Edit : Sébastien Lecornu a démissionné.

[Once]

Alain Duhamel d'après son intuition : ce pourrait être un PM de centre droit dans l'espoir au moins de boucler un budget dans les semaines qui viennent.

Mon avis : si ce devait être le cas, Macron se moquerait du monde après avoir essayé Barnier, Bayrou et Lecornu !

Franchement.

[papibilou]

Alain Duhamel d'après son intuition : ce pourrait être un PM de centre droit dans l'espoir au moins de boucler un budget dans les semaines qui viennent.

Mon avis : si ce devait être le cas, Macron se moquerait du monde après avoir essayé Barnier, Bayrou et Lecornu !

Franchement.

Faure ayant déclaré ce matin qu'il n'était pas question que les socialistes participent à un gouvernement avec les macronistes, il n'y a pas de place pour un premier ministre de gauche. Mais c'est Faure qui a fermé la porte.

[Kelenner]

Ca ne peut pas être cela, puisque ça a déjà échoué trois fois, dont la dernière il y a moins d'une semaine et avant même la nomination d'un gouvernement. Si Macron ne veut ni dissoudre ni démissionner, il lui reste le choix entre un gouvernement de gauche, ou tenter l'enfumage d'un PM de la "société civile" qui lui permettra peut-être de jouer encore un peu la montre, le temps que les gens s'aperçoivent qu'il devra bien faire des choix politiques, comme n'importe qui à ce poste. Je mise sur la seconde option, vu qu'il semble terrorisé à la simple idée qu'une politique même vaguement alternative puisse être mise en place sous son mandat.

[mic43121]

Ca ne peut pas être cela, puisque ça a déjà échoué trois fois, dont la dernière il y a moins d'une semaine et avant même la nomination d'un gouvernement. Si Macron ne veut ni dissoudre ni démissionner, il lui reste le choix entre un gouvernement de gauche, ou tenter l'enfumage d'un PM de la "société civile" qui lui permettra peut-être de jouer encore un peu la montre, le temps que les gens s'aperçoivent qu'il devra bien faire des choix politiques, comme n'importe qui à ce poste. Je mise sur la seconde option, vu qu'il semble terrorisé à la simple idée qu'une politique même vaguement alternative puisse être mise en place sous son mandat.

Heureusement que la grande gueule Panot crie dans une vide abyssal ..
Imagine elle qu'un gouvernement de Gauche resterai plus que celui de Lecornu ..
Et celle femme présidente des écolos qui veut être élue premier ministre ..
alors qu'il étaient prêt a couler la France en arrêtant les CN ...
Des illuminés ..chez moi ion dit des fadas ...

[Kabé]

Faure ayant déclaré ce matin qu'il n'était pas question que les socialistes participent à un gouvernement avec les macronistes, il n'y a pas de place pour un premier ministre de gauche. Mais c'est Faure qui a fermé la porte.

Ils ont tous fermé la porte, pas que la gauche ou la droite : tous. Même les macronistes ont exprimé leur refus d'envisager un coalition avec la gauche. On a eu trois tentatives de gouvernement pour continuer une politique macroniste avec une représentation démesuré de LR dans ces gouvernements respectifs. La responsabilité de l'échec est bien partagé par tous le composants de l'Assemblée nationale. Avec le PdlR comme grand responsable et architecte de ce bordel de merde.

[Once]

Non seulement Macron a commis une faute originelle en n'acceptant pas la proposition de la Nupes arrivée en tête après la dissolution. Qui bien sûr n'aurait pas duré plus que quelques semaines. Mais au moins, Macron aurait joué le jeu.

Après quoi, pour respecter la logique des chiffres, Macron aurait dû appeler un PM d'extrême droite.

Qui aurait pu aussi être rapidement censuré. Mais là encore, Macron aurait joué le jeu et aurait pu passer ensuite à des PM de centre droit sans qu'on n'ait quoique ce soit à lui reprocher.

Mais là, il a coché toutes les cases. Il déshonore la fonction en raison d'un déni de démocratie insupportable.

[latresne]

Complètement d'accord. Ce poste était taillé pour quelqu'un de la stature de de Gaulle. Et surtout pour quelqu'un qui a une majorité parlementaire.

si tu avais demain un de gaulle au pouvoir, tu aurais la révolution dans les rues.

