Les Neets, ces jeunes qui abandonnent le travail avant même de l'avoir commencé

[jeandu53]

Les Neets, ces jeunes qui abandonnent le travail avant même de l'avoir commencé

Au Royaume-Uni, le phénomène prend de l’ampleur et inquiète : un million de jeunes âgés de 16 à 24 ans ne sont ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation.

Connaissez-vous les « Neets » ? En Grande-Bretagne, leur nombre en constante augmentation inquiète. Il s’agit des jeunes âgés de 16 à 24 ans qui ne sont ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation. Fin 2024, ils étaient près d’un million, soit un sur huit, selon « The Telegraph » - en hausse de près de 200 000 sur deux ans. Pire, 500 000 jeunes Neets n’ont jamais eu d’emploi. Le quotidien britannique cite également un rapport publié par PwC qui révèle que 40 % des membres de la génération Z préfèrent démissionner et vivre d’allocations chômage plutôt que de rester dans leur poste actuel. Pour comprendre les motivations de ces jeunes, « The Telegraph » les a interrogés.

(...)


Un phénomène présent également en France

Le gouvernement britannique a pris conscience de ce problème. Keir Starmer, le Premier ministre, l’a même qualifié de « question morale ». En France, près de 1,4 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont aujourd’hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (près de 13 %, chiffre en constante augmentation), preuve que ce phénomène touche tous les pays. Au Royaume-Uni, le salaire minimum a été augmenté de 16,3 % pour les 18-20 ans. Les associations et les think tanks pointent aussi du doigt l’augmentation des niveaux d’invalidité et de problèmes de santé - notamment mentale depuis la pandémie de Covid.

(...)

SOURCE : https://www.parismatch.com/actu/economi ... nce-259145

Dans mon entourage familial, je connais deux jeunes, âgés de 18 ans, qui ont décidé de prendre une année sabbatique (peut-être déjà usés par la vie), sans projet professionnel. Que feront-ils plus tard ? Mystère...

Et si de plus en plus de jeunes ne veulent plus bosser et n'ont pour autre projet que de vivre des allocations, alors c'est inquiétant pour l'avenir de la société.

[Mesoke]

Ils ont des allocations qui leur permettent de vivre ? Ou leur allocation c'est papa / maman ?

[jeandu53]

Probablement un peu les deux.

[Mesoke]

Des allocations qui permettent de vivre ou de survivre grâce à l'apport de leurs parents ?

A 18 ans tu penses qu'on peut vivre de manière indépendante uniquement grâce à des allocations ? Lesquelles ?

[jeandu53]

Je ne sais pas, moi. Contrairement à beaucoup de gens qui maîtrisent les arcanes de la CAF, je ne suis pas un spécialiste de ce genre de choses. Mais je pense que des jeunes non travailleurs peuvent vivoter grâce à une aide parentale, complétée par des allocations diverses :
- le RSA (en théorie réservé aux personnes de plus de 25 ans, mais qui peut être versé dans certains cas à des personnes plus jeunes),
- le RSA jeunes,
- l'allocation-chômage (pour ceux qui ont un peu bossé),
- les APL,
- la pension d'invalidité,
- l'allocation supplémentaire d'invalidité.

Pour une liste complète, on peut lire ceci :

https://www.mes-allocs.fr/guides/aide-p ... es-jeunes/

Mais à la limite, peu importe. Il y a un phénomène social qui en dit long sur le rapport des jeunes au travail.

[Mickey]

Si leurs parents, surtout grand parents arrêtaient de les entretenir, ils iraient bosser.
Sachant qu'à 18 ans on a pas droit au RSA, l'assistanat est forcément familial. Bonne nouvelle pour les caisses de l'état.

[jeandu53]

Si leurs parents, surtout grand parents arrêtaient de les entretenir, ils iraient bosser.
Sachant qu'à 18 ans on a pas droit au RSA, l'assistanat est forcément familial. Bonne nouvelle pour les caisses de l'état.

