"On fait ce qu’il faut pour Dati"

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Corvo
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Corvo »

gare au gorille a écrit : 20 septembre 2025 15:44
Corvo a écrit : 20 septembre 2025 14:17

Je vous demande des preuves pas une suite de mots "noyage de poisson".

Vous avez déjà sous le nez toutes les preuves du fait que si vous retirez les chaines de Bolloré il ne reste comme chaines d'information que les médias formatés et politisés des chaines publiques. Essayez plutôt de me prouver le contraire au lieu de me demander les preuves d'une évidence qui pendouille sous votre nez;
Ne regardant (ou très peu) pas les chaines Bolloré je ne vois pas pourquoi je souhaiterai qu'elles disparaissent...
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par latresne »

Corvo a écrit : 20 septembre 2025 21:07
gare au gorille a écrit : 20 septembre 2025 15:44


Vous avez déjà sous le nez toutes les preuves du fait que si vous retirez les chaines de Bolloré il ne reste comme chaines d'information que les médias formatés et politisés des chaines publiques. Essayez plutôt de me prouver le contraire au lieu de me demander les preuves d'une évidence qui pendouille sous votre nez;
Ne regardant (ou très peu) pas les chaines Bolloré je ne vois pas pourquoi je souhaiterai qu'elles disparaissent...
Vous avez tort de ne pas regarder suffisament CNEWS,ce soir Onfray a été remarquable.D'autant qu'il fait souvent référence à de Gaulle ,comme ce soir.
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gare au gorille
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par gare au gorille »

Kabé a écrit : 20 septembre 2025 20:40
gare au gorille a écrit : 20 septembre 2025 15:44

Vous avez déjà sous le nez toutes les preuves du fait que si vous retirez les chaines de Bolloré il ne reste comme chaines d'information que les médias formatés et politisés des chaines publiques. Essayez plutôt de me prouver le contraire au lieu de me demander les preuves d'une évidence qui pendouille sous votre nez;

Mais qui parle de retirer les chaînes de Bolloré ? Personne ! Donc vous émettez une hypothèse fantasmée pour ensuite en faire une preuve - au niveau des sophismes on en a rarement vu des aussi stupides. Et c'est surtout les chaînes Bolloré qui sont formatées (d'extrême droite) et qui ne respectent pas le pluralisme qui est imposée aux chaînes publiques et celles de la TNT (pluralisme que Bolloré n'a pas voulu respecter !).
En dehors du TNT, ils n'ont pas à respecter ce pluralisme, mais c'est une exigence pour pouvoir obtenir et/ou garder une licence de diffusion sur le TNT. Ce n'est pas pour rien que Bolloré a également retiré Canal+ du TNT (il n'y avait aucune obligation) : ainsi il est totalement libre dans son programme de désinformation (ce qu'il n'était pas sur le TNT). Que vous préférez la désinformation, au lieu du pluralisme, c'est votre choix.

Mais quand cesserez vous de raconter n'importe quoi et d'être en permanence dans le déni des réalités. Qui parle d'interdire la chaine CNews de Bolloré mais c'est la gauche totalitaire dans toute sa splendeur? Ne parlez pas d'une hypothèse fantasmée, regardez plutôt la réalité des choses.
https://www.programme-television.org/ne ... se-4726019
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Kabé »

gare au gorille a écrit : 21 septembre 2025 02:05
Kabé a écrit : 20 septembre 2025 20:40
Mais qui parle de retirer les chaînes de Bolloré ? Personne ! Donc vous émettez une hypothèse fantasmée pour ensuite en faire une preuve - au niveau des sophismes on en a rarement vu des aussi stupides. Et c'est surtout les chaînes Bolloré qui sont formatées (d'extrême droite) et qui ne respectent pas le pluralisme qui est imposée aux chaînes publiques et celles de la TNT (pluralisme que Bolloré n'a pas voulu respecter !).
En dehors du TNT, ils n'ont pas à respecter ce pluralisme, mais c'est une exigence pour pouvoir obtenir et/ou garder une licence de diffusion sur le TNT. Ce n'est pas pour rien que Bolloré a également retiré Canal+ du TNT (il n'y avait aucune obligation) : ainsi il est totalement libre dans son programme de désinformation (ce qu'il n'était pas sur le TNT). Que vous préférez la désinformation, au lieu du pluralisme, c'est votre choix.

