Sébastien Lecornu est reconduit

[vivarais]

J'attends pour me marrer la liste des ministres reconduits
Est ce que cela valait le coup qu'il fasse mine de démissionner sauf s'il voulait se débarrasser d'un ou 2 ministres (Retailleau et Dati)
Un trop efficace l'autre trop inutile
Devinez qui est qui ??

[Corvo]

Avant de dire stop ou encore j'attends de voir la composition du nouveau gouvernement Lecornu.

[Once]

On peut se poser la question : mais qui conseille Macron dans ses décisions importantes ? Qui a conseillé Macron pour dissoudre l'Assemblée en juin 2024 ? (On parle de "conseillers de l'ombre" inconnus des médias.)

Et qui l'a conseillé depuis juin 2024 pour ses choix successifs de Premiers ministres ?

Et par là, faut-il entendre des conseillers qui lui cirent les pompes (genre ceux de Trump) ? Ou bien des conseillers qui osent le ramener à la réalité en se permettant ouvertement de s'opposer à ses décisions ?

Parce que-s'il s'agit de conseillers cire-pompes- à mon avis, ça ne peut qu'accentuer ce qu'on appelle "la solitude du Président" , la "solitude du pouvoir".

Et j'ai bien l'impression que c'est de ce deuxième cas dont il s'agit : dans son entourage immédiat, aucun de ses conseillers ne semble lui avoir dit "Stop !" depuis plusieurs mois. En commençant par l'avertir qu'il ne respectait plus la démocratie et qu'il s'enfermait de plus en plus dans une voie sans issue.

[Once]

Avant de dire stop ou encore j'attends de voir la composition du nouveau gouvernement Lecornu.

Aujourd'hui ou demain au plus tard. Il ne devrait plus y avoir de "présidentiables" et quelques cautions pour le PS (?) Mais tout cela me semble mal barré et promis à une espérance de vie très limitée.

[Once]

Et dire que pendant qu'on parle, il y a des français et des françaises qui ont des problèmes de fins de mois !

[Corvo]

Avant de dire stop ou encore j'attends de voir la composition du nouveau gouvernement Lecornu.

Aujourd'hui ou demain au plus tard. Il ne devrait plus y avoir de "présidentiables" et quelques cautions pour le PS (?) Mais tout cela me semble mal barré et promis à une espérance de vie très limitée.

Marre de tous ces politicards qui plutôt qu'à l'intérêt général ne pensent qu'à leur parti ou à leur gueule en espérant garder leur poste. Ouvrir à gauche n'aurait rien de scandaleux. Paraît qu'il a carte blanche alors à lui de le prouver et merde aux LR au RN et à LFI.

[Once]

Aujourd'hui ou demain au plus tard. Il ne devrait plus y avoir de "présidentiables" et quelques cautions pour le PS (?) Mais tout cela me semble mal barré et promis à une espérance de vie très limitée.

Marre de tous ces politicards qui plutôt qu'à l'intérêt général ne pensent qu'à leur parti ou à leur gueule en espérant garder leur poste. Ouvrir à gauche n'aurait rien de scandaleux. Paraît qu'il a carte blanche alors à lui de le prouver et merde aux LR au RN et à LFI.

Parlons de la fameuse "carte blanche" laissée à Lecornu II : difficile d'imaginer que Macron ne l'inspire pas à 100 % en amont et ne la contrôle pas à 100 % en aval.

[Once]

"Cela va dans le mur" : pourquoi la reconduction du "moine-soldat" Sébastien Lecornu comme Premier ministre s'annonce très risquée "

Le président de la République a fait le choix de nommer une nouvelle fois l'ancien ministre des Armées à Matignon. Une décision qui interroge sur la longévité du futur gouvernement.

