Georges61 a écrit :
Mais non, ces BB n'ont rien à craindre et dans quelques années, ils remplaceront leurs papas dans ces "l'élites" qui dirigent les Français.
vous avez donc assisté aux comparutions immédiates ?
https://www.nouvelobs.com/justice/20190 ... a-manif.ht
Jugés pour les violences sur les Champs : "J'étais en noir car c'était le dress code de la manif"
Vincent frappe du poing sur la barre. Il est près de 19 heures ce lundi 18 mars et ce Caennais de 21 ans reste immobile dans le box de la salle 6-02 du palais de justice de Paris. Il vient d’être condamné à 4 mois de prison avec mandat de dépôt pour "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences". Après de longues secondes à se tenir la tête, le jeune homme lance de la main un baiser à ses proches venus le soutenir à l’audience et quitte le box direction la prison.
Vincent a été arrêté samedi 16 mars avenue Hoche à quelques pas de ces Champs-Elysées qui furent le théâtre de pillages et d'incendies. Il était habillé en noir et avait dans ses poches un morceau de bitume et un morceau de marbre. Devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris présidée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, il s’est présenté comme un street-medic habitué des manifestations des gilets jaunes.
Pourquoi "gilets jaunes" et "Black Blocs" ont convergé
"Pourquoi étiez-vous habillé en noir ?" lui a demandé la présidente.
- Parce que c’était le "dress code" de la manifestation.
- Un "dress code" ? On se croirait dans une soirée mondaine. Pourquoi y avait-il un appel à s’habiller en noir ?
- Je ne sais pas, je ne suis pas l’organisateur de la manifestation"
Quant au morceau de bitume retrouvé dans sa poche, ce jeune chômeur qui vit encore chez ses parents a expliqué qu’il le gardait pour le ramener en souvenir à sa mère. "C’est bien de garder l’humour", plaisante la présidente. Mais le jeune homme ne rigole pas et maintient sa version.
Ce lundi 16 mars, deux jours après la flambée de violences qui a gagné les Champs-Elysées, plus d’une trentaine de manifestants ont été jugés en comparution immédiate au palais de justice de Paris. Dans la salle 6-02 ont également été jugés
un apiculteur père de famille, un lycéen en première option musique, un paysagiste et un intérimaire. Les quatre hommes ont été condamnés à des peines de prisons – toutes aménageables – pour participation à des groupements en vue de commettre des dégradations ou recel d’objets pillés.
ils sont gentils nos juges , une chance que ces mesures trés souples n' aient pas été prononcées a l' encontre des fils de bourgois...
"J'ai eu un coup de sang"
Tous ont dit regretter leurs actes. Aucun, en revanche, n’a parlé de politique, cité le nom d’Emmanuel Macron ou justifié de quelque manière sa participation à l’acte 18 des gilets jaunes. A écouter les récits de ces provinciaux arrêtés samedi à Paris, on avait plus le sentiment d’avoir affaire à des jeunes égarés qu’à de dangereux ultra s’employant à renverser la République. "Il y a une dichotomie entre ce que nous avons vu à la télé et les dossiers présentés", dira l'avocat d'un des prévenus. Un décalage entre les "Black Blocs" très mobiles et le profil de ces manifestants interpellés.
L'étrange questionnaire envoyé par aux "Black Blocs" par des "gilets jaunes"
Clément, la vingtaine, visage émacié encadré par de courtes dreadlocks, était venu d’Angers dans une "démarche pacifique". Il a été interpellé samedi à 12 heures alors qu’il venait de lancer une bouteille de bière vide sur les forces de l’ordre. La bouteille a atterri au pied des policiers qui l’ont aussitôt arrêté. "Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu un coup de sang. J’ai tout de suite compris que j’avais fait quelque chose de condamnable", susurre-t-il depuis le box.
Dans son sac à dos seront retrouvés un masque, une paire de lunette de skis et d’autres bouteilles vides. "Il est venu de loin, il a gardé ses munitions, il était prêt à en découdre", l’accuse le procureur.
Les questions de la présidente vont surtout faire apparaître un jeune homme en perdition. Paysagiste intérimaire, il vit encore chez ses parents. Dit souffrir de dépression, finit par lâcher qu’il a déjà consulté un psychiatre. "La vie me fait peur", résume-t-il à voix basse. Une peur qu’il calme en fumant du cannabis tous les jours. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis avec interdiction de paraître à Paris et obligation de soins.
