Adama,Mahmadou,Assa: La famille Traoré.

Actualité hebdo, politique, économie, informations...
Verrouillé
vivarais
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 45873
Enregistré le : 04 avril 2018 16:39

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par vivarais »

Crapulax a écrit : 07 juin 2020 06:09 Bah..Il y eut des "Je ne suis pas Charlie"....Avec en arrière plan le discours de dire "pas d'amalgames"...
....Et ceux qui disent "Je ne suis pas Adama" sont directement traités de "collabos",de "traitres" ou de "racistes"...La case amalgame ayant étrangement disparue... :XD:
en s'apitoyant sur la mort d'un délinquant qu'il a lui même provoqué en ne se laissant pas interpellé
et pendant qu'ils manifestaient 3 jeunes délinquants sont morts en règlement de compte entre eux
combien de jeunes meurent ainsi et vous vous acharnez sur la police pour une mort involontaire lors d'une arrestation
23 milles se sont rassemblés pour la mort de Traoré ; mais aucuns pour ces jeunes qui meurent pratiquement au quotidien parce qu'inconsciemment ils les poussent à la délinquance en démotivant les policiers
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20214
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par UBUROI »

vivarais a écrit : 07 juin 2020 06:49
Crapulax a écrit : 07 juin 2020 06:09 Bah..Il y eut des "Je ne suis pas Charlie"....Avec en arrière plan le discours de dire "pas d'amalgames"...
....Et ceux qui disent "Je ne suis pas Adama" sont directement traités de "collabos",de "traitres" ou de "racistes"...La case amalgame ayant étrangement disparue... :XD:
en s'apitoyant sur la mort d'un délinquant qu'il a lui même provoqué en ne se laissant pas interpellé
et pendant qu'ils manifestaient 3 jeunes délinquants sont morts en règlement de compte entre eux
combien de jeunes meurent ainsi et vous vous acharnez sur la police pour une mort involontaire lors d'une arrestation
23 milles se sont rassemblés pour la mort de Traoré ; mais aucuns pour ces jeunes qui meurent pratiquement au quotidien parce qu'inconsciemment ils les poussent à la délinquance en démotivant les policiers
:| :| :| Je résume: faut que les flics dézinguent la racaille, terme vivarien, pour que la racaille ne se dézingue pas entre elle.
:super: :hehe:
vivarais
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 45873
Enregistré le : 04 avril 2018 16:39

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par vivarais »

UBUROI a écrit : 07 juin 2020 06:56
vivarais a écrit : 07 juin 2020 06:49

en s'apitoyant sur la mort d'un délinquant qu'il a lui même provoqué en ne se laissant pas interpellé
et pendant qu'ils manifestaient 3 jeunes délinquants sont morts en règlement de compte entre eux
combien de jeunes meurent ainsi et vous vous acharnez sur la police pour une mort involontaire lors d'une arrestation
23 milles se sont rassemblés pour la mort de Traoré ; mais aucuns pour ces jeunes qui meurent pratiquement au quotidien parce qu'inconsciemment ils les poussent à la délinquance en démotivant les policiers
:| :| :| Je résume: faut que les flics dézinguent la racaille, terme vivarien, pour que la racaille ne se dézingue pas entre elle.
:super: :hehe:
je vous laisse la responsabilité de vos propos envers la police
pour moi on doit soutenir la police qui dans 99;99999999% ses interventions se passent bien
et elles se passeraient mieux si certains se sachant défendus stupidement par des gens comme vous ne s'opposeraient pas par la violence à leur interpellation
mais je ne vois pas un mot de votre part pour c'est 3 jeunes morts et d'autres blessés en 2 jours cette semaine
pour vous seul compte un fait exceptionnel qui s'est passé il y a 4 ans où la police est mise en cause et où sa responsabilité n'a pas encore été établie malgré les expertises et contre expertises
désolé si contrairement si contrairement à vous j' ai plus d'empathie pour les parents de ces 3 jeunes que des gens comme vous ont encouragé à sombrer dans la délinquance
nous n'aurons jamais les même valeurs , ni morales , ni sociales
désolé pour vous si moi j'ose appeler les choses telles qu'elles sont par leur nom
et je ne suis pas versatile comme vous qui encensez la police lorsqu'il s'agit des gilets jaunes (même s'il y avait eu des morts
et qui la clouez au pilori lorsque les racailles sont concernées
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20214
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par UBUROI »

