Affaire Sarkozy-Kadhafi
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oups
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Bon après , la Santé le 21octobre journée mondiale contre la douleur ça a du sens 
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vivarais
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Ce qui se félicite de cela ; combien ont vu l'émission avec le témoignage ses agents pénitentiaires et des politiques incarcérés sur les conditions d'incarcération dans le quartier VIP de la santé
https://www.bfmtv.com/police-justice/pr ... 70360.html
Ils resteraient chez eux ce ne sera pas pire
Les gens vont payer fiscalement leur traitement de coq en pâte avec depuis le directeur de la prison et tout le personnel à leurs petits soins et ils sont heureux de cette tartuferie de traitement 5 étoiles dans les quartiers VIP
https://www.bfmtv.com/police-justice/pr ... 70360.html
Ils resteraient chez eux ce ne sera pas pire
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- Fonck1
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
il en va pas rester longtemps en prison de toute manière.
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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vivarais
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
En attendant pour avoir une satisfaction personnelle de l'e voir aller en prison alors qu'il ne représente aucun danger pour la société vous allez cracher au bassinet fiscalement
La jouissance a un prix
- Mesoke
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Une république bananière n'emprisonne pas ses anciens présidents, elle les exécute ou leur permet de vivre en exil avec une rente confortable.mic43121 a écrit : ↑13 octobre 2025 19:12 Ben moi je vois la chose différemment je suis ses gesticulation depuis longtemps ...
Je sais qu'il n'est est pas net ..Kadaf dans le jardin de l'Elysée ..il était coincé et obligé de céder à toutes ses demandes
Il a magouillé tout au long de sont quinquennat ...a triché pendant la dernière campagne (FIFI aussi )![]()
Mais ce petit malin a été président de la république et EMPRISONNER un ancien président ....
ça met la France au NIVEAU D'UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE ..
Voila le raison qui me fait dire que cette condamnation ne teint pas compte de la FRANCE ..des juges qui se vengent
Je les comprend un peu ..ils les a longtemps menées bateau ...![]()
C'est JUSTEMENT parce qu'on vit dans une démocratie fonctionnelle avec une justice indépendante que celle-ci peut se permettre de condamner un ancien président pour ses multiples délits. Les juges ne se vengent pas, ils n'ont aucune raison de le faire. Ils ont juste enquêté pendant 10 ans et tiré les conclusions qui convenaient.
- gare au gorille
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Mesoke a écrit : ↑13 octobre 2025 16:45Sarkozy a été condamné, il n'est donc plus présumé innocent. Mais il le sera lors du jugement en appel.gare au gorille a écrit : ↑13 octobre 2025 02:10 Je n'ai jamais porté de bracelet électronique mais ça ne m'empêche pas de m'indigner quand une personne que la loi présume toujours innocente se retrouve en prison avant même que son jugement en appel puisse intervenir.
L'exécution provisoire est indispensable pour des cas bien précis, dangerosité d'un individu ou manque de garantis de représentation, monsieur Sarkosy n'entrait pas dans ces cas la et je suis heureux de voir que beaucoup d'esprits éclairés s'indignent de cet acte judiciaire contestable.
L'exécution provisoire est nécessaire dans un cas comme celui-ci, dans lequel le coupable usera de toutes les démarches possibles et imaginables pour remettre aux calendes grecques son incarcération, qui serait du coup sans doute plus courte du fait de son âge avancé. Cette mesure permet de punir un grave délinquant (vu qu'on parle quand même d'association de malfaiteurs en vue de se faire corrompre par un dictateur sanguinaire qui a tué des français, et que par la suite ça a impliqué la France elle-même) histoire qu'il n'échappe pas à une sanction logique au vu de l'instruction juste en usant de procédure légales mais très longues.
Une centaine de juges d'instruction ont planché sur le dossier pour au final voir Sarkosy relaxé sur les accusations principales, entre autres l'enrichissement personnel et la corruption. Rien ne justifiait l'exécution provisoire si ce n'est la jouissance de quelques juges de voir l'ancien président de la république partir en prison avant même qu'une cour d'appel puisse porter un regard sur l'affaire.