N'importe quoi ,De Gaulle représentait qq chose .Renseignez-vous .

[latresne]

Complètement d'accord. Ce poste était taillé pour quelqu'un de la stature de de Gaulle. Et surtout pour quelqu'un qui a une majorité parlementaire.

Ben si, sans majorité parlementaire, de Gaulle ou Churchill n'auraient rien pu faire, comme Macron aujourd'hui. Le problème est au palais Bourbon, pas à l'Elysée.

Se rappeler comment de Gaulle a réglé 68 .La personnalité qui dirige fait 50 % du boulot.

[Cépajuste]

Lecornu n'a rien dit de nouveau hier soir au JT de France 2, si ce n'est que Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures. Aucun engagement sur une ouverture à gauche ni sur la suspension de la réforme des retraites. Sa mission s'est donc terminée sur un échec. Pas de dissolution dans l'immédiat, mais pas non plus de solution qui permette d'espérer une sortie de crise. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il poursuive son mandat, mais ce sera vrai aussi pour son successeur puisque les conditions n'ont pas changé.

[Once]

Lecornu n'a rien dit de nouveau hier soir au JT de France 2, si ce n'est que Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures. Aucun engagement sur une ouverture à gauche ni sur la suspension de la réforme des retraites. Sa mission s'est donc terminée sur un échec. Pas de dissolution dans l'immédiat, mais pas non plus de solution qui permette d'espérer une sortie de crise. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il poursuive son mandat, mais ce sera vrai aussi pour son successeur puisque les conditions n'ont pas changé.

Franchement, ça en devient désespérant. Macron ne veut rien entendre. Mais face à lui, ce n'est pas mieux : chacun poursuit son chemin en fonction d'intérêts propres et partisans du moment :

- MLP veut la dissolution tout de suite qui ajoutera de nouveaux sièges à son parti

- LR et Horizon ne veut surtout pas de dissolution qui va leur valoir une cata en nombre de sièges

- LFI veut le départ de immédiat de Macron pour une nouvelle élection présidentielle (qu'il est pourtant à peu près sûr de perdre pour la quatrième fois)

- Les crocodiles Edouard Philippe, Darmanin, Retailleau et Attal ne pensent eux aussi qu'à eux mêmes et qu'à cette foutue présidentielle et sont prêts à s'entre dévorer à la première occasion.

Tout cela pendant que des dizaines d'entreprises se portent mal et n'ont plus de visibilité sur le moyen terme, tout cela pendant que des millions de français vont mal et que le pays est à l'arrêt.

[Patchouli38]

Lecornu n'a rien dit de nouveau hier soir au JT de France 2, si ce n'est que Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures. Aucun engagement sur une ouverture à gauche ni sur la suspension de la réforme des retraites. Sa mission s'est donc terminée sur un échec. Pas de dissolution dans l'immédiat, mais pas non plus de solution qui permette d'espérer une sortie de crise. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il poursuive son mandat, mais ce sera vrai aussi pour son successeur puisque les conditions n'ont pas changé.

Je ne le pense pas. Il a effectué sa mission que le Président de la République lui a confié et l'a terminé par une apparition au JT de France 2. Je l'ai écouté attentivement. Dire qu'il n'a rien dit de nouveau est une erreur. En effet, il a tout de même éloigné :
- la possibilité d'une dissolution réclamée par certaines oppositions, en annonçant que E. Macron allait annoncer un nouveau 1er Ministre sous 48 heures
- que le budget 2026 allait être présenté lundi, imparfait oui, mais un budget quand même
- que la suspension de la réforme des retraites est une possibilité qui permettrait une sortie de crise.

Il a résumé ses discussions avec les oppositions en leur signifiant d'oublier l'élection Présidentielle provisoirement afin de pouvoir travailler ensemble sur une sortie de crise, par des compromis.