"Ce soir, je considère que ma mission est terminée". Sur le plateau de France 2 mercredi 8 octobre, au soir, Sébastien Lecornu tourne la page de Matignon. "Je ne cours pas après le job", appuie encore le Premier ministre démissionnaire, ajoutant avoir "tout essayé" après avoir accepté une mission de 48 heures de consultations des partis politiques. Dans la foulée de cette interview, l'Elysée promet de nommer un nouveau chef de gouvernement d'ici à vendredi.

Deux jours plus tard, c'est finalement au terme d'une journée marathon, où Emmanuel Macron a reçu pendant plus de deux heures à l'Elysée les chefs de partis, que le couperet tombe vers 22 heures : "Le président de la République a nommé M. Sébastien Lecornu Premier ministre, et l'a chargé de former un gouvernement", fait laconiquement savoir, dans un communiqué, le palais présidentiel. Une seconde fois, donc.

"On a quitté la planète Terre"

L'ancien patron des Armées est lui plus prolixe. "J'accepte - par devoir - la mission qui m'est confiée par le président de la République de tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l'année et de répondre aux problèmes de la vie quotidienne de nos compatriotes, écrit dans un long message sur X(Nouvelle fenêtre) le nouveau chef du gouvernement. Il faut mettre un terme à cette crise politique qui exaspère les Français et à cette instabilité mauvaise pour l'image de la France et ses intérêts." Et le Premier ministre d'assurer que "la nouvelle équipe gouvernementale devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences (...) Je ferai tout pour réussir cette mission", poursuit-il encore.

Sauf que la mission de Sébastien Lecornu, qui semblait déjà bien compliquée avant sa première nomination, a tout, aujourd'hui, d'une mission impossible. Car en une semaine, la vie politique française a volé en éclats et laissé des traces qui s'annoncent durables. Avant l'officialisation tardive de vendredi soir, la petite musique de sa possible reconduction rue de Varenne a plongé le bloc central - largement divisé après les sorties d'Edouard Philippe et de Gabriel Attal contre Emmanuel Macron - dans des abîmes de perplexité.

"Je ne comprends pas que ce que l'on fait dans cette galère. Pourquoi même, on parle de Lecornu II, soupirait dans l'après-midi un influent député macroniste. Ca n'a aucun sens en fait." "Mais c'est le rêve de Macron un Lecornu II avec un gouvernement de préfets et [non] plus de ministres !, s'agaçait également un macroniste. Il n'est plus lucide sur la situation et son entourage ne l'est plus non plus. On a quitté la planète Terre."

"Il y a un côté : 'Je vous emmerde, je fais ce que je veux'"

Les mêmes mots étaient employés par la droite alors que le socle commun, la coalition de LR et du bloc central, a implosé cette semaine. "Le pire qu'il puisse faire, c'est Lecornu II. Ils veulent que l'info principale soit 'gouvernement technique' mais ça sera l'armée des clones, glisse une source chez LR à France Télévisions. Macron va occuper tous les postes."

"Le président de la République ne vit plus dans notre monde depuis bien longtemps."
(Un cadre socialiste à France Info)


En cas de gouvernement Lecornu II, "censure directe", s'énervait même un député socialiste, alors qu'au sein des macronistes, on se demandait comment le PS pouvait "être okay avec ça".

A l'annonce officielle de la nouvelle nomination de l'ex-ministre des Armées, les socialistes ont immédiatement démenti tout "deal" avec Emmanuel Macron, tandis que certains médias relayaient l'existence d'un tel accord. "Nous n'avons aucune assurance ni garantie. Tout ça est de l'intox totale", assure-t-on au sein du groupe socialiste. Avec cette nomination, "il y a un côté : 'Je vous emmerde, je fais ce que je veux!'", décrypte un cadre PS. "On n'est plus près d'une censure que d'une non-censure. Je ne vois pas le trou de souris" pour ne pas censurer, affirme encore un parlementaire socialiste.