Mais quand cesserez vous de raconter n'importe quoi et d'être en permanence dans le déni des réalités. Qui parle d'interdire la chaine CNews de Bolloré mais c'est la gauche totalitaire dans toute sa splendeur? Ne parlez pas d'une hypothèse fantasmée, regardez plutôt la réalité des choses.
https://www.programme-television.org/ne ... se-4726019

C'est vous qui continuez à raconter n'importe quoi, mais vraiment du grand n'importe quoi : Sandrine Rousseau n'a aucune responsabilité sur la politique de l'audiovisuel (public ou privé) aujourd'hui (un petit rappel sans doute superflu, mais Sandrine Rousseau n'est pas au gouvernement, ni présidente de la république et elle n'a aucune responsabilité dans l'audiovisuel - elle est dans l'opposition, comme votre parti préféré), donc oui vous êtes totalement dans des hypothèses fantasmées.
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Message par gare au gorille »

Kabé a écrit : 21 septembre 2025 02:17
gare au gorille a écrit : 21 septembre 2025 02:05


Mais quand cesserez vous de raconter n'importe quoi et d'être en permanence dans le déni des réalités. Qui parle d'interdire la chaine CNews de Bolloré mais c'est la gauche totalitaire dans toute sa splendeur? Ne parlez pas d'une hypothèse fantasmée, regardez plutôt la réalité des choses.
https://www.programme-television.org/ne ... se-4726019

C'est vous qui continuez à raconter n'importe quoi, mais vraiment du grand n'importe quoi : Sandrine Rousseau n'a aucune responsabilité sur la politique de l'audiovisuel (public ou privé) aujourd'hui (un petit rappel sans doute superflu, mais Sandrine Rousseau n'est pas au gouvernement, ni présidente de la république et elle n'a aucune responsabilité dans l'audiovisuel - elle est dans l'opposition, comme votre parti préféré), donc oui vous êtes totalement dans des hypothèses fantasmées.

Je répondais à un post qui posait la question de savoir qui parle de retirer les chaines Bolloré. Je répondais simplement que la gauche dans son esprit le plus totalitaire le souhaitait ardemment et madame Rousseau l'exprime parfaitement, je ne vois pas ou est votre hypothèse fantasmée;
Je me souviens aussi d'une ministre de la culture qui souhaitait ouvertement l'interdiction de CNews. D'ailleurs cette ministre a provoqué l'indignation d'un député qui s'en est exprimé au micro de l'A.N.

https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?
q=CAROUTCHI+RECADRE+LA+MINISTRE+DE+LA+CULTURE&mid=56CF3FA5C6AE7D417B9F56CF3FA5C6AE7D417B9F&FORM=VIRE

Depuis toujours les médias publics de gauche comme il se doit avaient le monopole de l'information et pouvaient orienter à leur guise la diffusion de l'information, depuis Bolloré apporte le pluralisme, la contradiction leur est offerte et le totalitarisme de gauche déteste la contradiction.
D'ou l'hostilité permanente face aux médias de la liberté que sont les médias de Bolloré.
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par gare au gorille »

Kabé a écrit : 21 septembre 2025 02:17
gare au gorille a écrit : 21 septembre 2025 02:05


Mais quand cesserez vous de raconter n'importe quoi et d'être en permanence dans le déni des réalités. Qui parle d'interdire la chaine CNews de Bolloré mais c'est la gauche totalitaire dans toute sa splendeur? Ne parlez pas d'une hypothèse fantasmée, regardez plutôt la réalité des choses.
https://www.programme-television.org/ne ... se-4726019

C'est vous qui continuez à raconter n'importe quoi, mais vraiment du grand n'importe quoi : Sandrine Rousseau n'a aucune responsabilité sur la politique de l'audiovisuel (public ou privé) aujourd'hui (un petit rappel sans doute superflu, mais Sandrine Rousseau n'est pas au gouvernement, ni présidente de la république et elle n'a aucune responsabilité dans l'audiovisuel - elle est dans l'opposition, comme votre parti préféré), donc oui vous êtes totalement dans des hypothèses fantasmées.

Je répondais à un post qui posait la question de savoir qui parle de retirer les chaines Bolloré. Je répondais simplement que la gauche dans son esprit le plus totalitaire le souhaitait ardemment et madame Rousseau l'exprime parfaitement, je ne vois pas ou est votre hypothèse fantasmée;
Je me souviens aussi d'une ministre de la culture qui souhaitait ouvertement l'interdiction de CNews. D'ailleurs cette ministre a provoqué l'indignation d'un député qui s'en est exprimé au micro de l'A.N.

https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?
q=CAROUTCHI+RECADRE+LA+MINISTRE+DE+LA+CULTURE&mid=56CF3FA5C6AE7D417B9F56CF3FA5C6AE7D417B9F&FORM=VIRE