Non, il n'a rien dévoilé des intentions du Président de la République et il a bien raison. S'il l'avait fait, cela aurait été une levée de boucliers des oppositions capables de censurer direct le nouveau 1er Ministre sans qu'il aurait pu lever le pouce.
A la fin de son élocution, ce fut critique sur critique de la part des oppositions, comme à leur habitude. Pas un seul n'a dit "il a raison, rangeons nos armes et travaillons ensemble", non, ça crie à la dissolution de l'Assemblée Nationale et/ou à la démission du Président de la République. Sauf la gauche qui demande à faire parti du gouvernement.
Ces critiques dures nous informe d'une chose : les compromis, ce n'est pas pour aujourd'hui, ni pour demain. Les oppositions restent fixées sur l'élection Présidentielle, et restent sourds aux attentes des français.

Concernant le RN, affirmant qu'il censura tout nouveau 1er Ministre, il est entrain de se tirer une balle dans le pied.
Si le prochain 1er Ministre est de gauche, qu'il tienne la route et accepte de faire des compromis, que la situation se débloque et que tout va pour le mieux. Quelle sera l'excuse du RN pour le censurer ? Son risque est qu'il sera qualifié de responsable d'avoir "détruit" une coalition qui avançait. Certaines paroles sont parfois lourdes de sens.

[Cépajuste]

Lecornu n'a rien dit de nouveau hier soir au JT de France 2, si ce n'est que Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures. Aucun engagement sur une ouverture à gauche ni sur la suspension de la réforme des retraites. Sa mission s'est donc terminée sur un échec. Pas de dissolution dans l'immédiat, mais pas non plus de solution qui permette d'espérer une sortie de crise. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il poursuive son mandat, mais ce sera vrai aussi pour son successeur puisque les conditions n'ont pas changé.

Je ne le pense pas. Il a effectué sa mission que le Président de la République lui a confié et l'a terminé par une apparition au JT de France 2. Je l'ai écouté attentivement. Dire qu'il n'a rien dit de nouveau est une erreur. En effet, il a tout de même éloigné :
- la possibilité d'une dissolution réclamée par certaines oppositions, en annonçant que E. Macron allait annoncer un nouveau 1er Ministre sous 48 heures
- que le budget 2026 allait être présenté lundi, imparfait oui, mais un budget quand même
- que la suspension de la réforme des retraites est une possibilité qui permettrait une sortie de crise.

J'ai l'impression que nous n'avons pas écouté la même émission...
Il a écarté la dissolution, mais sans indiquer une autre voie pour sortir de l'impasse. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour continuer sa mission, sans expliquer pourquoi ce constat ne s'imposerait pas également à son successeur.
Il a dit que le budget n'ayant pas été discuté en Conseil des ministres, ce budget était tombé avec lui. Je ne vois donc pas très bien comment il pourrait être présenté lundi prochain, ni comment il pourrait être adopté sans majorité à l'Assemblée nationale.
Il a renvoyé la question des retraites à un vague débat qui devrait avoir lieu au plus tard... en 2027 ! Je doute fort que cela suffise pour que la gauche soutienne le prochain gouvernement.

[Once]

En fait chaque camp se dit qu'il se décide pour une paix des braves (au moins pour établir un budget), il sauve en fait la peau de Macron pour quelques semaines de plus. Et comme personne n'y tient vraiment de sauver la peau de Macron, on court tout droit à la dissolution qui... ne résoudra probablement rien à elle toute seule (mais qui permettra quand même à Macron de rester accroché à son fauteuil quelques mois de plus ?)

[Patchouli38]

Je ne le pense pas. Il a effectué sa mission que le Président de la République lui a confié et l'a terminé par une apparition au JT de France 2. Je l'ai écouté attentivement. Dire qu'il n'a rien dit de nouveau est une erreur. En effet, il a tout de même éloigné :
- la possibilité d'une dissolution réclamée par certaines oppositions, en annonçant que E. Macron allait annoncer un nouveau 1er Ministre sous 48 heures
- que le budget 2026 allait être présenté lundi, imparfait oui, mais un budget quand même
- que la suspension de la réforme des retraites est une possibilité qui permettrait une sortie de crise.