On a vu pas mal de spécialises du monde judiciaire venir sur les plateaux télé pour faire part de leur incompréhension et de leur indignation.
Je suis heureux de voir ici quelques personnes capable de s'indigner devant une situation aussi minable, d'autant plus quand on sait que monsieur Srakosy ne restera en prison guère plus que quelques semaines et que la seule motivation des juges étaient donc d'obtenir l'humiliation de l'ancien président de la république.
Mais je pense que les juges se sont trompés, en lieu et place d'une humiliation honteuse, Sarkosy au contraire mettra en scène cette situation ubuesque qui lui attira la sympathie de l'opinion. Il n'en sortira que plus populaire.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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LOFOTEN
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
⁹Gare au gorille ...

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latresne
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Fonck1 a écrit : ↑13 octobre 2025 08:29la justice ne se base pas sur la croyance cher monsieur.latresne a écrit : ↑13 octobre 2025 03:27 Ces mess sentent l'anti Sarko.Normal de la part de quelque uns comme le délégué syndical Uburoi,ou les gauchistes Kabé ,Fonck, Ubu,Mesoke et autres.Comment peut on croire qu'une Présidente de tribunal peut juger objectivement Sarko alors qu'elle participe à une manif contre l'ex Président ?
On se croirait àCuba du temps de Castro ou maintenant en Russie, Iran ,Syrie et autres "démocraties".
faudrait un jour aller voir des affaires au tribunal pour vous en rendre compte.
Cher monsieur ce n'est rien d'assister aux audiences c'est ce que les juges décident entre eux qui comptent.
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latresne
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Corvo a écrit : ↑13 octobre 2025 20:02 Oyez...Oyez !!!
On connaît la date d'incarcération de Nicolas Sarkozy
INFO LE POINT. Condamné à cinq ans de prison ferme dans l’affaire libyenne, l’ex-président était convoqué ce lundi au Parquet national financier. Son mandat de dépôt à effet différé prendra effet le 21 octobre.
Nicolas Sarkozy sera emprisonné le 21 octobre à la maison d'arrêt de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'information a été confirmée au Point par une source proche du dossier, ce lundi 13 octobre, à l'issue de la convocation de l'ex-chef de l'État au tribunal judiciaire de Paris, où les magistrats du Parquet national financier (PNF) devaient lui notifier la date et le lieu de son incarcération.
Le 25 septembre dernier, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à cinq ans d'emprisonnement ferme avec mandat de dépôt à effet différé pour association de malfaiteurs, dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
https://www.lepoint.fr/societe/nicolas- ... 838_23.php
Pour féter le 21 certains vont faire sauter les bouchons de champagne,d'autres se contenteront de pastis.
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AlexVerseau
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Une 100 aines de juges ont planché sur l'affaire pour finir par l'asso de malfet...
Dans l'entourage de M.Sarkozy, il y a déjà des condamnations...
Il y a des enquêtes, des indices...
...et bcp de commandes pour des Livraisons de repas...?!
TOUS CES ARGUTIES n'ont aucune Pertinence en DROIT pour démontrer une culpabilité !
Maintenant, en Dictature, en Autocratie, en République Bananière....OUI CA MARCHE ! Comme du temps des Procès Stalinien..."on vous a vu en présence de critique du Régime...donc vous êtes Agent de l'étranger, espion, etc..." à vous de prouver votre innocence ou reconnaissez votre culpabilité et on vous épargnera...et c le piège...
Remarquez aussi qu'en France, quand la Presse SAIT qu'un candidat à la Présidentiel de 58 ans a mis enceinte la fille de 18 ans dont il était le chaperon, en commettant un adultère et une emprise (viol auj), ELLE LE CACHE...parce qu'il est du même camp politique !