vivarais a écrit : 07 juin 2020 07:26
UBUROI a écrit : 07 juin 2020 06:56

:| :| :| Je résume: faut que les flics dézinguent la racaille, terme vivarien, pour que la racaille ne se dézingue pas entre elle.
:super: :hehe:
je vous laisse la responsabilité de vos propos envers la police
pour moi on doit soutenir la police qui dans 99;99999999% ses interventions se passent bien
et elles se passeraient mieux si certains se sachant défendus stupidement par des gens comme vous ne s'opposeraient pas par la violence à leur interpellation
mais je ne vois pas un mot de votre part pour c'est 3 jeunes morts et d'autres blessés en 2 jours cette semaine
pour vous seul compte un fait exceptionnel qui s'est passé il y a 4 ans où la police est mise en cause et où sa responsabilité n'a pas encore été établie malgré les expertises et contre expertises
désolé si contrairement si contrairement à vous j' ai plus d'empathie pour les parents de ces 3 jeunes que des gens comme vous ont encouragé à sombrer dans la délinquance
nous n'aurons jamais les même valeurs , ni morales , ni sociales
désolé pour vous si moi j'ose appeler les choses telles qu'elles sont par leur nom
et je ne suis pas versatile comme vous qui encensez la police lorsqu'il s'agit des gilets jaunes (même s'il y avait eu des morts
et qui la clouez au pilori lorsque les racailles sont concernées
J'attends que la police "appréhende" votre "racaille" (c'est celui qui dit qu'i y est... quand j'étais gamin!) selon une procédure d'interpellation qui permette au "présumé délinquant" d'être conduit devant la Justice en bon état.
Les QQ flics déviants, racistes, violents n'ont pas à substituer à la Justice légale une vendetta milicienne.
Quant aux gilets jaunes qui enfreignaient les interdictions de manifester, qui étaient violents contre les FDO, ils ont subi la répression républicaine et légale. Les excès ont été sanctionnés, cf le post étayé de Vincent.
Bonne nuit
Avatar du membre
mic43121
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 33862
Enregistré le : 23 mars 2016 19:42

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par mic43121 »

Je ne suis pas toujours d'accord avec vivarais mais là ils touché le UBU de plein fouet..
Tu protèges les flics quand ils éborgnent un manifestant ..(Ils n'ont pas le droit de tirer en tir tendu avec cet arme).
et contrairement tu prends la défenses des délinquants (n'oublis pas que Troaré est un délinquant que la police venait chercher)
Suite a une faute ou un accident .Et cela avant d'avoir les conclusions de l'enquête..
Pour moi aucun problème si c'est un flic qui l'a tué ..il va en prison…
Mais rappelons le quand un flic t'interpelle tu obéis..
:hello:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
vivarais
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 45873
Enregistré le : 04 avril 2018 16:39

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par vivarais »

c'est stupéfiant comment on arrive à faire croire que l'avis de quelques individus peut être un avis universel de 66 millions de français alors qu'ils ne sont que quelques milliers
si certains pensent que nous sommes racistes , ils peuvent partir , nous ne les obligeons pas de vivre avec nous
personnellement je veux vivre avec des gens qui pensent du bien de moi et non avec ceux qui pensent du mal de moi et je me fiche de leur origine
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20214
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par UBUROI »

mic43121 a écrit : 07 juin 2020 08:05 Je ne suis pas toujours d'accord avec vivarais mais là ils touché le UBU de plein fouet..
Tu protèges les flics quand ils éborgnent un manifestant ..(Ils n'ont pas le droit de tirer en tir tendu avec cet arme).
et contrairement tu prends la défenses des délinquants (n'oublis pas que Troaré est un délinquant que la police venait chercher)
Suite a une faute ou un accident .Et cela avant d'avoir les conclusions de l'enquête..
Pour moi aucun problème si c'est un flic qui l'a tué ..il va en prison…
Mais rappelons le quand un flic t'interpelle tu obéis..
:hello:
Relis BIEN et TOUT ce que ce que je viens d'écrire; rien ne peut être retiré, j'assume
J'attends que la police "appréhende" votre "racaille" (c'est celui qui dit qu'i y est... quand j'étais gamin!) selon une procédure d'interpellation qui permette au "présumé délinquant" d'être conduit devant la Justice en bon état.
Les QQ flics déviants, racistes, violents n'ont pas à substituer à la Justice légale une vendetta milicienne.
Quant aux gilets jaunes qui enfreignaient les interdictions de manifester, qui étaient violents contre les FDO, ils ont subi la répression républicaine et légale. Les excès ont été sanctionnés, cf le post étayé de Vincent.
...et je rajoute..."ont été sanctionnés"...ou le seront pour les autres après enquêtes
Avatar du membre
mic43121
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 33862
Enregistré le : 23 mars 2016 19:42

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par mic43121 »

Jai écrit ça il y a deux jours et là en lisant sue VA les commentaires des contestataires je pense que j'ai raison ..
Maintenant on est dans la paranoïa "anti blanc" sur twitter c'est une suite d'insultes envers les blancs ..j'avais raison..
:-/

Voila le résultat du laisser aller de ce gouvernement..
De plus. quand circule sur la toile de photos de Macron avec un noir torse nu qui lui fait des grimaces ou des doigts ..
ça ne fait rire personne …sauf ceux qui se foutent de sa gueule .;
On va voir si ils sont capable de mettre de l'ordre .
Pour la vidéo les flics auraient du avoir une lance a incendie ..
ça leur aurait fait fermer leurs grandes gueules.
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
Avatar du membre
mic43121
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 33862
Enregistré le : 23 mars 2016 19:42

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par mic43121 »