Soigné pour dépression depuis 6 ans
Cyprien, 19 ans, était lui renvoyé pour outrages et violences envers un policier. A l’audience, il a commencé par expliquer être venu à Paris pour participer à la marche pour le climat.
encore un qui s' est retrouvé dans la manif ," a l' insu de son pleins grés" "On s’est retrouvé sur les Champs, il y avait des CRS, des 'gilets jaunes', des pancartes pour le climat, on ne savait pas où on était", explique-t-il. La présidente ironise sur son sens de l’orientation défaillant. S’il a fait des doigts d’honneur aux policiers, c’est parce que l’un deux l’a "visé avec un flashball".
Il sera interpellé quelques minutes plus tard. Dans la voiture qui l'emmène au commissariat, il fait une crise d'angoisse et assène un coup de pied à un agent. Lors de l’interpellation, il assure qu’on l’a traité de "tarlouze", dit qu’il était "fragile". La veille de son interpellation, il raconte avoir quitté le domicile parental après que son père l’a frappé. A la présidente, ce jeune scolarisé en première option musique confirme qu’il est soigné pour dépression depuis six ans. Il sera finalement condamné à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins.
"J'ai vu un chemisier par terre"
Corentin et Raphael n’ont quant à eux rien jeté sur les policiers, ni cassé quoi que ce soit. Ils étaient pour leur part jugés pour recel d’objets volés dans les boutiques de luxes des Champs-Elysées. Le premier a 20 ans et vit à Dijon. Il dit gagner en moyenne 1300 euros par mois en tant qu’intérimaire ou lorsqu’il travaille dans les vignes. Ce samedi 16 mars, il a été arrêté près de l’Arc de Triomphe en possession d’un pantalon et chemisier des marques Zara et Hugo Boss. "Je suis contre le vol à la base, je ne serai jamais entré dans le magasin pour casser ou voler. Mais j’ai vu le chemisier par terre et je me suis dit qu’il valait mieux le prendre…", explique-t-il.
Le second est âgé de 33 ans. Il a été arrêté samedi soir rue de la Boétie avec dans les mains un jogging et une veste Morgan équipés d’antivols. "Je les ai ramassés par terre", se défend cet apiculteur, père de famille de deux enfants de 8 et 4 ans. "Vous n'avez pas vu les antivols ?" interroge la présidente. "J'ai pas fait attention", répond le trentenaire penaud et plein de regrets. "C’est étonnant de ramasser des habits par terre non ?", insiste-t-elle. "Y en avait beaucoup...", murmure-t-il. Les deux ont été reconnus coupables de recels et condamnés à trois mois de prison avec sursis et interdiction de paraître à Paris pendant un an.
zont pas vu beaucoup de fils de bourgeois
Le pompier soupçonné d'être un "black bloc" condamné à dix mois de prison avec sursis
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,
publié le 24/04/2019 à 07:33
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Des black blocs devant l'Arc de Triomphe, le 16 mars 2019 lors de l'acte 18 des gilets jaunesDes black blocs devant l'Arc de Triomphe, le 16 mars 2019 lors de l'acte 18 des gilets jaunes AFP / Hans Lucas
Il avait été interpellé lors de l'acte 23 des gilets jaunes, en compagnie de trois autres hommes. Le parquet réclamait pour la plupart d'entre eux un an avec sursis.
Il assure que rien n'était à lui. Un pompier du Val-d'Oise soupçonné d'appartenir aux "black blocs", interpellé samedi avec des cocktails Molotov et feux d'artifice lors de l'acte 23 des gilets jaunes, a été condamné mardi soir à dix mois d'emprisonnement avec sursis.
LIRE AUSSI >> Moins éduqués, plus violents : avec les gilets jaunes, les "blacks blocs" se transforment
Trois autres hommes arrêtés avec lui ont écopé de peines allant de huit à dix mois avec sursis, là où le parquet réclamait un an avec sursis pour la plupart d'entre eux.
"Don't panic, sauf si t'es flic"
Samedi vers 10 h 30, ils ont tous été interpellés dans une boulangerie du 10e arrondissement de Paris, où se trouvait un sac siglé "sapeurs-pompiers Persan", une ville du Val-d'Oise ainsi qu'un arsenal pyrotechnique : une bombe aérosol lacrymogène, des cocktails Molotov, plusieurs briquets, 17 fumigènes et divers pétards et feux d'artifice. Le sac contenait également une banderole "I'm black bloc, don't panic, sauf si t'es flic".
Devant le tribunal à Paris, les prévenus ont présenté la même version :
alors que la police s'apprête à encercler des manifestants samedi, l'un d'entre eux accepte dans la précipitation un sac de la part d'un inconnu, sans savoir ce qu'il contient. "Je n'ai pas réfléchi", a dit l'un d'eux, commercial de 31 ans dans une entreprise de sécurité, expliquant avoir agi "par solidarité".