Idem qd elle sait que le même homme a un cancer, qu'il écoute les personnalités avec les moyens de la République, en total ABUS DE POUVOIR...sans parler des Financements suspects (URBA GRACO...) LA PRESSE SE TAIT !!! et on apprend tout ça 10 ans après la Mort de l'ancien Président François Mitterrand !
Par contre, La Presse fait du Zèle, jusqu'à créer des FAUX, pour incriminer des Politiques à Droite, leur savonner la planche et manipuler le Peuple !
Donc ne soyons pas Naïfs ! Il n'y a pas de Justice, pas d'égalité devant la Loi, pas de Droit à l'Information, pas d'Impartialité, pas d'Objectivité...et même pas de Liberté ! La France n'est plus la Patrie des Droits de l'Homme, parce qu'elle n'est tout simplement plus un État de Droit !
Il y a juste encore et toujours des Combats, pour Défendre la Liberté d'Expression, d'Opinion...le Droit à l'Information Libre et Complète...CONTRE ceux et celles qui pratiquent la Compromission pour garder le contrôle sur la Peuple et son Territoire...
Honnêtement PERSONNE, même de Gauche, ne peut comprendre, qu'après des Années d'Enquêtes coûteuses, sur la base des Accusations & Calomnies de Médiapart, LA JUSTICE N'AIT RIEN TROUVÉ ! Même Pas 1 Petite PREUVE DE TOUT CA...?! Et qu'on va condamner sans preuves, mais sur des indices qui peuvent correspondre à des malversations, comme à tout autre chose...SAUF SI ON SE FICHE D'AVOIR DES PREUVES, MAIS QU'ON VEUT CONDAMNER UN HOMME !
L'exécution Provisoire en est aussi la preuve évidente...emprisonner un ancien Président, qui pourrait encore l'être, sans la moindre Raison, et alors qu'il est Présumé INNOCENT ! Tout le Monde, en-dehors des Tueurs en séries, terroristes... attend d'être DÉFINITIVEMENT condamné pour entrer en PRISON...SAUF SARKOZY ! Depuis le Début de ces Affaires, Nicolas Sarkozy a tjrs fait l'objet d'un traitement spécialement aggravant...
C là LA PREUVE de L'INJUSTICE ! C là la PREUVE de la COMPROMISSION, de l'INIQUITÉ et d'un Régime Autocratique ! On ne respecte pas La Règle de Droit...On s'en sert à des fins personnels ou politiques...Instrumentalisation & Opportunisme.
Comment déceler tous ces Dévoiements, Manquements, la Censure, l'Oppression, la Vérité du Mensonge....CONFRONTER, COMPARER, TESTER...qd c flou...c qu'il y a un loup...
Et Rationaliser, avec Exigence...comme je le fais, même si ça peut paraître exagéré ou excessif...car cela permet de révéler la Réalité, comme quand on est dos au mur, on révèle sa vraie Nature...
https://x.com/CNEWS/status/1977791669857652765
Il y a aussi plein de Solutions pour améliorer les choses : Pour la Justice on peut responsabiliser les juges ou les remplacer par des Intelligences Artificielles, pour garantir l'impartialité !
Dans l'entourage de M.Sarkozy, il y a déjà des condamnations...
Il y a des enquêtes, des indices...
...et bcp de commandes pour des Livraisons de repas...?!
TOUS CES ARGUTIES n'ont aucune Pertinence en DROIT pour démontrer une culpabilité !
Maintenant, en Dictature, en Autocratie, en République Bananière....OUI CA MARCHE ! Comme du temps des Procès Stalinien..."on vous a vu en présence de critique du Régime...donc vous êtes Agent de l'étranger, espion, etc..." à vous de prouver votre innocence ou reconnaissez votre culpabilité et on vous épargnera...et c le piège...
Remarquez aussi qu'en France, quand la Presse SAIT qu'un candidat à la Présidentiel de 58 ans a mis enceinte la fille de 18 ans dont il était le chaperon, en commettant un adultère et une emprise (viol auj), ELLE LE CACHE...parce qu'il est du même camp politique !