Les autres partis de gauche ont, eux, immédiatement fait part de leur indignation. "Choix inacceptable. Encore", a déploré sur X(Nouvelle fenêtre) le patron des communistes, Fabien Roussel. "Jamais un Président n'aura autant gouverné par le dégoût et la colère. Lecornu, démissionné lundi, est de nouveau nommé par Macron vendredi", a fustigé sur X(Nouvelle fenêtre) la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot, proposant aux autres députés de gauche "de signer une motion de censure immédiate". "Je ne vois aucun argument pour ne pas le censurer", a livré la patronne des Ecologistes, sur franceinfo, ajoutant que son parti attendrait néanmoins le discours de politique générale de Sébastien Lecornu. Au RN, aucun suspense. "Le Rassemblement National censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir, dont l'unique raison d'être est la peur de la dissolution, c'est-à-dire du peuple", a prévenu sur X(Nouvelle fenêtre), le patron du parti d'extrême droite Jordan Bardella. "Cela va dans le mur", analyse le politologue et constitutionnaliste Benjamin Morel. "C'est surtout le risque d'attiser la colère", ajoute-t-il.

"Les groupes politiques, même s'ils craignent la dissolution, risquent d'être poussés à la censure pour répondre à cette colère".
(Benjamin Morel/ Constitutionnaliste à France Info)

Comment dans ces conditions Sébastien Lecornu pourrait-il espérer poursuivre son bail à Matignon ? Dans son entourage, on assure que le Premier ministre qui a "un caractère de moine-soldat" promet une équipe gouvernementale qui ne reproduira pas "les mêmes erreurs" que la précédente, nommée dimanche dernier. La reconduction de plusieurs poids lourds macronistes et le retour de Bruno Le Maire au gouvernement avaient agacé profondément la droite et conduit Bruno Retailleau à tweeter son mécontentement. "Les sujets de discussion avec les oppositions pendant les consultations doivent faire l'objet d'un suivi : c'est une question de confiance vis-à-vis de nos interlocuteurs", promet encore l'entourage du Premier ministre sur les changements à venir.

Suffisant ? Sa reconduction était "la seule solution", veut croire un conseiller d'un ministre démissionnaire. "Il faut virer les têtes connues et lâcher les retraites. Corriger les défauts de Lecornu I", poursuit-il. Même son de cloche du côté d'un influent député macroniste. Sébastien Lecornu "va lâcher", sur "les deux jours fériés, les 5% de déficit, la réforme des retraites, le non-recours au 49.3, la taxation des holdings". A ces conditions, "je ne vois pas comment les socialistes peuvent le censurer", espère le même interlocuteur. Du côté de LR, l'Eurois peut nourrir un espoir. Les députés LR, réunis en visio vendredi soir, se sont exprimés majoritairement pour un soutien au socle commun, selon des participants à franceinfo. Il va falloir aller vite désormais. Le projet de budget doit être soumis au plus tard lundi 13 octobre en Conseil des ministres."

https://www.franceinfo.fr/politique/gou ... 44851.html

[UBUROI]

Un espoir pour moi!
Puisque ce c... de Retailleau Taïaut! Taïaut! qui a montré son incompétence de Brigadier Chef à Beauvau et son jupitarisme de nabot en sonnant l'hallali sur Le Maire a péroré qu'aucun LR n'irait se mouiller aux côtés de Lecornu II, j'espère que la hyène hideuse Dati devra renoncer au tremplin offert par Macron pour capter Paris.
A armes égales , Dati! A mains nues, et on verra combien t'en as

[Corvo]

Marre de tous ces politicards qui plutôt qu'à l'intérêt général ne pensent qu'à leur parti ou à leur gueule en espérant garder leur poste. Ouvrir à gauche n'aurait rien de scandaleux. Paraît qu'il a carte blanche alors à lui de le prouver et merde aux LR au RN et à LFI.

Parlons de la fameuse "carte blanche" laissée à Lecornu II : difficile d'imaginer que Macron ne l'inspire pas à 100 % en amont et ne la contrôle pas à 100 % en aval.

On devrait le savoir rapidement.