Depuis toujours les médias publics de gauche comme il se doit avaient le monopole de l'information et pouvaient orienter à leur guise la diffusion de l'information, depuis Bolloré apporte le pluralisme, la contradiction leur est offerte et le totalitarisme de gauche déteste la contradiction.
D'ou l'hostilité permanente face aux médias de la liberté que sont les médias de Bolloré.
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Corvo »

latresne a écrit : 21 septembre 2025 01:16
Corvo a écrit : 20 septembre 2025 21:07

Ne regardant (ou très peu) pas les chaines Bolloré je ne vois pas pourquoi je souhaiterai qu'elles disparaissent...
Vous avez tort de ne pas regarder suffisament CNEWS,ce soir Onfray a été remarquable.D'autant qu'il fait souvent référence à de Gaulle ,comme ce soir.
Parlons en :
Sartre antisémite : la grande mystification de Michel Onfray

Dans son dernier livre, celui qui prétend déboulonner les grands philosophes s’en prend à Jean-Paul Sartre, présenté comme un collabo animé d’une haine des Juifs et d’Israël. Allégation ahurissante : Onfray ne fait plus de la contre-histoire, mais de la contre-vérité, estime l’essayiste Laurent Touil-Tartour.

Depuis la publication du premier tome de sa Contre-histoire de la philosophie en 2006, et des onze autres qui suivront avec un succès croissant, Michel Onfray n’a cessé de se définir comme un démystificateur. Les mythes qu’il prétend déboulonner sont ceux qu’incarnent, à ses yeux, les grandes figures de la philosophie qu’il juge indûment «institutionnalisées par l’historiographie dominante» : Platon, Rousseau, Voltaire, Kant, Hegel et tant d’autres.

Adhérant au principe que l’histoire de la pensée serait écrite par les «vainqueurs», il considère nombre d’illustres philosophes comme de victorieux usurpateurs à qui il veut infliger une défaite post mortem. En bonus, il s’efforce de réhabiliter les «outsiders» qui, selon lui, ont été les perdants de l’histoire.

Le travail d’Onfray, si fascinant qu’il soit pour mettre en lumière des philosophes peu enseignés, se révèle hélas méthodiquement binaire. Comme dans un banal western, il n’y a chez ce contre-historien normand que des bons et des méchants. Et en lieu d’esprit critique, un simple esprit de système. La pensée, chez Onfray, ne se résume qu’à une succession de pouces dressés ou baissés. Il ne passe rien à ceux qu’il veut démolir et tout à ceux qu’il veut encenser.

C’est le sort qu’il réserve à l’édifice Jean-Paul Sartre dans son dernier ouvrage, l’Autre Collaboration. Les origines françaises de l’islamo-gauchisme (Plon, 2025). Onfray y revisite l’histoire de la gauche intellectuelle du siècle dernier par le prisme de l’antisémitisme présumé des Genet, Deleuze, Badiou et autre Ricœur, mais en s’arrêtant plus longuement sur le père de l’existentialisme (cofondateur et premier directeur de Libération en 1973), perçu comme le plus influent de tous les penseurs de gauche au XXe siècle. Sartre, Onfray en fait une obsession (1). Le personnage le plus cité de son livre. Son entrée en matière débute ainsi : Sartre a «empuanti le XXe siècle, il a également empoisonné la question juive (2)». Rien de moins.
Démolitions vachardes
Appliquant à Sartre la même entreprise de démolition vacharde qu’il réserva à Freud dans son Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne (2010), Onfray extrapole des anecdotes, ignore les évidences, fait du tri sélectif, grossit certains traits, ose tous les raccourcis, se perd dans des contresens et tisse des liens hasardeux entre toutes ses élucubrations.

In fine, loin de dresser un nouveau portrait, il n’esquisse qu’une caricature, outrancière : celle d’un Sartre prétendument collabo et animé d’une haine des Juifs et d’Israël. On croirait à une blague, mais non. En prétendant briser des mythes, Onfray en crée de nouveaux. Sartre, antisémite. Vraiment ?

