Mais là, nous parlons du budget 2026, car celui de 2025 a déjà été voté, et le déficit 2025, malgré ce que vous dites, est inférieur en % du PIB à celui de 2024.papibilou a écrit : ↑14 octobre 2025 14:16https://www.banque-france.fr/fr/publica ... jacente%20(,globalement%20inchang%C3%A9e%20sur%20cette%20p%C3%A9riode.Cépajuste a écrit : ↑14 octobre 2025 12:54
L'inflation est de 1 % et non de 2 %.
Ce que vous affirmez n'est pas cohérent. En effet, le déficit de 2025 devrait s'élever à 5,4 %. Si l'on prolonge le budget actuel sans ajustement, le déficit de 2026 devrait logiquement être inférieur, car le PIB devrait augmenter d'environ 1 % et les rentrées de l'IR devraient augmenter également puisque le barème ne serait pas indexé.
L'IR n'est qu'une petite composante des recettes totales.
Les dépenses de la sécurité sociale pour 2025 sont fixées à plus de 666 milliards d'euros (Md€), toutes branches confondues. La LFSS pour 2025 prévoit une aggravation du déficit de la sécurité sociale : Le déficit pour 2025 s'établirait à-22,1 Md€ contre -18,2 Md€ en 2024 et -10,8 Md€ en 2023
Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
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papibilou
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
Le déficit global devrait en théorie être inférieur très légèrement à celui de 2024 (5.4 contre 5.7), mais parce que quelques crédits ont été gelés (17 milliards). Je ne parierais pas pour un déficit de moins de 200 milliards :Cépajuste a écrit : ↑14 octobre 2025 14:24Mais là, nous parlons du budget 2026, car celui de 2025 a déjà été voté, et le déficit 2025, malgré ce que vous dites, est inférieur en % du PIB à celui de 2024.papibilou a écrit : ↑14 octobre 2025 14:16
https://www.banque-france.fr/fr/publica ... jacente%20(,globalement%20inchang%C3%A9e%20sur%20cette%20p%C3%A9riode.
L'IR n'est qu'une petite composante des recettes totales.
Les dépenses de la sécurité sociale pour 2025 sont fixées à plus de 666 milliards d'euros (Md€), toutes branches confondues. La LFSS pour 2025 prévoit une aggravation du déficit de la sécurité sociale : Le déficit pour 2025 s'établirait à-22,1 Md€ contre -18,2 Md€ en 2024 et -10,8 Md€ en 2023
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... C3%A9vrier.
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vivarais
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
Corvo a écrit : ↑12 octobre 2025 19:13 Se référer au départ du général, c’est défendre une vision plébiscitaire de nos institutions. Une présidentielle anticipée avec sa procédure qui favorise l’affrontement sur le compromis et sa logique de sauveur est un fantasme dévastateur.
On entend beaucoup, en ce moment, cet argument massue : «Emmanuel Macron est fautif, il a perdu deux élections législatives et a voulu, malgré tout, continuer à appliquer son programme, dès lors, il doit démissionner.» Cette phrase semble (semble seulement) frappée au coin du bon sens démocratique. Et même s’il est évident pour tout le monde qu’Emmanuel Macron est, par lui-même, le principal problème, sa démission entraînerait un problème supérieur encore : une élection présidentielle anticipée. Croire que la crise politique se résoudrait par une présidentielle est une lubie.
L’élection présidentielle, sa procédure qui favorise l’affrontement sur le compromis, sa logique personnaliste qui laisse croire que la solution ne peut venir que d’un sauveur, plus énergique que son prédécesseur (Sarkozy), plus normal (Hollande), plus disruptif (Macron) est un fantasme dévastateur qui à la peau dure. L’idée, pourtant démentie par les faits, depuis 2002, selon laquelle la campagne présidentielle est un moment refondateur est toujours solidement ancrée alors que cela n’est plus possible depuis la fin de la binarité gauche-droite.
Personnalisme, égotisme et mythe de «l’équation personnelle»
Se référer à la démission de De Gaulle en 1969, pour dire, comme ce fut aussi dit après la victoire du «non» au référendum sur l’Europe en 2005 de Chirac, qu’Emmanuel Macron aurait dû démissionner après la défaite de son camp à des législatives qu’il avait lui-même entraînées par sa décision de dissoudre, c’est défendre une vision plébiscitaire de nos institutions. C’est vrai, le premier président de la Ve avait cette vision. Mais faire aujourd’hui comme De Gaulle, adoubé par l’histoire à une époque du triomphe du pouvoir vertical, serait un grave anachronisme. Le personnalisme, l’égotisme et le mythe de «l’équation personnelle» salvatrice et thaumaturge sont les plaies de notre débat politique.
La solution, c’est la marginalisation du président. Son cantonnement dans le seul domaine pour lequel il est majoritairement salué : la politique étrangère. Pour le reste, c’est au Parlement que la politique doit être déterminée. Par le compromis qui devrait s’y construire, puisque c’est devant le Parlement, et lui seul, que le Premier ministre est responsable. C’est donc d’abord dans la relation des groupes parlementaires entre eux, puis dans leur relation avec Matignon que devrait se jouer la suite des évènements. Pour cela, il faudrait que l’ensemble de la classe politique oublie un peu Emmanuel Macron et oublie beaucoup leurs propres candidats pour 2027. Qu’ils pensent plutôt aux Français d’octobre 2025.
https://www.liberation.fr/politique/dem ... GTIBI2EDY/
ne peut être convoquée
Convoquée ou évoquée ????