Idem qd elle sait que le même homme a un cancer, qu'il écoute les personnalités avec les moyens de la République, en total ABUS DE POUVOIR...sans parler des Financements suspects (URBA GRACO...) LA PRESSE SE TAIT !!! et on apprend tout ça 10 ans après la Mort de l'ancien Président François Mitterrand !
Par contre, La Presse fait du Zèle, jusqu'à créer des FAUX, pour incriminer des Politiques à Droite, leur savonner la planche et manipuler le Peuple !
Donc ne soyons pas Naïfs ! Il n'y a pas de Justice, pas d'égalité devant la Loi, pas de Droit à l'Information, pas d'Impartialité, pas d'Objectivité...et même pas de Liberté ! La France n'est plus la Patrie des Droits de l'Homme, parce qu'elle n'est tout simplement plus un État de Droit !
Il y a juste encore et toujours des Combats, pour Défendre la Liberté d'Expression, d'Opinion...le Droit à l'Information Libre et Complète...CONTRE ceux et celles qui pratiquent la Compromission pour garder le contrôle sur la Peuple et son Territoire...
Honnêtement PERSONNE, même de Gauche, ne peut comprendre, qu'après des Années d'Enquêtes coûteuses, sur la base des Accusations & Calomnies de Médiapart, LA JUSTICE N'AIT RIEN TROUVÉ ! Même Pas 1 Petite PREUVE DE TOUT CA...?! Et qu'on va condamner sans preuves, mais sur des indices qui peuvent correspondre à des malversations, comme à tout autre chose...SAUF SI ON SE FICHE D'AVOIR DES PREUVES, MAIS QU'ON VEUT CONDAMNER UN HOMME !
L'exécution Provisoire en est aussi la preuve évidente...emprisonner un ancien Président, qui pourrait encore l'être, sans la moindre Raison, et alors qu'il est Présumé INNOCENT ! Tout le Monde, en-dehors des Tueurs en séries, terroristes... attend d'être DÉFINITIVEMENT condamné pour entrer en PRISON...SAUF SARKOZY ! Depuis le Début de ces Affaires, Nicolas Sarkozy a tjrs fait l'objet d'un traitement spécialement aggravant...
C là LA PREUVE de L'INJUSTICE ! C là la PREUVE de la COMPROMISSION, de l'INIQUITÉ et d'un Régime Autocratique ! On ne respecte pas La Règle de Droit...On s'en sert à des fins personnels ou politiques...Instrumentalisation & Opportunisme.
Comment déceler tous ces Dévoiements, Manquements, la Censure, l'Oppression, la Vérité du Mensonge....CONFRONTER, COMPARER, TESTER...qd c flou...c qu'il y a un loup...
Et Rationaliser, avec Exigence...comme je le fais, même si ça peut paraître exagéré ou excessif...car cela permet de révéler la Réalité, comme quand on est dos au mur, on révèle sa vraie Nature...
https://x.com/CNEWS/status/1977791669857652765
Il y a aussi plein de Solutions pour améliorer les choses : Pour la Justice on peut responsabiliser les juges ou les remplacer par des Intelligences Artificielles, pour garantir l'impartialité !
- Corvo
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
N'en déplaise à certains.
Nous, les «filles du DC10», étions au procès Sarkozy et nous avons vu s’exercer une justice humaine et respectueuse
Composé de sœurs ou de filles des 170 victimes de l’attentat organisé par le régime de Kadhafi en 1989, le collectif était au procès des «financements libyens». Alors que l’ex-président connaîtra ce lundi les modalités de son incarcération, elles battent en brèche l’idée d’un «acharnement» judiciaire et préviennent qu’elles suivront le procès en appel.
Quand notre petit groupe a poussé la porte du tribunal de Paris, le 6 janvier, pour prendre place sur les bancs des parties civiles au procès, nous n’en menions pas large. Nous avons toutes perdu quelqu’un d’aimé dans l’attentat du DC 10 UTA, cet avion de ligne que le colonel Kadhafi et son beau-frère Abdallah Senoussi, maître des basses œuvres du dictateur, ont décidé de faire exploser, il y a 36 ans, un 19 septembre, sans qu’aujourd’hui, on ne sache toujours pourquoi. Il y eut 170 morts.