Mais en pratique, c'est quand même compliqué, pour un parent, de foutre dehors son gamin de 18 ans... Surtout qu'il y a une obligation alimentaire qui est prévue par la loi.

[Mesoke]

Je ne sais pas, moi. Contrairement à beaucoup de gens qui maîtrisent les arcanes de la CAF, je ne suis pas un spécialiste de ce genre de choses. Mais je pense que des jeunes non travailleurs peuvent vivoter grâce à une aide parentale, complétée par des allocations diverses :
- le RSA (en théorie réservé aux personnes de plus de 25 ans, mais qui peut être versé dans certains cas à des personnes plus jeunes),
- le RSA jeunes,
- l'allocation-chômage (pour ceux qui ont un peu bossé),
- les APL,
- la pension d'invalidité,
- l'allocation supplémentaire d'invalidité.

Pour une liste complète, on peut lire ceci :

https://www.mes-allocs.fr/guides/aide-p ... es-jeunes/

Mais à la limite, peu importe. Il y a un phénomène social qui en dit long sur le rapport des jeunes au travail.

Du coup le RSA ne fonctionne pas à 18 ans. Le RSA jeune c'est un RSA jeune actif, il faut bosser pur l'avoir. Pour le chômage il faut avoir bossé. Pour les pensions d'invalidité il faut être invalide. Reste les APL si on vit dans son propre logement. Pour tout le reste il faut bosser ou avoir bossé.

Donc comment font pour vivre des jeunes de 18 ans qui n'ont jamais bossé, avec juste des APL qui payent leur loyer ?

[Patchouli38]

Je ne sais pas, moi. Contrairement à beaucoup de gens qui maîtrisent les arcanes de la CAF, je ne suis pas un spécialiste de ce genre de choses. Mais je pense que des jeunes non travailleurs peuvent vivoter grâce à une aide parentale, complétée par des allocations diverses :
- le RSA (en théorie réservé aux personnes de plus de 25 ans, mais qui peut être versé dans certains cas à des personnes plus jeunes),
- le RSA jeunes,
- l'allocation-chômage (pour ceux qui ont un peu bossé),
- les APL,
- la pension d'invalidité,
- l'allocation supplémentaire d'invalidité.

Pour une liste complète, on peut lire ceci :

https://www.mes-allocs.fr/guides/aide-p ... es-jeunes/

Mais à la limite, peu importe. Il y a un phénomène social qui en dit long sur le rapport des jeunes au travail.

Il y a un point que vous omettez de préciser. Il est souvent difficile, pour un jeune, de trouver un travail car considéré sans expérience et donc incapable d'occuper le poste. Alors que la logique veut que pour avoir de l'expérience, il faut forcément travailler.

Les aides que vous citez sont soumises à condition. Ainsi, pour pouvoir toucher le RSA, il faut justifier une activité professionnelle de 2 ans à temps plein. Concernant les APL, il faut avoir un logement. Pour avoir un logement, le bailleur demande des garantis : des fiches de paie, un apport correspondant à 3 mois de loyer, etc. Ce qui fait que beaucoup de ces jeunes habitent chez leurs parents et donc ne peuvent percevoir d'APL.
La pension d'invalidité veut dire que vous êtes atteint d'un handicap. Une personne handicapée se fera un plaisir d'échanger sa condition contre la vôtre car vivre avec un handicap n'est pas un privilège, bien le contraire ! Déjà, vous avez plus de difficulté à trouver un travail car pour un patron, handicap = incapacité = charge financière. Ensuite, votre choix d'emploi s'en trouve limité.
Je suis porteuse de deux handicaps invisibles et mettre le mot "RQTH" sur mon CV équivalait à faire atterrir le document directement à la poubelle. Ma fille a 22 ans et est atteinte d'un trouble bordeline, et sa pathologie lui ouvre le droit d'être RQTH, elle prépare son dossier pour une RQTH. Elle a une instabilité émotionnelle, des phases dépressives, etc. qui lui pourrissent la vie. De ce fait, elle ne peut accéder à bon nombre de métiers. Elle habite chez moi alors qu'elle rêve de bosser et d'avoir son propre logement. Elle monte un projet pour devenir tatoueuse.