J'ai l'impression que nous n'avons pas écouté la même émission...
Il a écarté la dissolution, mais sans indiquer une autre voie pour sortir de l'impasse. Il dit que les conditions ne sont pas remplies pour continuer sa mission, sans expliquer pourquoi ce constat ne s'imposerait pas également à son successeur.
Il a dit que le budget n'ayant pas été discuté en Conseil des ministres, ce budget était tombé avec lui. Je ne vois donc pas très bien comment il pourrait être présenté lundi prochain, ni comment il pourrait être adopté sans majorité à l'Assemblée nationale.
Il a renvoyé la question des retraites à un vague débat qui devrait avoir lieu au plus tard... en 2027 ! Je doute fort que cela suffise pour que la gauche soutienne le prochain gouvernement.

"Sébastien Lecornu s'est dit "plutôt optimiste". Selon lui, "la situation permet" à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre "dans les 48 prochaines heures". En tout cas, le prochain gouvernement devra "se retrousser les manches", sans se préoccuper des échéances électorales. "L'équipe qui devra prendre les responsabilités, quelle qu'elle soit, devra être complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027", a insisté Sébastien Lecornu."

"Suspendre ou pas la réforme des retraites ? "C'est l'un des dossiers les plus bloquants", a reconnu Sébastien Lecornu, qui s'est dit néanmoins attaché à cette réforme. "On aura bien du mal à dire qu'il ne faut pas un débat", a-t-il ajouté, du fait de l'opposition d'une grande partie de la population et du corps social. Voilà pourquoi "il faudra trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites". "

"Un projet de budget est prêt, dans lequel il y aura "beaucoup à débattre"
"Toutes les forces politiques qui sont venues me voir, hors LFI et le RN, m'ont dit qu'il ne fallait pas prendre le risque de ne pas avoir de budget au 31 décembre", a rapporté Sébastien Lecornu. "Il faut que les débats démarrent".


Un projet de budget est donc prêt à être déposé lundi 13 octobre, dans lequel il y aura "beaucoup à débattre", a prévenu Sébastien Lecornu. Sous réserve qu'un Premier ministre de plein exercice soit nommé à temps. "Il faut qu'un gouvernement soit nommé, qu'un projet de budget pour la Sécu et pour l'Etat soit débattu et adopté par le Conseil des ministres et ensuite que les travaux ouvrent à l'Assemblée nationale", a-t-il résumé."

https://www.franceinfo.fr/politique/gou ... 40252.html

[papibilou]

"Sébastien Lecornu s'est dit "plutôt optimiste". Selon lui, "la situation permet" à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre "dans les 48 prochaines heures". En tout cas, le prochain gouvernement devra "se retrousser les manches", sans se préoccuper des échéances électorales. "L'équipe qui devra prendre les responsabilités, quelle qu'elle soit, devra être complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027", a insisté Sébastien Lecornu."

"Suspendre ou pas la réforme des retraites ? "C'est l'un des dossiers les plus bloquants", a reconnu Sébastien Lecornu, qui s'est dit néanmoins attaché à cette réforme. "On aura bien du mal à dire qu'il ne faut pas un débat", a-t-il ajouté, du fait de l'opposition d'une grande partie de la population et du corps social. Voilà pourquoi "il faudra trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites". "

"Un projet de budget est prêt, dans lequel il y aura "beaucoup à débattre"
"Toutes les forces politiques qui sont venues me voir, hors LFI et le RN, m'ont dit qu'il ne fallait pas prendre le risque de ne pas avoir de budget au 31 décembre", a rapporté Sébastien Lecornu. "Il faut que les débats démarrent".

Un projet de budget est donc prêt à être déposé lundi 13 octobre, dans lequel il y aura "beaucoup à débattre", a prévenu Sébastien Lecornu. Sous réserve qu'un Premier ministre de plein exercice soit nommé à temps. "Il faut qu'un gouvernement soit nommé, qu'un projet de budget pour la Sécu et pour l'Etat soit débattu et adopté par le Conseil des ministres et ensuite que les travaux ouvrent à l'Assemblée nationale", a-t-il résumé."

Quelques compléments:
- il s'est qualifié de moine-soldat. Autrement dit " si on me demande de repartir au combat je repartirai" ou si on me demande à nouveau d'être premier ministre j'irai.
- pas d'ambitions présidentielles dans le futur gouvernement. Ça signifie " au revoir monsieur Retailleau".