Mères, sœurs, filles, nièces des disparus, nous sommes devenues «les filles du DC10». Dans nos familles, nous sommes la deuxième ou la troisième génération à porter les stigmates de cette tragédie. Le nom de notre groupe s’est imposé naturellement, nous n’aurions jamais imaginé nous rassembler là, au tribunal, toutes ensemble soudées dès le premier jour du procès des «financements libyens» de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.
Nous nous sommes concertées et avons fait le choix d’en être en nous constituant parties civiles. Un choix d’abord citoyen, mais aussi personnel, presque intime, forcément douloureux mais indispensable. Nous avions été effarées d’apprendre qu’une des conditions du possible pacte de corruption à laquelle tenait particulièrement Kadhafi était l’effacement du mandat d’arrêt international visant Abdallah Senoussi, numéro 2 du régime et terroriste international. Et que pour mettre ça en musique, deux grands amis de Nicolas Sarkozy avaient, dès 2005, fait le voyage en Libye. Jusqu’où allaient-ils piétiner le souvenir de nos morts ?
Nous étions inquiètes à l’idée de nous retrouver face à un ex-président de la République française, d’anciens ministres, des intermédiaires sulfureux porteurs de valises… tous ces hommes en «bande organisée». Nous avons vite compris que, par notre présence, nous faisions entrer le terrorisme par une porte dérobée au Parquet national financier.
Avant même que le procès ne s’ouvre, un avocat de Nicolas Sarkozy dira à propos de notre présence comme parties civiles : «Ici, c’est pas “on voit de la lumière, on rentre”.» Nous en avions conclu qu’on «leur foutait un peu la trouille», pour rester au niveau de langage de l’avocat énervé.
Nous avons fait confiance à la justice et nous ne le regrettons pas
Jusqu’au verdict, nous ne savions pas si notre demande de constitution de partie civile serait acceptée. Nous aurions pu être déboutées au motif que notre préjudice n’avait pas de réalité probante dans cette affaire de corruption. Mais nous avons fait confiance à la justice. Et cette confiance, nous ne la regrettons pas.
Nous ne sommes ni magistrates, ni journalistes, ni femmes politiques. Nous avons simplement assisté aux audiences, jour après jour depuis nos bancs aux premiers rangs. Et aujourd’hui, nous pensons qu’il est de notre responsabilité de raconter ce que nous avons vu et entendu.
Nous avons témoigné lors de la première semaine du procès, surprises de l’impact de nos mots, les unes après les autres à la barre, à un 1,5 m de Nicolas Sarkozy, et de ses deux amis ministres, Brice Hortefeux et Claude Guéant, qui ont tous deux, à trois mois d’intervalle, partagé la table en tête à tête avec Abdallah Senoussi, celui qui a ordonné de tuer nos parents. Interrogé sur les raisons de ces rencontres, l’un des deux a lâché : «Nous avons peut-être parlé de lutte contre l’immigration et comment lutter contre le terrorisme.» Nous en sommes restées médusées.
Au-delà de ces épisodes indignes, les éléments d’enquête exposés chirurgicalement tout au long du procès ont mis au jour un large système en ordre de marche de financement de l’élection présidentielle par un régime étranger dictatorial et sanguinaire. Se pose donc une question gravissime : la démocratie française a-t-elle été tachée de l’argent du sang ? A cela, le tribunal a répondu oui. Tout simplement, oui. Il faut désormais attendre le procès en appel pour savoir si la justice confirmera ces conclusions.