Il faut arrêter de jeter la pierre constamment sur cette population de non-travailleurs et de généraliser à tout-va. Chacun d'eux à sa propre histoire, ses propres difficultés, et leur cracher dessus ne résoudra en rien leurs problèmes. Par contre, prendre le temps de les écouter et de les aider dans leurs choix et dans la concrétisations de leurs projets leur seront d'un plus grand bénéfice que d'être pointés du doigt.

[Patchouli38]

Si leurs parents, surtout grand parents arrêtaient de les entretenir, ils iraient bosser.
Sachant qu'à 18 ans on a pas droit au RSA, l'assistanat est forcément familial. Bonne nouvelle pour les caisses de l'état.

Mais en pratique, c'est quand même compliqué, pour un parent, de foutre dehors son gamin de 18 ans... Surtout qu'il y a une obligation alimentaire qui est prévue par la loi.

Je vois que vous n'avez retenu qu'une partie du texte et non le principal. Pourtant, l'article explique bien le pourquoi de la génération neets :

- " Selon lui : « beaucoup de jeunes ne veulent pas travailler parce que la société a rendu cela difficile »."
- "En France, près de 1,4 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont aujourd’hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (près de 13 %, chiffre en constante augmentation), preuve que ce phénomène touche tous les pays. Au Royaume-Uni, le salaire minimum a été augmenté de 16,3 % pour les 18-20 ans. Les associations et les think tanks pointent aussi du doigt l’augmentation des niveaux d’invalidité et de problèmes de santé - notamment mentale depuis la pandémie de Covid."
- "Le système éducatif est également remis en cause. Joseph Garczynski, 16 ans, explique au « Telegraph » s’être inscrit à un programme visant à soutenir les jeunes en dehors d’un environnement académique traditionnel, le SCL Education and Training Group : « L’essentiel, c’est qu’il faut nous enseigner quoi faire et comment le faire. Évidemment, postuler pour des emplois est assez difficile quand on ne sait pas par où commencer. […] Les écoles ne nous enseignent rien de cela. Elles nous apprennent qui était tel personnage historique en 1945. Je l’ignore, mais maintenant je sais comment postuler pour des apprentissages. »"

https://www.parismatch.com/actu/economi ... nce-259145

Vous critiquez sans vous interroger sur les raisons de ce phénomène et trouver des solutions efficaces pour le contrer.

[jeandu53]

Mais en pratique, c'est quand même compliqué, pour un parent, de foutre dehors son gamin de 18 ans... Surtout qu'il y a une obligation alimentaire qui est prévue par la loi.

Je vois que vous n'avez retenu qu'une partie du texte et non le principal. Pourtant, l'article explique bien le pourquoi de la génération neets :

- " Selon lui : « beaucoup de jeunes ne veulent pas travailler parce que la société a rendu cela difficile »."
- "En France, près de 1,4 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont aujourd’hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (près de 13 %, chiffre en constante augmentation), preuve que ce phénomène touche tous les pays. Au Royaume-Uni, le salaire minimum a été augmenté de 16,3 % pour les 18-20 ans. Les associations et les think tanks pointent aussi du doigt l’augmentation des niveaux d’invalidité et de problèmes de santé - notamment mentale depuis la pandémie de Covid."
- "Le système éducatif est également remis en cause. Joseph Garczynski, 16 ans, explique au « Telegraph » s’être inscrit à un programme visant à soutenir les jeunes en dehors d’un environnement académique traditionnel, le SCL Education and Training Group : « L’essentiel, c’est qu’il faut nous enseigner quoi faire et comment le faire. Évidemment, postuler pour des emplois est assez difficile quand on ne sait pas par où commencer. […] Les écoles ne nous enseignent rien de cela. Elles nous apprennent qui était tel personnage historique en 1945. Je l’ignore, mais maintenant je sais comment postuler pour des apprentissages. »"

https://www.parismatch.com/actu/economi ... nce-259145

Vous critiquez sans vous interroger sur les raisons de ce phénomène et trouver des solutions efficaces pour le contrer.

