« Ils préfèrent cela à la taxe Zucman » : le spectre d’un retour de l’ISF divise le bloc central

[papibilou]

De toute façon, la situation politique est ainsi faite que, si Lecornu veut le soutien du PS, il devra lâcher du lest sur la taxation des plus aisés. le PS veut une victoire symbolique en échange d'une non-censure. Alors est-ce que cette nouvelle taxation des plus riches doit prendre la forme d'une taxe Zucman ou d'un ISF ? Je n'en sais trop rien : pour moi, ça revient un peu au même, et le risque d'exil fiscal existe dans tous les cas.

Lecornu peut se permettre de refuser la taxe Zucman, attendu que, du centre au RN, le principe en est repoussé.
Peut-être plus grave que l'exil fiscal, c'est la baisse des investissements qui risque de nous pénaliser en emplois.

[Mesoke]

Sauf qu'il n'y aurait pas vraiment de baisse des investissements puisque les investissements en France ne se font quasiment pas sur les fonds privés des milliardaires qui, le plus souvent, utilisent ces fonds pour acheter des entreprises existantes, pas pour en créer de nouvelles.

[papibilou]

Sauf qu'il n'y aurait pas vraiment de baisse des investissements puisque les investissements en France ne se font quasiment pas sur les fonds privés des milliardaires qui, le plus souvent, utilisent ces fonds pour acheter des entreprises existantes, pas pour en créer de nouvelles.

Ce que vous appellez fonds privés sont essentiellement constitués d'actions. Que même si les dits milliardaires ne sont pas forcément tous PDG, ils ont un tel poids dans le conseil d'administration par les actions qu'ils détiennent qu'ils peuvent décider l'entreprise à orienter ses investissements.
Je vous ai même parlé d'un cas que je connais bien concernant une multinationale ou le PDG fâché de la réception dans une usine française a décidé que l'usine suivante serait construite en Italie au lieu de la France.
En fait, vous êtes dans le flou le plus complet car vous ne savez pas ce qui pourrait se passer.

[Kelenner]

Si, on le sait très bien. Il ne se passera rien, comme à chaque fois.

[papibilou]

Si, on le sait très bien. Il ne se passera rien, comme à chaque fois.

Probable effectivement qu'il ne se passera rien sur le plan de cette taxe, en raison d'une opposition largement majoritaire au parlement.
Mais, de toutes façons, il s'agissait d'un plongeon dans l'inconnu, personne n'ayant de certitude sur l'effet positif ou négatif d'une telle taxe. Entre des estimations de recettes à 26 milliards et d'autres à 5, entre pas d'exil fiscal et un exil fiscal notable, entre une baisse des investissements et pas de baisse, etc.. il y a tellement de points d'interrogation que l'on continuera à s'interroger, jusqu'à ce que la gauche arrive au pouvoir.

[Once]

Ce sont les gauchistes comme ce Ruffin et les syndicalistes qui sont une véritable plaie pour notre pays et pour les français.
Si la France est les français sont aujourd'hui dans la difficulté c'est à cause d'eux.
A cause de tout le mal qu'ils ont fait à notre pays, à notre économie, à nos entreprises.
Ce sont eux qu'il faut bannir et exiler.

Parce que les gros pleins de soupe de sénateurs genre Gérard Larcher entretenus aux frais de la princesse, eux, sont plus utiles à la société ?



Soit dit au passage, il va falloir que la République se débarrasse le plus tôt possible de cette institution et de ses produits obsolètes pour la transformer en musée juste utile pour les journées du patrimoine.

Le Sénat : une vieille institution obstinément de droite qui que ne sert plus à rien, doublon dans l'élaboration de la loi, une institution opaque, sénile et coûteuse en plus : en 2017, le Sénat et ses 348 élus ont coûté 323,5 millions d’euros à l’Etat (sur un budget total de 350,9 millions). La même année, l’Assemblée nationale a coûté 517,9 millions d’euros pour 577 députés. Soit un coût supérieur par sénateur.

Le temps est venu de réduire les dépenses de l'Etat. Allez, ouste ! Du balais !

[Once]

Si, on le sait très bien. Il ne se passera rien, comme à chaque fois.

Probable effectivement qu'il ne se passera rien sur le plan de cette taxe, en raison d'une opposition largement majoritaire au parlement.
Mais, de toutes façons, il s'agissait d'un plongeon dans l'inconnu, personne n'ayant de certitude sur l'effet positif ou négatif d'une telle taxe. Entre des estimations de recettes à 26 milliards et d'autres à 5, entre pas d'exil fiscal et un exil fiscal notable, entre une baisse des investissements et pas de baisse, etc.. il y a tellement de points d'interrogation que l'on continuera à s'interroger, jusqu'à ce que la gauche arrive au pouvoir.

Pour en déduire quelque chose de rationnel, il aurait fallu au moins l'essayer. Comme on l'a fait pour les aides aux entreprises et dont on peut tirer aujourd'hui un bilan rationnel.

[papibilou]

Probable effectivement qu'il ne se passera rien sur le plan de cette taxe, en raison d'une opposition largement majoritaire au parlement.
Mais, de toutes façons, il s'agissait d'un plongeon dans l'inconnu, personne n'ayant de certitude sur l'effet positif ou négatif d'une telle taxe. Entre des estimations de recettes à 26 milliards et d'autres à 5, entre pas d'exil fiscal et un exil fiscal notable, entre une baisse des investissements et pas de baisse, etc.. il y a tellement de points d'interrogation que l'on continuera à s'interroger, jusqu'à ce que la gauche arrive au pouvoir.

Pour en déduire quelque chose de rationnel, il aurait fallu au moins l'essayer. Comme on l'a fait pour les aides aux entreprises et dont on peut tirer aujourd'hui un bilan rationnel.

Quoique très dubitatif, j'aurais été partisan de l'essayer avec un taux nettement inférieur à 2%, j'ai expliqué pourquoi. Soit 0.5 soit 1%.
Hollande n'était pas un partisan acharné : https://www.liberation.fr/politique/tax ... MYT3FGGJ4/
Quant aux aides aux entreprises, il me semble bien que aucun bilan par aide n'a été entrepris et pourtant il y sans doute beaucoup de grain à moudre.