Antisémite, le philosophe qui au lendemain de la Shoah écrivit le premier essai majeur contre l’antisémitisme, Réflexions sur la question juive ? Qui fut l’éveilleur d’Emmanuel Levinas à la pensée juive (Etre juif, 1947) ? Qui soutint la cause sioniste toute sa vie et même dès avant l’indépendance d’Israël en signant un appel d’adhésion à l’Irgoun en 1946 ? Antisémite, le philosophe anarchiste qui refusa tous les honneurs officiels y compris le prix Nobel, à l’exception d’un seul et unique titre honorifique : celui de doctor honoris causa de l’Université hébraïque de Jérusalem ? Qui se rendit deux fois en Israël et toujours en ami ? Antisémite, le philosophe auquel les défenseurs de la cause palestinienne, Edward W. Saïd en tête, reprochaient son tropisme pro-sioniste ? Antisémite, le philosophe qui dénonça l’antisémitisme d’Etat de l’Union soviétique en 1972 ? Qui signa, en 1974, une déclaration publique de rupture avec l’Unesco pour défendre Israël ? Qui adopta officiellement comme fille, Arlette Elkaïm, et en fit sa légataire testamentaire ? Qui se lia d’amitié tout au long de sa vie avec des Raymond Aron, Olivier Todd, Claude Lanzmann, Gisèle Halimi, Fernando Gerassi, Robert Misrahi ou Ely Ben-Gal ? Qui noua pendant ses dix dernières années une relation intellectuelle et fraternelle avec ce jeune Benny Lévy qu’il remit sur le chemin de sa condition juive ? Antisémite, le coauteur de l’Espoir maintenant (1980), qui puisa dans la métaphysique juive pour redonner un nouveau souffle à la pensée de gauche ?

Asséner que Sartre aurait été antisémite est aussi ahurissant que prétendre que Louis-Ferdinand Céline ne l’était pas, ou que Sartre aurait été… pour l’Algérie française, nationaliste, essentialiste ou spinoziste. Ce n’est plus de la contre-histoire que nous propose Onfray, mais de la contre-vérité.

Il est désolant de voir quelqu’un qui fut lui-même si souvent et injustement accusé d’antisémitisme, se livrer à son tour, envers un Sartre qui n’est plus là pour se défendre, au même type de réquisitoire calomnieux.

De l’aplomb de la mauvaise foi
Si l’on appliquait à Onfray la même méthode qu’il inflige aux figures totémiques qu’il aime dézinguer, à savoir : isoler et déformer des moments anecdotiques d’une vie pour s’ingénier à en faire des éléments biographiques fondamentaux ; on pourrait alors narquoisement le faire passer à son tour pour un «islamo-gauchiste antisémite» par ses quelques faits d’armes :

- s’être prononcé successivement en faveur de deux grands défenseurs de la cause palestinienne aux présidentielles de 2002, 2007 et 2012 : Olivier Besancenot, puis Jean-Luc Mélenchon ;

- s’être fait le chantre des travaux antijudaïques de Jean Soler qui affirmait que «Hitler était l’équivalent de Moïse» ;

- s’être fait l’instrument de Daech pour avoir commenté à chaud les attentats du 13 Novembre en écrivant que la France ne faisait que récolter ce qu’elle avait semé, rhétorique qui lui valu d’être cyniquement mis en vedette dans une vidéo de propagande du mouvement jihadiste ;

- s’être adonné à des clichés douteux dans son livre l’Autre Collaboration, en affirmant que Sartre aurait été converti au judaïsme (!) par «Benny Lévy, contemporain malin de la conversion juive de Sartre». Ce même Benny Lévy qualifié de «Juif religieux», ce qu’il n’était pourtant pas encore, et «dont Sartre s’est fait le perroquet» afin de «faire l’éloge du messianisme juif». Onfray ajoutant que Sartre, devenu sénile, «a été pris en main par sa fille juive [Arlette Elkaïm] pour le ramener dans le droit chemin juif» avant de «mourir en odeur de sainteté juive». Et Onfray de conclure sans trembler que : «La mort n’est pas ce qui a séparé Beauvoir de Sartre, mais sa captation par son clan juif.»

Peu importe alors qu’Onfray se soit ravisé de la plupart de ces enthousiasmes passagers, ou qu’il soit devenu un fervent partisan d’Israël depuis le 7 Octobre… ne réduire sa vie qu’à ces faits contingents, les tuméfier et les faire passer pour seuls et uniques déterminants de sa vie, reviendrait à lui faire subir le traitement qu’il réserve à Sartre dans l’Autre Collaboration, avec l’aplomb de la mauvaise foi.

