Mesoke a écrit : ↑09 octobre 2025 19:32
Non, inverse. En résumé simplifié libéralisme : baisser les impôts et les réglementations sur les entreprises et diminuer les services publics et le social, politique économique de gauche : potentiellement augmenter les impôts et les réglementations sur les entreprises et améliorer les services publics et le social.
Dans les deux cas on parle du même déficit public, pas d'augmentation. Soit on diminue le poids de l'état, soit on l'augmente.
Mais c'est tout à fait logique et sain qu'il y ait deux grandes forces politiques dans toute démocratie libérale qui fonctionne correctement.
C'est le classique clivage gauche-droite.
Avec un grand parti de gauche social-démocrate : qui ne remet pas en cause le capitalisme, l'économie libérale mais qui, effectivement, est favorable globalement à plus d'état, plus d'impôts et de taxes surtout sur les plus riches et plus de redistribution. Ce n'est pas en soi choquant même si je n'adhère pas à fond au concept.
Et un grand parti de droite libéral-conservateur qui est plutôt favorable à un état pas trop obèse, à des impôts et des taxes qui restent raisonnables sans remettre en cause la nécessité d'une protection sociale (mais financée bien entendu).
Mais tout cela ne fonctionne plus.
Pourquoi ?
A cause de la montée des extrêmes comme le RN et LFI. C'est sans doute la raison principale.
Mais aussi il y a un problème structurel avec l'électorat de gauche qui n'a pas compris le concept de gauche dans une économie libérale et qui considère qu'un parti social-démocrate, ce n'est pas la VRAIE gauche pour reprendre votre adjectif.
C'est pour cette raison que le problème de la gauche c'est d'abord et avant tout ses électeurs.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville