Ségolène Royal : « Il est peut-être temps d’avoir une mère de la Nation »

[jeandu53]

Et si c'était elle ?

«Il est peut-être temps d’avoir une mère de la Nation» : tournée vers 2027, Ségolène Royal peaufine sa vision pour la France

EXCLUSIF – Dans un livre à paraître mercredi, l’ancienne ministre développe le concept de «dette générationnelle» et formule plusieurs propositions pour la résorber. Elle en profite au passage pour régler ses comptes avec Nicolas Sarkozy et les barons du PS.

Promis, le timing relève du hasard. Une semaine après l’incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, Ségolène Royal publie ce mercredi 29 octobre Mais qui va garder les enfants ? (Fayard), un livre dans lequel elle revient notamment sur la campagne présidentielle de 2007, multipliant les accusations à l’encontre de son concurrent de l’époque. «La triche n’a pas été que financière. Mon équipe rapprochée a aussi vu des domiciles visités et les ordinateurs volés. Ils avaient tout : les adresses, les rendez-vous, les déplacements. C’était facile : mon adversaire était ministre de l’Intérieur le jour et candidat le soir», écrit l’ancienne ministre. De quoi donner l’impression que, dix-huit ans après sa défaite, elle n’a toujours pas tourné la page.

Obstinée, Ségolène Royal, qui compte briguer l’investiture du Parti socialiste (PS) à la prochaine élection présidentielle, ressuscite à l’écrit «l’ordre juste», le concept phare de sa campagne de 2007. Le signe d’une incapacité à se renouveler ? «C’est la preuve de la continuité, que ce n’était pas qu’un slogan. Et cela reste toujours d’actualité, c’est ce que les gens veulent», affirme-t-elle au Figaro. L’ex-présidente de la région Poitou-Charentes le réactualise tout de même au regard de la «dette générationnelle», notion au cœur de son ouvrage. Celle-ci «n’est pas seulement financière, elle est aussi sociale, écologique, démocratique, éducative, sanitaire (...) Trouver les voies et les moyens de la résorber, j’appelle cela l’ordre générationnel juste», expose-t-elle. Quitte à s’exonérer de toute responsabilité dans la situation actuelle du pays, alors qu’elle a été aux affaires de nombreuses années.

«Présider, c’est aimer, écouter, dialoguer. Comme une mère aime ses enfants»

Dès les premières pages, la socialiste développe une idée originale : il faut gouverner un peuple de la même manière qu’on éduque un enfant. «Présider c’est aimer, écouter, dialoguer. Comme une mère aime ses enfants», croit-elle savoir, persuadée que «les qualités que l’on prête à l’amour maternel – vigilance, patience, constance, exigence – sont précisément celles que les citoyens inquiets attendent de leurs dirigeants». Soit l’opposé du «virilisme toxique» contre lequel elle livre un véritable réquisitoire. Mère de famille, Ségolène Royal souhaite désormais mettre son expérience à profit : «On parle bien de père de la Nation, même quand ils font n’importe quoi. Il est peut-être temps d’avoir une mère de la Nation !»

En revendiquant ce qui a longtemps été un handicap en politique, l’ancienne ministre de l’Écologie assume de «retourner le stigmate». Un pied de nez aux barons du PS qui lui ont mis des bâtons dans les roues en 2007 et avec qui elle règle ses comptes. «Ils parlaient de moi comme d’un mystère qu’il fallait dissiper, d’une anomalie qu’il fallait éliminer (...) Je n’ai jamais oublié ces scènes de violence verbale sexiste», confie-t-elle, prenant un malin plaisir à attribuer plusieurs formules à des caciques de son camp. «Pourquoi pas une présidence tournante ?» : la palme de l’inélégance revient à Laurent Fabius, déjà à l’origine de la phrase qui a servi de titre au livre...

Le pouvoir macroniste, dont Ségolène Royal fustige la gouvernance par la «peur», n’est pas non plus épargné. «Ce qui a nourri ma réflexion pour ce livre, c’est la souffrance que j’ai ressentie lors des gilets jaunes. Voir une telle cruauté, une telle désinvolture, une telle incompréhension de la France profonde, cela m’a fait mal au cœur», explique-t-elle. D’ailleurs, si elle accède à l’Élysée, une de ses premières mesures sera de revenir aux anciennes régions, la réforme de 2015 étant le symbole de «l’ignorance de l’histoire de France ou la bêtise au front bas». François Hollande appréciera.

Précampagne présidentielle

Pour redonner «confiance» au peuple français et qu’il retrouve son «estime de lui-même», Ségolène Royal formule une série de propositions assez consensuelles : plan national de création de places en crèche, instauration d’une majorité numérique à 15 ans, interdiction de l’importation des produits contenant des substances cancérigènes, etc. En revanche, l’installation de caméras dans les lieux accueillant des enfants est plus susceptible de susciter le débat. Tout comme cette idée insolite pour lutter contre les rodéos urbains : «N’y a-t-il pas moyen de les encadrer sur des circuits vacants ou des espaces désaffectés (...) ?»

Désormais, la septième personnalité politique préférée des Français, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match, s’apprête à multiplier les déplacements pour la promotion de son livre. De quoi donner des airs de précampagne présidentielle à cette tournée. «Il y a un retour des Français vers les gens expérimentés avec de la hauteur de vue, de la bienveillance. Je ne suis pas demandeuse de reprendre le bâton de pèlerin, mais il y a un tel effondrement…», constate Ségolène Royal, s’imaginant comme un recours. Elle le dit d’emblée, si elle est élue présidente de la République, elle n’effectuera qu’un seul mandat.

SOURCE : LE FIGARO

[Victor]

Et avec quelle équipe, quel parti ?
Elle serait investie par le PS, c'est ça ?