Si, j'ai lu, mais je ne suis pas convaincu par les explications données.

"Beaucoup de jeunes ne veulent pas travailler parce que la société a rendu cela difficile", nous dit l'article. Mais qu'est-ce que ça veut dire, "la société a rendu cela difficile" ?

C'est un fait que le travail paye moins que par le passé, pour diverses raisons :
- à cause du prix du logement, beaucoup plus élevé que par le passé, qui ampute donc le pouvoir d'achat des travailleurs,
- à cause d'une fiscalité qui favorise davantage la rente de situation que le travail (voir notamment le débat que j'ai tenté de lancer sur le financement de la protection sociale).

Donc je veux bien admettre que, dans ces conditions, le travail soit moins motivant...

Mais le travail est-il vraiment plus dur que par le passé ? Rien n'est moins sûr. On travaille moins, la législation est plus protectrice... Moi, j'ai surtout l'impression que les travailleurs aujourd'hui (surtout les jeunes, mais le phénomène gagne leurs aînés) supportent de moins en moins la contrainte, se mettent en arrêt-maladie pour un oui ou pour un non, ne veulent plus travailler le week-end, etc.

En gros, la société française est devenue une société de flemmards. Je ne suis pas le seul à le constater, Jérôme Fourquet l'a fait aussi :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 22-2718986

Ce constat vaut pour la France comme pour d'autres pays, mais les enjeux sont plus importants chez nous, compte tenu des besoins de financement de notre système social.

[vivarais]

Ils ont des allocations qui leur permettent de vivre ? Ou leur allocation c'est papa / maman ?

ils ont comme en france les mêmes choses la prise en charge sociale s'arrête à la majorité et le droit au RSA commence à 25 ans
Soit ils font la manche (on les voit à la sortie des grandes surfaces ) soit aux crochets des parents
Quoi d'étonnant lorsque la philosophie du droit à la paresse est devenu un mode de vie encouragé par des politiques
La valeur du travail est devenu un précepte d'extrême droite
Tout un tissus associatif c'est aussi créé pour les encourager à cela

[scorpion3917]

Mais en pratique, c'est quand même compliqué, pour un parent, de foutre dehors son gamin de 18 ans... Surtout qu'il y a une obligation alimentaire qui est prévue par la loi.

Je vois que vous n'avez retenu qu'une partie du texte et non le principal. Pourtant, l'article explique bien le pourquoi de la génération neets :

- " Selon lui : « beaucoup de jeunes ne veulent pas travailler parce que la société a rendu cela difficile »."
- "En France, près de 1,4 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont aujourd’hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (près de 13 %, chiffre en constante augmentation), preuve que ce phénomène touche tous les pays. Au Royaume-Uni, le salaire minimum a été augmenté de 16,3 % pour les 18-20 ans. Les associations et les think tanks pointent aussi du doigt l’augmentation des niveaux d’invalidité et de problèmes de santé - notamment mentale depuis la pandémie de Covid."
- "Le système éducatif est également remis en cause. Joseph Garczynski, 16 ans, explique au « Telegraph » s’être inscrit à un programme visant à soutenir les jeunes en dehors d’un environnement académique traditionnel, le SCL Education and Training Group : « L’essentiel, c’est qu’il faut nous enseigner quoi faire et comment le faire. Évidemment, postuler pour des emplois est assez difficile quand on ne sait pas par où commencer. […] Les écoles ne nous enseignent rien de cela. Elles nous apprennent qui était tel personnage historique en 1945. Je l’ignore, mais maintenant je sais comment postuler pour des apprentissages. »"

https://www.parismatch.com/actu/economi ... nce-259145

Vous critiquez sans vous interroger sur les raisons de ce phénomène et trouver des solutions efficaces pour le contrer.