Pendant les audiences, trois mois et demi durant lesquels nous avons mis nos vies entre parenthèses, nous avons vu s’exercer une justice humaine et solennelle, méthodique et respectueuse des droits de chacun. Une justice républicaine. Nous avons vu des juges à l’écoute, une défense libre de s’exprimer, un débat équilibré. Nous avons vu la complexité d’une affaire tentaculaire, mais surtout une volonté inébranlable de faire émerger la vérité. Le jugement est tombé le 25 septembre avec son lot de relaxes et de condamnations, minutieusement motivées et notre constitution comme parties civiles jugée recevable.
Mais à l’extérieur du tribunal, à peine sorti de la salle, un autre récit s’est installé : celui d’une haine ourdie contre l’ancien président par les juges, d’un «complot», d’une «chasse à l’homme», d’un «acharnement». Ce discours incendiaire et irresponsable, repris par de nombreux médias et hommes politiques, sape la confiance dans nos institutions et jette l’opprobre sur notre état de droit. Nous avons été révulsées par les menaces de mort contre la présidente du tribunal. Nous attendons toujours que les défenseurs et amis de Nicolas Sarkozy, si prompts à envahir les plateaux télé, lui expriment leur soutien.
Un processus judiciaire rigoureux, encadré par nos lois
Nous l’affirmons avec force : ce que nous avons vu ne correspond pas à ce récit nauséabond. Ce procès n’est pas une vengeance mais l’expression d’une justice que nous attendions depuis des années. Un processus judiciaire rigoureux encadré par nos lois.
Non, Nicolas Sarkozy n’est pas une victime. Non, Nicolas Sarkozy n’incarne pas la France à lui tout seul. C’est un citoyen condamné, avec à sa disposition, les recours juridiques qui lui permettront de se défendre à nouveau. Les vraies victimes à ce stade, ce sont les citoyens français, qui ont le droit à des élections sans tache. Ce sont les institutions, fragilisées par le doute. Ce sont enfin toutes les familles des victimes du régime de Kadhafi, qui ont vu avec douleur les liens opaques tissés entre la France et un dictateur, accessoirement reçu avec les honneurs par Nicolas Sarkozy élu à la fonction suprême.
Nous refusons de rester silencieuses alors que la parole judiciaire est étouffée sous des discours cyniques ou stratégiques. Aujourd’hui, nous témoignons et nous alertons. Ce procès a été un moment rare dans la vie démocratique de notre pays : celui où la justice regarde le pouvoir en face. Cela mérite du courage, de la clarté, et le soutien indéfectible des citoyens au-delà des chapelles politiques.
Nous avons vu la justice œuvrer et nous affirmons qu’elle donne tout son sens à l’impératif de séparation des pouvoirs. Cette affaire ne concerne pas uniquement des acteurs politiques, mais touche au cœur nos principes fondamentaux : la vérité historique, la justice, l’indépendance des institutions et la mémoire des victimes. Nous avons pris la décision, d’être à nouveau présentes au procès en appel en 2026. C’est notre choix citoyen.
https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... KKRLI6UYI/
Nous, les «filles du DC10», étions au procès Sarkozy et nous avons vu s’exercer une justice humaine et respectueuse
Composé de sœurs ou de filles des 170 victimes de l’attentat organisé par le régime de Kadhafi en 1989, le collectif était au procès des «financements libyens». Alors que l’ex-président connaîtra ce lundi les modalités de son incarcération, elles battent en brèche l’idée d’un «acharnement» judiciaire et préviennent qu’elles suivront le procès en appel.
Quand notre petit groupe a poussé la porte du tribunal de Paris, le 6 janvier, pour prendre place sur les bancs des parties civiles au procès, nous n’en menions pas large. Nous avons toutes perdu quelqu’un d’aimé dans l’attentat du DC 10 UTA, cet avion de ligne que le colonel Kadhafi et son beau-frère Abdallah Senoussi, maître des basses œuvres du dictateur, ont décidé de faire exploser, il y a 36 ans, un 19 septembre, sans qu’aujourd’hui, on ne sache toujours pourquoi. Il y eut 170 morts.