Enfin, Onfray devrait savoir qu’il vaut toujours mieux lire un auteur avant de s’en faire l’exégète, et non pas se contenter de recycler des gloses. Mais encore faudrait-il comprendre ce qu’on lit. En page 144 de son livre, Onfray reproche à Sartre d’avoir été «davantage solidaire des Palestiniens que des Juifs» au moment de la création d’Israël, en citant l’extrait d’un article de 1949 : «La formation de l’Etat palestinien doit être considérée comme l’un des événements les plus importants de notre époque»… sans avoir compris que Sartre parlait ici de «l’Etat palestinien juif», comme on l’appelait encore à l’époque, autrement dit : Israël. Aurait-il pris la peine de lire ne serait-ce que le titre de l’article («Naissance d’Israël»), ou même la phrase précédente dans laquelle Sartre dit «se réjouir» de voir naître un Etat juif autonome, pour éviter le contresens embarrassant.

Reste donc un livre où, comme dans tant d’autres de cet auteur polygraphe compulsif, se vérifie une fois de plus la loi dite de Brandolini, selon laquelle : «La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des impostures est d’un ordre de grandeur plus grand que pour les produire.» Sur ce point, assurément, Michel Onfray nous épuise à la tâche.

Laurent Touil-Tartour est l’auteur de : Achever Sartre, «Figures», Grasset, 2024.
(1) Sartre a déjà été étrillé par Onfray dans les Consciences réfractaires. Contre-histoire de la philosophie («Essais et documents», Grasset, 2013) et l’Ordre libertaire. La vie philosophique d’Albert Camus (Flammarion, 2012).

https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... directed=1


Image
Le 8 novembre 1976, Sartre reçoit le diplôme de docteur honoris causa de l'université de Jérusalem, en présence de Simone de Beauvoir et du diplomate Mordechai Gazit à l'ambassade d'Israël, à Paris. (KEYSTONE. GAMMA RAPHO)

P'têtre que maintenant vous regarderez Onfray d'un autre œil.
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Corvo »

France Inter et France Télévisions sont-ils de gauche, comme les en accusent CNews et les médias Bolloré ?

Après l’enregistrement de deux journalistes du service public, Patrick Cohen et Thomas Legrand, lors d’un rendez-vous avec des responsables du Parti socialiste, l’audiovisuel public est sous le feu des médias de Vincent Bolloré qui l’accusent de partialité et de sympathies de gauche. Ces critiques, qui visent plus particulièrement France Télévisions et France Inter, sont-elles fondées ? Entretien avec le chercheur François Jost.

The Conversation : Le service public est attaqué pour son supposé manque d’impartialité, à la suite de l’affaire Legrand-Cohen. Pouvez-vous nous rappeler l’évolution historique de ce débat relatif au pluralisme et à l’impartialité dans les médias audiovisuels ?

François Jost : Jusque dans les années 1970, l’opposition est quasiment interdite d’antenne à la télévision. Le pluralisme n’existe pas. C’est pour lutter contre cet état de fait qu’en 1982, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, la loi sur la communication audiovisuelle inscrit dans son texte la nécessité d’un « pluralisme de l’information ». L’arrivée de la droite au pouvoir ne le remet pas en cause, et va plus loin avec la loi de 1986 qui exige des garanties d’honnêteté, d’indépendance et de pluralisme des courants de pensée. Chose très importante : ces obligations s’imposent à toutes les chaînes en sorte qu’il doit y avoir un pluralisme interne. Aucune chaîne ne peut représenter un seul courant de pensée.

Avec l’arrivée du numérique, les chaînes se sont multipliées. En 2016, Vincent Bolloré a acheté i-Télé, et une grève d’un mois s’est soldée par le départ d’une centaine de journalistes. Rebaptisée CNews, i-Télé devient une chaîne d’opinion qui privilégie les commentaires sur les faits et les débats en studio plutôt qu’une information de terrain.
Considérant que l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) ne remplit pas bien son rôle, l’ONG Reporters sans frontières fait un recours devant le Conseil d’État en 2022 et me demande, dans ce cadre, d’examiner dans quelle mesure CNews est une chaîne d’opinion. J’analyse, de façon très classique dans ce genre d’étude, les programmes, les thèmes, le rôle des animateurs, les invités que je compare avec la principale concurrente, BFM. Je montre alors que la stratégie de CNews est de recevoir quelques politiques encartés, mais surtout de donner une place très importante à des chroniqueurs engagés à droite ou à l’extrême droite.

C’est une stratégie habile car, à l’époque, l’Arcom décomptait uniquement le temps d’antenne des politiques encartés et pas des journalistes. Cela permettait à la chaîne de pencher à droite sans que cela apparaisse dans les calculs des temps d’antenne.

Est-ce que le service public a joué le jeu du pluralisme depuis les règles l’imposant à l’audiovisuel ?