Vous avez entièrement raison . Il ne faut jamais faire une généralité mais regarder au cas par cas car chaque parcours est différend.
Nous raisonnons par des statistiques, des courbes mais jamais humainement parlant.

Et puis il n'y aura jamais de travail pour tout le monde surtout avec l'arrivée de l'IA....

[mic43121]

Des allocations qui permettent de vivre ou de survivre grâce à l'apport de leurs parents ?

A 18 ans tu penses qu'on peut vivre de manière indépendante uniquement grâce à des allocations ? Lesquelles ?

Oui ...si déjà ils sont nourris et Logé ..un ordinateur une télé ..4 sous d'aide pour la bibine .
Que demandent ces jeunes

[vivarais]

Je ne sais pas, moi. Contrairement à beaucoup de gens qui maîtrisent les arcanes de la CAF, je ne suis pas un spécialiste de ce genre de choses. Mais je pense que des jeunes non travailleurs peuvent vivoter grâce à une aide parentale, complétée par des allocations diverses :
- le RSA (en théorie réservé aux personnes de plus de 25 ans, mais qui peut être versé dans certains cas à des personnes plus jeunes),
- le RSA jeunes,
- l'allocation-chômage (pour ceux qui ont un peu bossé),
- les APL,
- la pension d'invalidité,
- l'allocation supplémentaire d'invalidité.

Pour une liste complète, on peut lire ceci :

https://www.mes-allocs.fr/guides/aide-p ... es-jeunes/

Mais à la limite, peu importe. Il y a un phénomène social qui en dit long sur le rapport des jeunes au travail.

Il y a un point que vous omettez de préciser. Il est souvent difficile, pour un jeune, de trouver un travail car considéré sans expérience et donc incapable d'occuper le poste. Alors que la logique veut que pour avoir de l'expérience, il faut forcément travailler.

Les aides que vous citez sont soumises à condition. Ainsi, pour pouvoir toucher le RSA, il faut justifier une activité professionnelle de 2 ans à temps plein. Concernant les APL, il faut avoir un logement. Pour avoir un logement, le bailleur demande des garantis : des fiches de paie, un apport correspondant à 3 mois de loyer, etc. Ce qui fait que beaucoup de ces jeunes habitent chez leurs parents et donc ne peuvent percevoir d'APL.
La pension d'invalidité veut dire que vous êtes atteint d'un handicap. Une personne handicapée se fera un plaisir d'échanger sa condition contre la vôtre car vivre avec un handicap n'est pas un privilège, bien le contraire ! Déjà, vous avez plus de difficulté à trouver un travail car pour un patron, handicap = incapacité = charge financière. Ensuite, votre choix d'emploi s'en trouve limité.
Je suis porteuse de deux handicaps invisibles et mettre le mot "RQTH" sur mon CV équivalait à faire atterrir le document directement à la poubelle. Ma fille a 22 ans et est atteinte d'un trouble bordeline, et sa pathologie lui ouvre le droit d'être RQTH, elle prépare son dossier pour une RQTH. Elle a une instabilité émotionnelle, des phases dépressives, etc. qui lui pourrissent la vie. De ce fait, elle ne peut accéder à bon nombre de métiers. Elle habite chez moi alors qu'elle rêve de bosser et d'avoir son propre logement. Elle monte un projet pour devenir tatoueuse.

Il faut arrêter de jeter la pierre constamment sur cette population de non-travailleurs et de généraliser à tout-va. Chacun d'eux à sa propre histoire, ses propres difficultés, et leur cracher dessus ne résoudra en rien leurs problèmes. Par contre, prendre le temps de les écouter et de les aider dans leurs choix et dans la concrétisations de leurs projets leur seront d'un plus grand bénéfice que d'être pointés du doigt.

Je suis étonné de vos propos car si vous travaillez dans le milieu universitaire vous devez côtoyer de nombreux jeunes qui pour payer leurs études en complément tout un tas de petits boulots
Ce n'est pas en se couchant après minuit et en se levant à midi que l'on peut trouver du boulot