Elle a beaucoup de défauts mais quand on voit Glucksmann, je me dis qu'elle ne peut pas être pire.
Et je pense qu'elle est prête à rompre avec la pensée bisounours de la gauche.
Alors que je pense que Gluksmann comme les autres figures de la gauche en sont incapables.

Alors oui, pourquoi pas.

[Kelenner]

Les gens ont déjà dit non il y a 20 ans. Il est temps de passer à autre chose. A part des slogans et des jérémiades, je n'ai pas souvenir d'une idée politique visionnaire de sa part.

[dodo-dudu]

Le peu de temps qu'elle a été au gouvernement de son ex-mari : elle a avalisé la santé privée et les mutuelles obligatoires... L'avez-vous oublié ?

[Yaroslav]

Et si c'était elle ?

Un âne serait plus crédible.

[Fonck1]

Pitié.
on a déjà l'Ed on a pas besoin d'elle en plus.
Valls aussi tant qu'on y est?

[jeandu53]

Les gens ont déjà dit non il y a 20 ans. Il est temps de passer à autre chose. A part des slogans et des jérémiades, je n'ai pas souvenir d'une idée politique visionnaire de sa part.

Vous êtes sévère.

Je crois me souvenir qu'elle fut la première à faire campagne sur le pouvoir d'achat (elle évoquait "la vie chère"), car elle perçut la première que c'était là une préoccupation pour beaucoup de Français.

[Fonck1]

Les gens ont déjà dit non il y a 20 ans. Il est temps de passer à autre chose. A part des slogans et des jérémiades, je n'ai pas souvenir d'une idée politique visionnaire de sa part.

Vous êtes sévère.

Je crois me souvenir qu'elle fut la première à faire campagne sur le pouvoir d'achat (elle évoquait "la vie chère"), car elle perçut la première que c'était là une préoccupation pour beaucoup de Français.

Ça coûte pas cher.

[Kelenner]

Les gens ont déjà dit non il y a 20 ans. Il est temps de passer à autre chose. A part des slogans et des jérémiades, je n'ai pas souvenir d'une idée politique visionnaire de sa part.

Vous êtes sévère.

Je crois me souvenir qu'elle fut la première à faire campagne sur le pouvoir d'achat (elle évoquait "la vie chère"), car elle perçut la première que c'était là une préoccupation pour beaucoup de Français.

Sans blague ? Si y a besoin de faire l’ENA pour comprendre que les gens sont avant tout préoccupés par leur portefeuille, alors je m’incline.

[Yaroslav]

Les gens ont déjà dit non il y a 20 ans. Il est temps de passer à autre chose. A part des slogans et des jérémiades, je n'ai pas souvenir d'une idée politique visionnaire de sa part.

Vous êtes sévère.

Je crois me souvenir qu'elle fut la première à faire campagne sur le pouvoir d'achat (elle évoquait "la vie chère"), car elle perçut la première que c'était là une préoccupation pour beaucoup de Français.

Royal, c'est 3 conneries par phrase.

D'ailleurs, rien que l'entame du sujet, on y est déjà.
"Mère de la nation", sérieusement ?
Elle se sera peut-être inspirée du "petit père des peuples" de Staline.
Il faut en tenir une sacrée couche quand même.
Et on a pas encore commencé à parler du fond (quasi inexistant chez Mme bravitude).

[jeandu53]

Vous êtes sévère.

Je crois me souvenir qu'elle fut la première à faire campagne sur le pouvoir d'achat (elle évoquait "la vie chère"), car elle perçut la première que c'était là une préoccupation pour beaucoup de Français.

Sans blague ? Si y a besoin de faire l’ENA pour comprendre que les gens sont avant tout préoccupés par leur portefeuille, alors je m’incline.

Aujourd'hui, c'est évident, mais il y a 20 ans, on en parlait moins. Sur ce point, elle fut visionnaire.

[Mesoke]

J'avais du mal avec la politique avant 2007, je pensais que j'étais trop ignare sur la question pour être légitime à m'y intéresser plus.

Puis j'ai vu la campagne présidentielle, les fausses informations des candidats, leur nullité argumentative. Et surtout celle de Royal. C'est grâce à cette dame que je me suis dit qu'en fait je n'étais pas si nul pour comprendre la politique, ce sont les politiciens qui sont nuls.

Donc non merci pour en remettre une couche. Surtout v'là la gueule de l'argument comme quoi il faudrait une mère de la Nation, donc elle ... Entre ça se Attal qui nous dit que la France est prête pour un président homosexuel ça commence fort niveau projets de société innovants.

[jeandu53]

A la lecture des différents messages, je dois avouer que je suis surpris par tant de haine et d'hostilité, voire de mépris, à son égard. Vous vous la critiquez, vous vous moquez d'elle, parce que c'est une femme, une mère !

[latresne]

C'est pas Margaret Thatcher , mais on peut être moins sévère avec elle et espérer une femme comme Présidente..mais c'est pas gagné.

[Yaroslav]

A la lecture des différents messages, je dois avouer que je suis surpris par tant de haine et d'hostilité, voire de mépris, à son égard. Vous vous la critiquez, vous vous moquez d'elle, parce que c'est une femme, une mère !

J'espère que c'est une blague.
Il y a des + ou - bons chez les femmes comme chez les hommes politiques.
Mais Royal est carrément hors catégorie.
Elle est simplement lunaire et fait la démonstration de sa bêtise abyssale à chaque fois qu'elle ouvre la bouche.
SI je ne m'étais pas juré de toujours prioriser le parti politique sur la personnalité politique, elle m'aurait volontiers fait voter pour Sarkozy.