F. J. : Dans son rapport de 2024, l’Arcom notait, à propos de France Télévisions, que « conformément à ses missions de service public, le groupe propose une offre d’information riche, diversifiée et pluraliste ». En ce qui concerne Radio France, l’Arcom a relevé, en 2023, des sous-représentations persistantes du Rassemblement national (RN), de Renaissance, de La France insoumise (LFI) et de Reconquête – sous-représentations qui ont été partiellement améliorées depuis.

En réalité, mesurer le pluralisme n’est pas simple. Le pluralisme se définit par la diversité des opinions et des tendances en présence, et pas seulement par une comptabilité. La question n’est pas uniquement de savoir qui est invité dans une émission, mais quel point de vue est exprimé. Dans son rapport de 2024, l’Arcom souligne, par exemple, à propos de CNews, « qu’en dépit notamment de la variété des thématiques abordées et de la diversité des intervenants, de nombreux sujets, tels que les violences commises contre les forces de l’ordre, le fonctionnement de la justice ou les effets de l’immigration sur le fonctionnement de notre société, apparaissaient traités de manière univoque, les points de vue divergents demeurant très ponctuels ».

Pour évaluer le pluralisme, il faut donc aussi une approche qualitative : analyser les discours des journalistes, des invités, des humoristes, etc. Quand Pascal Praud émet l’hypothèse que les punaises ont été apportées par les immigrés, on peut le classer à droite. Cela lui a valu une sanction de l’Arcom.

Lorsque vous avez sur CNews, dans « L’heure des pros », des chroniqueurs comme Charlotte d’Ornellas (JDD), Alexandre Devecchio (le Figaro), Georges Fenech (ancien député de l’UMP) et aucun chroniqueur de gauche, on cherche où est le pluralisme

Sur France Inter, cette situation n’existe pas. Dans la matinale il y a des débats contradictoires. Certes Thomas Legrand a une sensibilité de gauche, il écrit dans Libération, mais Dominique Seux est un libéral qui écrit dans les Échos. Ce qui amène certains à penser que France Inter est de gauche, c’est que les journalistes ont une culture commune que j’appellerais humaniste et qui, en fait, peut être partagée par des personnes de gauche comme de droite. Reste que, pour certains médias de droite ou d’extrême droite, les valeurs humanistes fondamentales – respect des droits humains, égalité de tous devant la loi – ou même la défense de l’environnement vous classent immédiatement à gauche.

Notons enfin que si le pluralisme au sein d’une chaîne n’est pas toujours évident à mesurer, il est en revanche facile d’établir une sociologie des auditeurs et des téléspectateurs, cela est éclairant. Une étude de Julien Labarre montre que, sur une échelle gauche-droite, allant de 0 à 10, les spectateurs du service public se situent entre 5 et 5,2, au même niveau que le Français moyen qui se situe à 5,3. Les spectateurs de CNews sont, eux, les plus à droite et les plus homogènes en matière de préférence politique. Leur score oscille entre 6,5 pour ceux qui regardent la chaîne une fois par semaine et 7,5 pour ceux qui regardent plusieurs fois par semaine.

L’affaire Legrand-Cohen prouve-t-elle une connivence de certains journalistes de l’audiovisuel public avec la gauche ?
F. J. : Enregistrer une conversation privée à l’insu des intéressés, tronquer un extrait et le rendre public, ce sont des méthodes déloyales condamnées par la Charte de déontologie des journalistes, dite charte de Munich. Je ne comprends pas que l’on puisse échafauder une accusation à partir de ce type de preuves. Notons que l’image de cette conversation est prise à distance, ce qui montre que la personne qui l’a enregistrée s’est immiscée dans cette conversation à l’insu de ses participants. C’est la méthode qui est grave. Sur le fond, que Thomas Legrand soit de gauche n’est pas une découverte. Personnellement, je trouve très positif que l’on connaisse la tendance politique d’un journaliste : cela permet à l’auditeur de moduler ses propos. Il est beaucoup plus gênant que les journalistes s’avancent masqués sans que l’on sache qui ils sont. Concernant Patrick Cohen, je constate qu’il fait son travail de journaliste de façon pondérée, en se montrant critique en général. Je ne pense pas que l’on puisse lui reprocher quoi que ce soit.

Comment interpréter la mise à l’écart de Thomas Legrand décidée par la direction de France Inter ?
F. J. : J’ai été très étonné par la violence de cette mise à l’écart. Il me semble que la direction aurait pu assumer la présence d’un chroniqueur de gauche et répondre qu’il y avait aussi des gens de droite sur France Inter. Mais je suppose que cette direction a voulu se protéger dans un moment de vulnérabilité, alors que la loi Dati est dans les cartons et qu’elle vise à fusionner les différentes entités du service public. C’est un geste pour calmer les détracteurs du service public en leur disant « Vous voyez, on n’est pas de gauche » !

