Complètement d'accord.jeandu53 a écrit : ↑29 octobre 2025 12:57En fait, je pense que tout dépend de savoir de quel point de vue on se place.Yaroslav a écrit : ↑29 octobre 2025 12:48 Pour appuyer cette idée, j'ai aussi souvent entendu autour de moi à partir d'un certaine âge (les 10, 15 dernières années de travail des classes moyennes, une fois tous les prêts remboursés) que les gens ne travaillaient plus trop pour eux-mêmes mais pour leurs enfants (ou leurs petits enfants).
Si on se place du point de vue des parents (futurs défunts), alors il y a l'idée qu'on a envie de transmettre un patrimoine à ses enfants, et on n'accepte pas d'être entravé dans ce désir par une fiscalité que l'on croit confiscatoire (alors qu'elle ne l'est pas).
Par contre, si on se place du point de vue des enfants (futurs héritiers), alors il faut considérer que l'héritage est une valeur, une richesse, que l'on perçoit, juste parce qu'on s'est donné la peine de naître et de survivre au défunt, sans avoir travaillé pour cela. Si vous gagnez 50000 € en une année grâce à votre travail, vous risquez d'être imposé à l'IR. Si vous héritez de 200000 € dans la succession de vos parents, vous ne payez aucun impôt. L'héritage, d'une certaine façon, c'est la négation du mérite individuel.
En fait, demander aux gens s'ils sont pour l'impôt sur les successions, c'est un peu comme demander aux plus riches s'ils sont d'accord pour payer plus d'impôts. La majorité va répondre "non, pas question". Seule une minorité aura suffisamment de conscience collective pour se dire que "oui, ça rendrait le système plus juste".