[Once]

Parlons de la fameuse "carte blanche" laissée à Lecornu II : difficile d'imaginer que Macron ne l'inspire pas à 100 % en amont et ne la contrôle pas à 100 % en aval.

On devrait le savoir rapidement.

Ce qui urge en ce moment, c'est quand même le budget : il faut impérativement qu'il soit présenté lundi matin en Conseil des ministres. Il devra y avoir aussi une déclaration de politique générale de Lecornu. Mais on ne sait pas comment tout cela va se goupiller si son gouvernement est censuré majoritairement dès lundi.

[Once]

Au fait : il va bien falloir que Macron sorte enfin de son silence et s'adresse clairement au peuple français dans les prochaines heures.

Eh oui ! Le plus tôt possible sera le mieux.

Suggestion succincte sous forme de SMS illustré :

[papibilou]

On devrait le savoir rapidement.

Ce qui urge en ce moment, c'est quand même le budget : il faut impérativement qu'il soit présenté lundi matin en Conseil des ministres. Il devra y avoir aussi une déclaration de politique générale de Lecornu. Mais on ne sait pas comment tout cela va se goupiller si son gouvernement est censuré majoritairement dès lundi.

Effectivement first le budget. Le reste, y compris l'éjection de Lecornu, ça devrait passer après. On n'est plus dans les calculs d'apothicaire des chefs de partis mais dans l'avenir de la France.
On est sûr d'une censure de LFI et du RN, et du PCF et des écolos, soit environ 260 députés. Reste à savoir ce que feront les socialistes et LR. Les socialistes pourraient être divisés et LR aussi. Dans tous les cas il faut s'attendre à une suspension de la réforme des retraites exigée par les socialistes, suspension qui risque d'entraîner la censure d'une partie de LR.
Le budget 2026 est mal parti, le bordel lui se porte pas trop mal merci pour lui.

[Once]

Une erreur (pour ne pas dire : une faute politique de plus) de Macron hier. Il a invité à l'Elysée à 14 h 30 tout le monde sauf le RN et LFI : certes, il savait à quoi s'attendre avec eux mais quand même, cette façon d'ignorer ces deux partis (dont l'un est le premier de France), c'est du mépris et du déni de réalité.

RN et LFI auraient dû être invités hier à l'Elysée, n'aurait-ce été que par simple courtoisie républicaine.

[Once]

Ce qui urge en ce moment, c'est quand même le budget : il faut impérativement qu'il soit présenté lundi matin en Conseil des ministres. Il devra y avoir aussi une déclaration de politique générale de Lecornu. Mais on ne sait pas comment tout cela va se goupiller si son gouvernement est censuré majoritairement dès lundi.

Effectivement first le budget. Le reste, y compris l'éjection de Lecornu, ça devrait passer après. On n'est plus dans les calculs d'apothicaire des chefs de partis mais dans l'avenir de la France.
On est sûr d'une censure de LFI et du RN, et du PCF et des écolos, soit environ 260 députés. Reste à savoir ce que feront les socialistes et LR. Les socialistes pourraient être divisés et LR aussi. Dans tous les cas il faut s'attendre à une suspension de la réforme des retraites exigée par les socialistes, suspension qui risque d'entraîner la censure d'une partie de LR.
Le budget 2026 est mal parti, le bordel lui se porte pas trop mal merci pour lui.

Admettons quand même que le gouvernement Lecornu II évite la censure la semaine prochaine et soit en mesure de faire discuter du budget à l'Assemblée durant les semaines qui viennent. En gros, ce sera le budget Bayrou (déjà refusé)

Que va -t-il se passer si ce nouveau budget ex-Bayrou - mais même légèrement modifié - finisse par être rejeté à l'Assemblée ? Fin décembre, on aura encore perdu de précieuses semaines pour rien !

Cette incertitude est un poison dans tous les secteurs d'activités économiques français (entreprises du BTP, TPE, immobilier etc etc)