L’offensive ne vient pas uniquement des médias de droite privés, elle vient aussi de certains responsables politiques…
F. J. : Effectivement, à son arrivée au ministère de la culture, Rachida Dati a déclaré au JDD : « Le service public doit respecter toutes les opinions », laissant entendre que ce n’était pas le cas. Sa proposition de loi qui vise la fusion de plusieurs entités de l’audiovisuel public n’est sûrement pas une garantie de pluralisme. Le patron de la future entité unique sera-t-il indépendant ou inféodé au pouvoir ? C’est l’un des enjeux majeurs de cette réforme – outre l’objectif de faire des économies budgétaires. Je rappelle aussi que le RN, qui n’est pas loin d’accéder au pouvoir, veut tout simplement supprimer l’audiovisuel public en le privatisant.

L’Arcom vient de déclencher une enquête sur l’impartialité de l’audiovisuel public. Est-ce une démarche légitime et utile ?
F. J. : L’Arcom est dans son rôle. La question, c’est : Quels sont les indicateurs pour mesurer le pluralisme ? D’un point de vue méthodologique, comme je l’ai dit, il n’est pas simple de le mesurer. Au-delà de la mesure du temps d’antenne des politiques, il faut prendre en compte, non seulement qui est invité, mais aussi les animateurs, les humoristes, etc. Et surtout les discours tenus – ce que peuvent étudier des analystes de discours et des sémiologues.

Nous verrons les résultats de cette enquête concernant le service public. Mais ce qui est déjà établi, ce sont les nombreux manquements de Cnews. L’Arcom a déjà sanctionné cette chaîne pour « propos inexacts et manque de rigueur dans deux émissions », notamment en présentant l’avortement comme la première cause de mortalité mondiale, sans contradiction ni vérification. L’Arcom, qui n’a pas renouvelé la licence de C8 n’est certes pas allé aussi loin pour CNews. Il me semble que cela est lié à une mauvaise conception de la liberté d’expression, Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom (de janvier 2022 à février 2025), ayant déclaré devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, qu’interdire une chaîne, c’était mettre en cause la liberté d’expression.

Estimez-vous l’audiovisuel public en danger ?
F. J. : Ces attaques contre le service public relatives au pluralisme par des médias qui ne le respectent pas du tout en dit long sur l’état du débat dans notre pays. Les médias Bolloré réussissent à imposer leur narratif. On se retrouve à devoir défendre des médias pondérés accusés par des médias politisés et qui ne respectent aucune règle.

La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte a raison de rappeler l’engagement politique de ces médias. Ce sont eux qui sont coupables d’infractions à la loi, pas le service public. La chercheuse Claire Sécail a bien montré que C8 et Cyril Hanouna véhiculaient des opinions d’extrême droite. Pour ma part, j’ai montré que des opinions de droite et d’extrême droite s’expriment dans les médias de Vincent Bolloré.

Ce qui est inquiétant aussi, c’est de voir que ces médias utilisent la stratégie du complotisme, avec en sous-texte la haine des élites incitant le contribuable à se révolter. Cela est illustré par la couverture du JDNews du mercredi 18 septembre, titrant « Ils donnent des leçons et complotent avec la gauche… avec vos impôts », sous la photographie de Patrick Cohen.

Aujourd’hui, le danger est évident et, pourtant, je vois peu d’intellectuels ou de politiques attachés au véritable pluralisme et à la qualité de l’information monter au créneau pour défendre un service public apprécié des Français. (France Inter est la première radio de France.)

https://theconversation.com/france-inte ... ore-265689
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Mesoke
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Mesoke »

gare au gorille a écrit : 21 septembre 2025 02:52 Depuis toujours les médias publics de gauche comme il se doit avaient le monopole de l'information et pouvaient orienter à leur guise la diffusion de l'information, depuis Bolloré apporte le pluralisme, la contradiction leur est offerte et le totalitarisme de gauche déteste la contradiction.
D'ou l'hostilité permanente face aux médias de la liberté que sont les médias de Bolloré.
A part peut-être Arte et France Culture les médias public sont aujourd'hui macronistes, pas de gauche. C'est notamment pour ça qu'ils ont viré tous les humoristes et journalistes de gauche depuis 15 ans, commençant alors par Didier Porte et Stéphane Guillon, puis par Daniel Mermet sur France Inter. Aujourd'hui on a Léa Salamé qui présente le JT de France 2, v'là la gueule des gauchistes ...

