 aujourd’hui.
DÉCRYPTAGE - Un graphique du quotidien britannique a récemment enflammé les réseaux : la France serait l’un des rares pays où les retraités gagnent plus que les actifs. La réalité, plus nuancée, révèle un modèle social solide mais en pleine mutation.
«La France et la Grande-Bretagne sous l’emprise des retraités». C’est par ce titre sans détour que John Burn-Murdoch, chroniqueur du Financial Times, résumait ce week-end l’un des principaux maux qui rongent, selon lui, les deux rives de la Manche : un modèle budgétaire façonné par et pour les plus de 65 ans. Chiffres à l’appui, il affirme notamment que nulle part ailleurs en Occident les retraités ne vivent aussi confortablement qu’en France. L’un des graphiques, abondamment relayé sur les réseaux sociaux, suggère en particulier que l’Hexagone serait l’un des seuls pays développés où les retraités disposeraient de revenus supérieurs à la population en âge de travailler. Qu’en est-il réellement ?
«Les retraités français ont désormais des revenus supérieurs à la population en âge de travailler», affirme le quotidien britannique. Financial Times
Abondamment traitée dans nos pages, la «guerre des générations» qui déchire la toile, et qu’alimente le marasme politique et économique ambiant, se mène, bien souvent, à coups de chiffres et de graphiques mal interprétés. En l’occurrence, celui publié par le quotidien britannique est discutable : selon le rapport de juin 2024 du Conseil d’orientation des retraites (COR), le niveau de vie moyen des retraités français – qui correspond aux revenus disponibles pour consommer et épargner – atteignait 2188 euros par mois en 2021, contre 2428 euros pour les actifs. Même en prenant en compte les loyers imputés (c’est-à-dire en intégrant l’avantage économique lié au fait d’être propriétaire), le niveau de vie moyen des retraités en 2021 atteignait 105 % de celui de l’ensemble de la population, mais demeurait inférieur à celui des actifs (107,6 %).
«Mieux lotis qu’ailleurs»
«C’est un fait que les retraités français sont dans l’ensemble mieux lotis qu’ailleurs, concède cependant Jacques Pelletan, économiste et professeur à l’université Paris VIII, mais il serait abusif de parler d’exception française». Les derniers chiffres de l’OCDE en témoignent : selon l’organisation, le niveau de vie des plus de 65 ans s’élevait en 2022 à près de 94 % de celui de l’ensemble de la population française, soit moins qu’en Italie (99 %), en Espagne (97 %), ou qu’au Portugal (97 %). «On peut en revanche parler d’un modèle latin, plus solidaire, propre aux pays du sud de l’Europe, poursuit Jacques Pelletan. Le contrat social y répartit en quelque sorte le pouvoir d’achat sur l’ensemble de la vie : on cotise davantage pendant la période active, pour vivre plus confortablement une fois à la retraite.»
Si ce modèle de solidarité intergénérationnelle est mis à rude épreuve par l’évolution démographique, le nombre d’actifs pour chaque retraité étant passé en France de 4 dans les années 1960 à 1,7 aujourd’hui, il permet à l’Hexagone d’afficher l’un des taux de pauvreté des séniors les plus bas de l’OCDE : seulement 6,1 %, contre plus de 25 % dans les pays baltes, 15 % au Royaume-Uni ou encore 14 % en Allemagne. «Sans redistribution, le taux de pauvreté des retraités français bondirait à 13 %, fait valoir Paul Barbier, secrétaire général adjoint de l’UCR FO. Alors oui, il y a une spécificité française, et c’est heureux !»
Un modèle fragile
Contrairement à la France, qui fonctionne sur un système par répartition, dans lequel les actifs financent directement les pensions des retraités, plusieurs pays à la richesse par habitant plus élevée, comme la Suède, les Pays-Bas ou le Danemark, ont opté, au moins en partie, pour un système par capitalisation. Résultat : des écarts considérables entre pensionnés. «Dans ces pays, la retraite publique est très faible et doit être complétée par un système par capitalisation très généreux, explique Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Si vous avez fait carrière dans une grande entreprise, si vous êtes cadre, vous vous en sortez très bien, souvent mieux qu’en France. Mais si vous avez connu des interruptions de carrière ou touché des salaires modestes, la retraite devient vite précaire, car aucun revenu minimal n’est garanti.»
Mais «l’exception latine», applicable à la France, pourrait ne pas durer. Après avoir fortement progressé depuis 1970 pour atteindre un niveau peu ou prou équivalent à celui de l’ensemble de la population, le niveau de vie relatif des retraités s’est stabilisé à partir des années 1990 et accuse un net décrochage depuis quelques années. «Ce que ne montre pas ce graphique, c’est que depuis quinze ans les transferts dont bénéficient les plus de 65 ans ont augmenté moins vite que la croissance du PIB», explique Jacques Pelletan. Autrement dit, un retraité ponctionne moins aujourd’hui qu’hier sur la richesse collective. «En parallèle, ils contribuent plus qu’auparavant, notamment via le mécanisme de contribution sociale généralisée (CSG)», poursuit l’économiste. Après avoir culminé à 106 % de la moyenne nationale en 2014, le niveau de vie des retraités français devrait ainsi retomber à 83 % en 2070, des valeurs proches de celles des années 1980, selon le COR. Une perspective peu réjouissante pour les actifs d’aujourd’hui.
En résumé : les retraités actuels sont effectivement des privilégiés (par rapport aux actifs et par rapport à leurs homologues étrangers), mais ça pourrait ne pas durer. Cette évolution à venir montre bien que les boomers sont et demeureront historiquement des privilégiés. Ce sont bien les actifs d'aujourd'hui qui souffrent de devoir financer un onéreux système de retraites et qui souffriront encore plus quand ils partiront en retraite.
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Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017
Je suis retraité et je confirme que certains retraités, pas tous loin de là, bénéficient de pensions sans doute trop élevées ( j'en fais sans doute partie) par rapport aux capacités de financement du système.jeandu53 a écrit : ↑18 septembre 2025 19:26
En résumé : les retraités actuels sont effectivement des privilégiés (par rapport aux actifs et par rapport à leurs homologues étrangers), mais ça pourrait ne pas durer. Cette évolution à venir montre bien que les boomers sont et demeureront historiquement des privilégiés. Ce sont bien les actifs d'aujourd'hui qui souffrent de devoir financer un onéreux système de retraites et qui souffriront encore plus quand ils partiront en retraite.
Que les " bonnes pensions" ( touchant les 4 déciles les plus élevés ) soient diminuées serait sans doute une mesure juste mais qui aurait sans doute des conséquences électorales.