Mères, sœurs, filles, nièces des disparus, nous sommes devenues «les filles du DC10». Dans nos familles, nous sommes la deuxième ou la troisième génération à porter les stigmates de cette tragédie. Le nom de notre groupe s’est imposé naturellement, nous n’aurions jamais imaginé nous rassembler là, au tribunal, toutes ensemble soudées dès le premier jour du procès des «financements libyens» de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.
Nous nous sommes concertées et avons fait le choix d’en être en nous constituant parties civiles. Un choix d’abord citoyen, mais aussi personnel, presque intime, forcément douloureux mais indispensable. Nous avions été effarées d’apprendre qu’une des conditions du possible pacte de corruption à laquelle tenait particulièrement Kadhafi était l’effacement du mandat d’arrêt international visant Abdallah Senoussi, numéro 2 du régime et terroriste international. Et que pour mettre ça en musique, deux grands amis de Nicolas Sarkozy avaient, dès 2005, fait le voyage en Libye. Jusqu’où allaient-ils piétiner le souvenir de nos morts ?
Nous étions inquiètes à l’idée de nous retrouver face à un ex-président de la République française, d’anciens ministres, des intermédiaires sulfureux porteurs de valises… tous ces hommes en «bande organisée». Nous avons vite compris que, par notre présence, nous faisions entrer le terrorisme par une porte dérobée au Parquet national financier.
Avant même que le procès ne s’ouvre, un avocat de Nicolas Sarkozy dira à propos de notre présence comme parties civiles : «Ici, c’est pas “on voit de la lumière, on rentre”.» Nous en avions conclu qu’on «leur foutait un peu la trouille», pour rester au niveau de langage de l’avocat énervé.
Nous avons fait confiance à la justice et nous ne le regrettons pas
Jusqu’au verdict, nous ne savions pas si notre demande de constitution de partie civile serait acceptée. Nous aurions pu être déboutées au motif que notre préjudice n’avait pas de réalité probante dans cette affaire de corruption. Mais nous avons fait confiance à la justice. Et cette confiance, nous ne la regrettons pas.
Nous ne sommes ni magistrates, ni journalistes, ni femmes politiques. Nous avons simplement assisté aux audiences, jour après jour depuis nos bancs aux premiers rangs. Et aujourd’hui, nous pensons qu’il est de notre responsabilité de raconter ce que nous avons vu et entendu.
Nous avons témoigné lors de la première semaine du procès, surprises de l’impact de nos mots, les unes après les autres à la barre, à un 1,5 m de Nicolas Sarkozy, et de ses deux amis ministres, Brice Hortefeux et Claude Guéant, qui ont tous deux, à trois mois d’intervalle, partagé la table en tête à tête avec Abdallah Senoussi, celui qui a ordonné de tuer nos parents. Interrogé sur les raisons de ces rencontres, l’un des deux a lâché : «Nous avons peut-être parlé de lutte contre l’immigration et comment lutter contre le terrorisme.» Nous en sommes restées médusées.
Au-delà de ces épisodes indignes, les éléments d’enquête exposés chirurgicalement tout au long du procès ont mis au jour un large système en ordre de marche de financement de l’élection présidentielle par un régime étranger dictatorial et sanguinaire. Se pose donc une question gravissime : la démocratie française a-t-elle été tachée de l’argent du sang ? A cela, le tribunal a répondu oui. Tout simplement, oui. Il faut désormais attendre le procès en appel pour savoir si la justice confirmera ces conclusions.
Pendant les audiences, trois mois et demi durant lesquels nous avons mis nos vies entre parenthèses, nous avons vu s’exercer une justice humaine et solennelle, méthodique et respectueuse des droits de chacun. Une justice républicaine. Nous avons vu des juges à l’écoute, une défense libre de s’exprimer, un débat équilibré. Nous avons vu la complexité d’une affaire tentaculaire, mais surtout une volonté inébranlable de faire émerger la vérité. Le jugement est tombé le 25 septembre avec son lot de relaxes et de condamnations, minutieusement motivées et notre constitution comme parties civiles jugée recevable.