Tu restes coincé dans une idéologie nécrosée et anachronique, ça n'est pas la réalité.
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le chimple
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par le chimple »

Mesoke a écrit : 23 septembre 2025 10:36
gare au gorille a écrit : 21 septembre 2025 02:52 Depuis toujours les médias publics de gauche comme il se doit avaient le monopole de l'information et pouvaient orienter à leur guise la diffusion de l'information, depuis Bolloré apporte le pluralisme, la contradiction leur est offerte et le totalitarisme de gauche déteste la contradiction.
D'ou l'hostilité permanente face aux médias de la liberté que sont les médias de Bolloré.
A part peut-être Arte et France Culture les médias public sont aujourd'hui macronistes, pas de gauche. C'est notamment pour ça qu'ils ont viré tous les humoristes et journalistes de gauche depuis 15 ans, commençant alors par Didier Porte et Stéphane Guillon, puis par Daniel Mermet sur France Inter. Aujourd'hui on a Léa Salamé qui présente le JT de France 2, v'là la gueule des gauchistes ...

Tu restes coincé dans une idéologie nécrosée et anachronique, ça n'est pas la réalité.

J'aime bien Léa Salamé mais j'ai bien peur que malgré le fait que son compagnon soit Raphaël Glucksmann elle risque de se faire virer !
Elle a déjà eu des remontrance de la pas de la gauche pensée unique , d'avoir invité le cardinal Bustillo ...
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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Fonck1
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Fonck1 »

Le procès de Rachida Dati pour corruption aura lieu en septembre 2026, après les municipales

La ministre démissionnaire de la Culture parvient à enjamber les élections municipales sur le plan judiciaire, puisqu’elle sera jugée en correctionnelle à la fin de l’été 2026.

POLITIQUE - Une aubaine pour Rachida Dati. La ministre démissionnaire de la Culture a dû afficher un sourire en apprenant ce lundi 29 septembre les dates de son procès pour corruption et trafic d’influence. Elle sera jugée aux côtés de l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn du 16 au 28 septembre 2026. Un calendrier idéal pour celle qui rêve de conquérir la mairie de Paris au printemps prochain et qui a reçu, cet été, le soutien de son parti, Les Républicains, pour conduire la campagne.
quand on parle d'association de malfaiteurs, encore une proche de Sarlozy....décidément quelles fréquentations....ils doivent parler chiffons dans les couloirs de la justice tellement ils y sont.
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par mic43121 »

900 000 € touché sans travailler.... ça ressemble à du Fillon ..
Avec ce qu'on apprend sur Hidalgo ..elle peut se présenter ..elle est dans la norme ...
:mdr3:
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par UBUROI »

mic43121 a écrit : 30 septembre 2025 10:11 900 000 € touché sans travailler.... ça ressemble à du Fillon ..
Avec ce qu'on apprend sur Hidalgo ..elle peut se présenter ..elle est dans la norme ...
:mdr3:
Tiens, Tous les "faux frais" des maires d'arrondissements de Paris. Y a pas qu'Anne!
https://www.liberation.fr/politique/vet ... directed=1
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par Patchouli38 »

UBUROI a écrit : 04 octobre 2025 10:21
mic43121 a écrit : 30 septembre 2025 10:11 900 000 € touché sans travailler.... ça ressemble à du Fillon ..
Avec ce qu'on apprend sur Hidalgo ..elle peut se présenter ..elle est dans la norme ...
:mdr3:
Tiens, Tous les "faux frais" des maires d'arrondissements de Paris. Y a pas qu'Anne!
https://www.liberation.fr/politique/vet ... directed=1
Au lieu de fournir des enveloppes aux élus, qu'ils avancent l'argent et l'Etat leur remboursera ensuite les frais. Comme ça, les élus seront obligés de faire attention. Il est plus facile de dépenser l'argent des autres que le sien.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: "On fait ce qu’il faut pour Dati"

Message par papibilou »

Patchouli38 a écrit : 04 octobre 2025 10:50
UBUROI a écrit : 04 octobre 2025 10:21

Tiens, Tous les "faux frais" des maires d'arrondissements de Paris. Y a pas qu'Anne!
https://www.liberation.fr/politique/vet ... directed=1
Au lieu de fournir des enveloppes aux élus, qu'ils avancent l'argent et l'Etat leur remboursera ensuite les frais. Comme ça, les élus seront obligés de faire attention. Il est plus facile de dépenser l'argent des autres que le sien.
Concernant les frais des députés ou des sénateurs, il y a un contrôle sur les frais remboursés avec justificatifs ( factures).
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