papibilou a écrit : ↑09 novembre 2025 12:21
Once a écrit : ↑08 novembre 2025 19:15
Moi ce que j'ai compris depuis le début c'est qu'en tant que bon humaniste que vous êtes, vous rêvez du Soudant du Sud, pays de rêve et considéré par vous comme lieu idéal d'expatriation de 2 millions de Gazaouis. Vous l'avez déjà clairement exprimé.
Je vous ai déjà répondu à ce sujet. Rien qu'avec cet argument : le Soudan du Sud est majoritairement chrétien. Pensez-vous que 2 millions de Gazouis musulmans pourraient cohabiter avec des Soudanais du sud majoritairement chrétien ? Moi, non.
Je ne suis pas un "humoriste" dans ce topic, je parle sérieusement. Par contre, ce que j'ai constaté à plusieurs reprises déjà, c'est que vous, vous êtes un bel hypocrite, voire un cynique ou, à tout le moins, un observateur complètement irresponsable du sujet. Je parle de vos propos, bien sûr.
Ce pays est largement plus grand que la France et ne contient que 12 millions d'habitants. Qu'en concluez vous ? Moi j'en conclus , peut-être bêtement, qu'il y a de la place.
On va en finir avec cette question.
Ma question à Chat GPT.
Quelle est la situation politique, économique, sociale et religieuse au Soudan du Sud en 2025 ?
Réponse de Chat GPT (je me suis permis de souligner quelques passages qui me sont apparus comme importants)
1) Situation au Soudan du Sud en 2025
Politique
Le pays reste dans un état de fragilité extrême : la paix acquise par l’accord de 2018 (Accord de paix revitalisé du Soudan du Sud) est menacée. Le représentant spécial de l’United Nations Mission in South Sudan (UNMISS) a averti que le Soudan du Sud « est sur le point de replonger dans une guerre civile à grande échelle ».
The United Nations Office at Geneva+3The United Nations Office at Geneva+3The United Nations Office at Geneva+3
Il y a une montée des tensions entre le président Salva Kiir et l’ancien vice-président (et chef de l’opposition) Riek Machar. Par exemple, Machar a été suspendu de ses fonctions puis placé en détention, ce qui a été perçu comme une violation de l’accord de paix.
Al Jazeera+1
Une crise de gouvernance, avec un État affaibli :
les institutions sont peu consolidées, l’appareil militaire est instable, des chefs militaires sont régulièrement remplacés.
Reuters+1
Les acteurs internationaux et régionaux (Intergovernmental Authority on Development — IGAD, African Union) sont sollicités mais la mise en œuvre du processus est lente, voire bloquée.
Économique
L’économie est en plein effondrement : selon la World Bank, l’économie du Soudan du Sud devrait se contracter d’environ 30 % pour l’exercice 2024/2025.
Banque mondiale+1
Les raisons sont multiples : forte dépendance au pétrole, interruption de la production/exploration, baisse des recettes, inflation importante, salaires publics en retard, services publics en panne.
Banque mondiale+2Africa Press Arabic+2
Le niveau de pauvreté est extrêmement élevé, avec des estimations indiquant que jusqu’à 90 % de la population pourrait vivre dans une forme de pauvreté.
Banque mondiale+1
La sécurité alimentaire est catastrophique :
plus de la moitié de la population (≈ 7,7 millions) fait face à une insécurité alimentaire grave.
Programme Alimentaire Mondial+1
Sociale
Le pays est confronté à une crise humanitaire majeure : selon l’ONU, environ 9,3 millions de personnes (≈ 69 % de la population) ont besoin d’une aide humanitaire en 2025.
ecosoc.un.org+1
Les déplacements internes et externes sont massifs. Il y a des centaines de milliers de personnes déplacées à l’intérieur du pays et un nombre significatif de réfugiés vers les pays voisins, notamment du fait des violences récurrentes.
Al Jazeera+1
Les infrastructures de base (santé, éducation, routes) sont très faibles ou détruites. Par exemple, les hôpitaux dans certaines zones sont fermés ou inaccessibles.
The United Nations Office at Geneva+1
Les crises climatiques (inondations, sécheresses) aggravent la vulnérabilité, détruisant les récoltes et les moyens de subsistance.
Religieuse
Le Soudan du Sud est majoritairement chrétien et/ou adhérant à des religions traditionnelles, avec une minorité musulmane. •
Environ 60 % des Sud-soudanais seraient chrétiens, ~33 % adhéreraient à des religions traditionnelles, ~6 % à l’islam.
Wikipédia+1
Le christianisme joue un rôle dans la vie sociale, mais l’influence reste limitée dans certaines zones rurales, et souvent il est combiné avec des croyances traditionnelles.
AfroCaribbean Tv+1
Le cadre constitutionnel garantit la liberté de religion, mais dans la pratique, le contexte de conflit et faiblesse de l’État limite la pleine jouissance de ce droit.
En résumé : le Soudan du Sud est en 2025 un pays extrêmement fragile, politiquement instable, économiquement effondré, socialement en crise et humainement très vulnérable. Les défis sont énormes et les perspectives à court terme sont sombres."
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Il vous en faut davantage ?
Oui, parce que si vous continuez de penser que le Soudan du Sud serait un endroit de rêve pour 2 millions de Gazaouis en exil forcé, c'est que : soit vous faites preuve d'une totale méconnaissance sur la situation réelle de ce pays, soit vous faites preuve d'une totale mauvaise foi, soit vous faites preuve de cynisme dans le droit fil de la politique de Netanyaou (qui a effectivement envoyé des émissaires au Soudan du Sud pour envisager l'exil des Gazaouis dans ce pays.)
Pourquoi ?
Parce que l’accueil de 2 millions de personnes dans un contexte de fragilité peut signifier un exil vers un autre enfer : manque de services, faim, maladie, insécurité.
Parce que l’intégration dans un pays très différent culturellement, linguistiquement, avec des traditions et une situation de vulnérabilité, peut engendrer marginalisation, précarité, conflits avec la population locale.
Parce qu'il l y aurait énormes besoins en infrastructures, financement, logement, santé, éducation — et l’État hôte ne semble pas capable de les couvrir aujourd’hui.
Parce que l’arrivée massive de réfugiés en situation précaire pourrait aggraver la pression sur les services publics déjà saturés (santé, éducation, accès à l’eau, logement) et sur l’environnement.
Parce qu'il y aurait de graves risques de tensions entre population locale et nouveaux arrivants pour l’accès aux ressources rares (terre, eau, travail), d’autant plus que le pays est très divisé ethniquement et socialement.
Parce que si l’aide internationale se concentre sur les nouveaux arrivants sans renforcer les communautés locales, cela peut créer des ressentiments (“les réfugiés ont obtenu, nous non”) et fragiliser la cohésion sociale.
Voilà pourquoi votre propos me paraît être complètement à côté de la plaque ou totalement irresponsable, voire même : cruel et cynique.