lotus95 a écrit : ↑20 avril 2020 15:57
Jabar a raison sur un petit point : le degré de gravité des personnes hospitalisées à l'IHU est moindre par rapport à celui des hôpitaux des autres départements. Tout simplement parce qu'à l'IHU, on n'attend pas la détresse respiratoire pour tester et traiter.
Le taux de décès moindre s'explique donc
en partie par ça, mais impossible de savoir combien auraient évolué dans une phase critique s'ils n'avaient pas été pris en charge suffisamment tôt et s'ils n'avaient pas suivi le protocole.
On ne peut donc pas conclure de façon simpliste.
Ca c'est pour l'IHU, il n'en est rien au niveau de la ville de Marseille ou du département qui rassemble tous les cas, peu importe que l'épidémie soit moins étendue qu'ailleurs : la répartition des "guéris naturellement" n'a aucune raison de différer par rapport aux autres départements.
Un taux de mortalité moindre ne peut s'expliquer que par le timing dans la prise en charge et la spécificité du traitement administré.
Le meilleur moyen de le prouver, mais pas le plus simple, serait de mesurer et comparer avec les autres départements :
- le délai entre les premiers symptômes et la prise en charge,
- la charge virale en début de traitement,
- le délai de guérison clinique et virologique
l'IHU a produit ses chiffres sur des panels de plus en plus étendus ; on critique beaucoup les dernières études sur des conneries, mais elles sont édifiantes ; le simple fait qu'il y ait moins de complications qu'ailleurs prouve l'efficacité du protocole ; quand bien même on n'aurait que des cas bénins à modérés à la base, il est impossible de prédire qui va évoluer vers une forme grave ou non.
En Chine et ailleurs dans le monde, c'était 80/20 ... 20% de cas graves, à l'IHU c'est environ 5% ... désolée, mais les exclusions n'expliquent pas tout ; les personnes à risques sont bien représentées dans toutes les études, seules certaines pathologies cardiaques et rétiniennes sont écartées, et c'est le strict respect des contre-indications des médicaments administrés.
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J'ai bien suivi votre raisonnement, lotus, et effectivement si on prend en considération les différents univers, les différences en taux de mortalité peuvent être reconduite à l'existence ou pas du traitement Raoult sur des patients faiblement atteints par le virus.
Mais le protocole de Raoult se base sur ce principe : traiter la maladie le plus tôt possible.
En tous les cas de figure les résultats parlent tous seuls :
Taux de mortalité à l'IHU
1,35 % (avec remise gracieuse de 70%)
Taux de mortalité dans les hôpitaux de Marseille
5,41%
taux de mortalité dans les Bouches du Rhône
8,29%
Taux de mortalité à Paris
16,34%
Je rappelle que, par admission du professeur Raoult, dans les hôpitaux de Marseille on applique aussi son protocole.