"Créer des incendies"
Sur la vidéosurveillance de la boulangerie, on voit cet homme déposer le sac à l'étage, redescendre puis revenir avec le pompier et les autres prévenus. Agités, ils semblent avoir une altercation. "On est en colère contre lui [le commercial] car il a pris un sac sans savoir ce qu'il y avait dedans", s'est justifié le pompier professionnel, en précisant que son unité, localisée à Osny, "n'a pas ce genre de sacs".
Sentant "une odeur d'hydrocarbure", il souhaite vérifier le contenu du sac et "avertir le gérant de la boulangerie", mais la police interpelle le groupe au même moment.
Les policiers auraient ensuite déballé le sac et "mélangé" le contenu avec leurs effets personnels issus de leurs propres sacs, dont certains habits noirs, selon les prévenus. "C'est une thèse que je ne comprends absolument pas", a fustigé la procureure, en rappelant que ce pompier a déjà été condamné pour "transports d'artifices non détonants".
Pour elle, les prévenus "ont agi de concert" et voulaient "se vêtir comme des 'black blocs' pour allumer des pétards des feux d'artifice, ou créer des incendies beaucoup plus violents".
"Adhésion à la violence"
Supporters du PSG, ils ont également des photos sur leurs téléphones montrant des "ultras" en train d'utiliser des fumigènes ou un "black bloc" habillé en noir. Le signe d'une certaine "adhésion à la violence", selon elle.
LIRE NOTRE DOSSIER COMPLET
Le mouvement des gilets jaunes
Profession : avocats de black bloc
Heures supp' exonérées : 3 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus en 2019
Mobilisation du 1er-Mai : 164 500 manifestants dont 28 000 à Paris
"Quel rapport entre les photos et le contenu du sac ?", s'est indignée la défense. L'avocate du pompier, Lucie Simon, a dénoncé "une fouille faite n'importe comment", dont les photos ont été rapidement diffusées par un syndicat policier. Son client "n'avait pas d'essence sur les mains" et aucune recherche d'empreintes n'a été faite sur le sac, a-t-elle déploré. En vain.
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Devant le tribunal à Paris, les prévenus ont présenté la même version : alors que la police s'apprête à encercler des manifestants samedi, l'un d'entre eux accepte dans la précipitation un sac de la part d'un inconnu, sans savoir ce qu'il contient. "Je n'ai pas réfléchi", a dit l'un d'eux, commercial de 31 ans dans une entreprise de sécurité, expliquant avoir agi "par solidarité".
"Créer des incendies"
Sur la vidéosurveillance de la boulangerie, on voit cet homme déposer le sac à l'étage, redescendre puis revenir avec le pompier et les autres prévenus. Agités, ils semblent avoir une altercation. "On est en colère contre lui [le commercial] car il a pris un sac sans savoir ce qu'il y avait dedans", s'est justifié le pompier professionnel, en précisant que son unité, localisée à Osny, "n'a pas ce genre de sacs".
Sentant "une odeur d'hydrocarbure", il souhaite vérifier le contenu du sac et "avertir le gérant de la boulangerie", mais la police interpelle le groupe au même moment.
Les policiers auraient ensuite déballé le sac et "mélangé" le contenu avec leurs effets personnels issus de leurs propres sacs, dont certains habits noirs, selon les prévenus. "C'est une thèse que je ne comprends absolument pas", a fustigé la procureure, en rappelant que ce pompier a déjà été condamné pour "transports d'artifices non détonants".
Pour elle, les prévenus "ont agi de concert" et voulaient "se vêtir comme des 'black blocs' pour allumer des pétards des feux d'artifice, ou créer des incendies beaucoup plus violents".
"Adhésion à la violence"
Supporters du PSG, ils ont également des photos sur leurs téléphones montrant des "ultras" en train d'utiliser des fumigènes ou un "black bloc" habillé en noir. Le signe d'une certaine "adhésion à la violence", selon elle.
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Profession : avocats de black bloc
Heures supp' exonérées : 3 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus en 2019
Mobilisation du 1er-Mai : 164 500 manifestants dont 28 000 à Paris
"Quel rapport entre les photos et le contenu du sac ?", s'est indignée la défense. L'avocate du pompier, Lucie Simon, a dénoncé "une fouille faite n'importe comment", dont les photos ont été rapidement diffusées par un syndicat policier. Son client "n'avait pas d'essence sur les mains" et aucune recherche d'empreintes n'a été faite sur le sac, a-t-elle déploré. En vain.
grandes gueules a 10 contre un policier.....deviennent des petites frappes face a la juge ....