Désavoué par une majorité de français sans atteindre la proportion de celle de Macron lui a eu le cran de démissionner
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
vivarais a écrit : ↑14 octobre 2025 17:51Corvo a écrit : ↑12 octobre 2025 19:13 Se référer au départ du général, c’est défendre une vision plébiscitaire de nos institutions. Une présidentielle anticipée avec sa procédure qui favorise l’affrontement sur le compromis et sa logique de sauveur est un fantasme dévastateur.
On entend beaucoup, en ce moment, cet argument massue : «Emmanuel Macron est fautif, il a perdu deux élections législatives et a voulu, malgré tout, continuer à appliquer son programme, dès lors, il doit démissionner.» Cette phrase semble (semble seulement) frappée au coin du bon sens démocratique. Et même s’il est évident pour tout le monde qu’Emmanuel Macron est, par lui-même, le principal problème, sa démission entraînerait un problème supérieur encore : une élection présidentielle anticipée. Croire que la crise politique se résoudrait par une présidentielle est une lubie.
L’élection présidentielle, sa procédure qui favorise l’affrontement sur le compromis, sa logique personnaliste qui laisse croire que la solution ne peut venir que d’un sauveur, plus énergique que son prédécesseur (Sarkozy), plus normal (Hollande), plus disruptif (Macron) est un fantasme dévastateur qui à la peau dure. L’idée, pourtant démentie par les faits, depuis 2002, selon laquelle la campagne présidentielle est un moment refondateur est toujours solidement ancrée alors que cela n’est plus possible depuis la fin de la binarité gauche-droite.
Personnalisme, égotisme et mythe de «l’équation personnelle»
Se référer à la démission de De Gaulle en 1969, pour dire, comme ce fut aussi dit après la victoire du «non» au référendum sur l’Europe en 2005 de Chirac, qu’Emmanuel Macron aurait dû démissionner après la défaite de son camp à des législatives qu’il avait lui-même entraînées par sa décision de dissoudre, c’est défendre une vision plébiscitaire de nos institutions. C’est vrai, le premier président de la Ve avait cette vision. Mais faire aujourd’hui comme De Gaulle, adoubé par l’histoire à une époque du triomphe du pouvoir vertical, serait un grave anachronisme. Le personnalisme, l’égotisme et le mythe de «l’équation personnelle» salvatrice et thaumaturge sont les plaies de notre débat politique.
La solution, c’est la marginalisation du président. Son cantonnement dans le seul domaine pour lequel il est majoritairement salué : la politique étrangère. Pour le reste, c’est au Parlement que la politique doit être déterminée. Par le compromis qui devrait s’y construire, puisque c’est devant le Parlement, et lui seul, que le Premier ministre est responsable. C’est donc d’abord dans la relation des groupes parlementaires entre eux, puis dans leur relation avec Matignon que devrait se jouer la suite des évènements. Pour cela, il faudrait que l’ensemble de la classe politique oublie un peu Emmanuel Macron et oublie beaucoup leurs propres candidats pour 2027. Qu’ils pensent plutôt aux Français d’octobre 2025.
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Convoquée ou évoquée ????
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
J'aime bien l'analyse de Jeandu53 dans son message 3338... ou quelque chose comme ça. Il connaît bien l'esprit des institutions mises en place par De Gaulle et Debré. Quelqu'un a écrit que de Gaulle avait été lourdé. C'est faux. Il est parti de son plein gré quand il a constaté son échec au référendum qu'il proposait sur la régionalisation. A l'époque je n'avait pas encore l'âge de voter. J'ai étudié plus tard le texte et je dois dire que la régionalisation proposée aurait eu des avantages... Cela dit, c'est surtout la réforme du Sénat proposée en même temps qui a provoqué l'opposition d'une partie de la population...
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Re: Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée
Ben si il a bien été lourdé par les 52,4 % d'électeurs qui on répondu non à la question suivante : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat ? ». Bon en même temps il a tenu parole puisque il (mais peut-être pensait il que le oui l'emporterait) avait annoncé qu'en cas d'échec il partirait.Agnostirex a écrit : ↑14 octobre 2025 18:53 J'aime bien l'analyse de Jeandu53 dans son message 3338... ou quelque chose comme ça. Il connaît bien l'esprit des institutions mises en place par De Gaulle et Debré. Quelqu'un a écrit que de Gaulle avait été lourdé. C'est faux. Il est parti de son plein gré quand il a constaté son échec au référendum qu'il proposait sur la régionalisation. A l'époque je n'avait pas encore l'âge de voter. J'ai étudié plus tard le texte et je dois dire que la régionalisation proposée aurait eu des avantages... Cela dit, c'est surtout la réforme du Sénat proposée en même temps qui a provoqué l'opposition d'une partie de la population...