Mais à l’extérieur du tribunal, à peine sorti de la salle, un autre récit s’est installé : celui d’une haine ourdie contre l’ancien président par les juges, d’un «complot», d’une «chasse à l’homme», d’un «acharnement». Ce discours incendiaire et irresponsable, repris par de nombreux médias et hommes politiques, sape la confiance dans nos institutions et jette l’opprobre sur notre état de droit. Nous avons été révulsées par les menaces de mort contre la présidente du tribunal. Nous attendons toujours que les défenseurs et amis de Nicolas Sarkozy, si prompts à envahir les plateaux télé, lui expriment leur soutien.
Un processus judiciaire rigoureux, encadré par nos lois
Nous l’affirmons avec force : ce que nous avons vu ne correspond pas à ce récit nauséabond. Ce procès n’est pas une vengeance mais l’expression d’une justice que nous attendions depuis des années. Un processus judiciaire rigoureux encadré par nos lois.
Non, Nicolas Sarkozy n’est pas une victime. Non, Nicolas Sarkozy n’incarne pas la France à lui tout seul. C’est un citoyen condamné, avec à sa disposition, les recours juridiques qui lui permettront de se défendre à nouveau. Les vraies victimes à ce stade, ce sont les citoyens français, qui ont le droit à des élections sans tache. Ce sont les institutions, fragilisées par le doute. Ce sont enfin toutes les familles des victimes du régime de Kadhafi, qui ont vu avec douleur les liens opaques tissés entre la France et un dictateur, accessoirement reçu avec les honneurs par Nicolas Sarkozy élu à la fonction suprême.
Nous refusons de rester silencieuses alors que la parole judiciaire est étouffée sous des discours cyniques ou stratégiques. Aujourd’hui, nous témoignons et nous alertons. Ce procès a été un moment rare dans la vie démocratique de notre pays : celui où la justice regarde le pouvoir en face. Cela mérite du courage, de la clarté, et le soutien indéfectible des citoyens au-delà des chapelles politiques.
Nous avons vu la justice œuvrer et nous affirmons qu’elle donne tout son sens à l’impératif de séparation des pouvoirs. Cette affaire ne concerne pas uniquement des acteurs politiques, mais touche au cœur nos principes fondamentaux : la vérité historique, la justice, l’indépendance des institutions et la mémoire des victimes. Nous avons pris la décision, d’être à nouveau présentes au procès en appel en 2026. C’est notre choix citoyen.
https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... KKRLI6UYI/
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vivarais
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Expliquez nous quel est le rapport avec l'affaire ???
En tant que président de la république Sarkozy était obligé d'avoir des rapports diplomatique avec KADAFI tout comme Macron avec Netanyahou que l'on accuse de crime contre l'humanité
En tant que président de la république Sarkozy était obligé d'avoir des rapports diplomatique avec KADAFI tout comme Macron avec Netanyahou que l'on accuse de crime contre l'humanité
- Fonck1
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
les n'a pas eu des rapports diplomatiques, il a eu des rapports de financements de campagne.(interdits par la loi bien sur)
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"nul bien sans peine".....
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- Corvo
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
Si vous ne comprenez pas personne hélas ne peut rien pour vous. Relisez l'article et peut-être qu'ensuite vous comprendrez le rapport.
- Mesoke
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Re: Affaire Sarkozy-Kadhafi
A l'époque PERSONNE en Occident n'avait de relations publiques avec Kadhafi, depuis qu'il avait ordonné des attentats contre des intérêts occidentaux. Et surtout pas la France vu les dizaines de français tués dans les-dits attentats, sachant qu'à l'époque des procès contre le régime libyen étaient encore en cours.
Donc oui, que la France ait été le premier pays à remettre Kadhafi sur les rails de la diplomatie mondiale est complètement anormal. Sauf s'il y a bien eu un bon gros pacte de corruption entre les deux. Donc c'est honteux et ce serait condamnable que Sarkozy ait utilisé les moyens de la France en abusant de sa fonction de président pour régler des affaires personnelles.