Jarod1 a écrit : Victor a écrit :
La Catalogne est une région riche qui ne veut pas payer pour le reste de l'Espagne.
Le problème, c'est que les catalans n'ont pas compris que ce principe de solidarité qu"il refuse en Espagne est aussi celui de l'Europe, donc ...
A priori l'UE ne pourra pas reconnaître la Catalogne si elle devait devenir indépendante ...
Le seul avenir possible pour la Catalogne serait de devenir une sorte de paradis fiscal ...
D'où l'urgence pour l'UE de taper très dur sur les paradis fiscaux, sinon ce qui se passe pour la Catalogne pourrait devenir un modèle que pourrait suivre toutes les régions riches ...
Donc pas de danger pour la Corse ...
Une rancoeur envers la Corse ? Tu as pris des gifles lors de ton dernier séjour sur l'Ile ?
Il y a plus de 30 ans, alors que j'étais encore étudiant, je suis allé en vacances en Corse avec l'OTU (office de tourisme universitaire) dont tu connais la célèbre devise, L'OTU mais pas l'alcool (facile).
L'équipe des corses du bar du club nous a défié, nous les jeunes étudiants au footcheball.
Moi qui était basketteur, j'ai joué goal où j'ai brillamment arrêté leurs tentatives.
Ils étaient 15 ou 20 ans plus âgés que nous, nous étions jeunes, il y avait des sportifs et des footeux parmi nous, ils ont logiquement perdu le match ... Sauf qu'ils l'ont mal pris, ces corses !
Ils ont exigé une revanche en fin de séjour ...
Je me rappellerai toujours la veille du match où j'étais tranquillement allongé sur la plage avec ma dernière conquête étudiante , quand un des corses du bar est venu m'expliquer que le gardien de but des étudiants du mois de Juillet avait lui aussi fait des exploits, mais qu'au match retour, il avait eu des soucis et qu'il avait fini ses vacances à l'hôpital ...
Bref , il me menaçait pour un mach de rien du tout, entre les étudiants et l'équipe du bar.
Bref, les corses sont fiers. C'est bien. Mais bon, quelque fois, ils ont de la fierté mal placée !
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville