Des policiers ont mortellement blessé un individu ce jeudi en milieu d'après-midi, non loin d'un établissement scolaire. L'homme dont l'identité n'a pas encore été déterminé avait pris la fuite à la vue des forces de l'ordre, après avoir menacé des enfants devant une école de la Seyne-sur-mer.
Un individu est décédé ce jeudi en début d'après-midi à la Seyne-sur-mer après avoir été visé par des tirs de policiers alors qu'il se dirigeait vers eux avec une machette. L'homme avait pris la fuite quelques minutes plus tôt à la vue des forces de l'ordre, appelées pour intervenir devant l'école Pierre Sémart où le même homme venait de menacer des enfants, selon des témoins, certains évoquant même des giffles. Le mis en cause a succombé à ses blessures après l'arrivée des secours sur place.
Vive émotion devant l'école Pierre Sémart à la sortie en milieu d'après-midi quand plusieurs enfants auraient été la cible d'un individu qui a croisé leur chemin. L'homme s'en serait pris verbalement à eux. "Il n'y a pas d'enfants qui seraient des victimes directes, pas de blessures. Il se serait montré menaçant " indique une source, évoquant le début de l'enquête.
Mais d'autres sources, proches du dossier, évoquent des gifles données par l'individu aux enfants. La police a été prévenue par une maman d'élève. L'arrivée des forces de l'ordre a fait fuir l'individu. "Il a ensuite pris la direction du collège Henri Wallon " détaille le procureur de la République Samuel Finielz à Ici Provence.
"Pas d'enfants qui présentent des blessures physiques" selon une source proche du dossier
Les fonctionnaires de police ont réussi à localiser très vite l'individu. Ils l'ont sommé de s'arrêter, mais il ne les a pas écoutés. Ils ont alors tenté de le neutraliser avec leur taser à deux reprises. Mais cela ne l'a pas arrêté non plus. "L'individu était porteur d'une machette avec une lame de plusieurs dizaines de centimètres de long" détaille le procureur. Il a continué à s'approcher des policiers qui ont ouvert le feu "à six reprises, en visant les jambes" précise Samuel Finielz à ICI Provence.
Deux enquêtes ont été ouvertes. La première pour "violence avec arme" a été confiée à la Division de la Criminalité Territoriale de la DIPN 83. La seconde, sur les conditions d'ouverture du feu par les fonctionnaires de police, a été confiée à l'IGPN de Marseille, et au cabinet de déontologie et de discipline de la DIPN 83.
Ce doit être une maladie ..menacer les gens et les enfants ..
Il l'a payé de sa vie ....
Pourquoi laisser en liberté des fous de dieux... ou des fous tout court ....