UBUROI a écrit : 07 juin 2020 08:13
mic43121 a écrit : 07 juin 2020 08:05 Je ne suis pas toujours d'accord avec vivarais mais là ils touché le UBU de plein fouet..
Tu protèges les flics quand ils éborgnent un manifestant ..(Ils n'ont pas le droit de tirer en tir tendu avec cet arme).
et contrairement tu prends la défenses des délinquants (n'oublis pas que Troaré est un délinquant que la police venait chercher)
Suite a une faute ou un accident .Et cela avant d'avoir les conclusions de l'enquête..
Pour moi aucun problème si c'est un flic qui l'a tué ..il va en prison…
Mais rappelons le quand un flic t'interpelle tu obéis..
:hello:
Relis BIEN et TOUT ce que ce que je viens d'écrire; rien ne peut être retiré, j'assume
J'attends que la police "appréhende" votre "racaille" (c'est celui qui dit qu'i y est... quand j'étais gamin!) selon une procédure d'interpellation qui permette au "présumé délinquant" d'être conduit devant la Justice en bon état.
Les QQ flics déviants, racistes, violents n'ont pas à substituer à la Justice légale une vendetta milicienne.
Quant aux gilets jaunes qui enfreignaient les interdictions de manifester, qui étaient violents contre les FDO, ils ont subi la répression républicaine et légale. Les excès ont été sanctionnés, cf le post étayé de Vincent.
...et je rajoute..."ont été sanctionnés"...ou le seront pour les autres après enquêtes
Moi aussi j'assume ce que j'ai écrit ..
Et mon dernier post tu l'assumes ? tu as lu ce que disent ces gens ?
Moi je m'insurge ..et je le redit ..ça finira mal..
ET LÀ…ce sera un peu tard pour régler le problème.
:XD:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20214
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par UBUROI »

Voilà un excellent article de France Info sur les techniques d'interpellation qui posent problème en France: le but c'est de menotter dans le dos un interpellé...sans l'asphyxier!
Plaquage au sol, pliage... Quatre questions sur des techniques d'interpellation controversées

De la mort de George Floyd aux Etats-Unis, à celle de Cédric Chouviat ou d'Adama Traoré en France, les techniques utilisées lors de leur interpellation sont remises en cause par les familles des victimes et les associations.
La technique du décubitus ventral peut être utilisée par les forces de l\'ordre au moment d\'une interpellation.
La technique du décubitus ventral peut être utilisée par les forces de l'ordre au moment d'une interpellation. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)
avatarPauline Pennanec'h, Alexandre BarlotfranceinfoRadio France

Mis à jour le 07/06/2020 | 07:08
publié le 07/06/2020 | 06:16

...
Huit minutes et 46 secondes. C'est le supplice enduré par George Floyd, face contre le bitume, suffoquant avant de mourir. C'est le temps précis qu'aura passé Derek Chauvin sur sa victime, le genou écrasant le cou de l'homme qu'il venait d'interpeller. Ces images ont fait le tour du monde, créant un mouvement de colère et des manifestations monstres dans le pays. Elles ont aussi réveillé certaines affaires dans l'opinion publique en France, comme celle d'Adama Traoré.

>> Suivez notre direct sur la mort de Georges Floyd et ses répercussions en France et dans le monde

"Ce n'est pas qu'une histoire américaine", pointait François Ruffin, député La France insoumise, mardi 2 juin sur France Inter. Le député Insoumis défendait, en mars dernier dans l'hémicycle, une proposition de loi visant à interdire les techniques d'immobilisation létales, pouvant être utilisées par les forces de l'ordre dans le cadre d'une interpellation. Ces techniques, longtemps décriées, ont de nouveau suscité la polémique lors de la mort de Cédric Chouviat, en janvier 2020. Franceinfo vous explique pourquoi.

Quelles sont ces techniques d’interpellation ?

Les forces de l'ordre, que ce soit en gendarmerie nationale ou dans les rangs de la police, peuvent utiliser un certain nombre de techniques dites d'interpellation. La plupart ne posent pas de problème dans l'exercice de leurs fonctions, mais certaines sont décriées, notamment par des associations.

Dans sa proposition de loi, François Ruffin met en cause le plaquage ventral, ou décubitus ventral. Concrètement, lors d’une interpellation, un policier peut allonger au sol sur le ventre un individu, la tête sur le côté, mais pour un laps de temps très limité. "Les forces de l’ordre ajoutent parfois à cette position d’autres moyens de contention, tels que le menottage des poignets derrière le dos et l’immobilisation des chevilles (avec parfois les genoux relevés), et peuvent aller jusqu’à exercer un poids sur le dos de la personne ainsi maintenue à terre", explique l’association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) dans un rapport datant de 2016, intitulé "L'Ordre et la force".

Autre technique : la technique du pliage. Le policier maintient une personne assise, la tête appuyée sur les genoux, afin de l'empêcher de bouger. Il peut aussi, dans certains cas, faire usage de la clé d'étranglement, technique consistant à serrer le cou d'une personne afin de la neutraliser.

Comment sont-elles enseignées ?

Ces techniques de maîtrise de la personne sont enseignées à l'école, que ce soit en gendarmerie ou à la police, en formation initiale. En école de police, la formation, initialement d'une durée de 12 mois, sera raccourcie en septembre 2020 à neuf mois, comme le prévoit le projet de loi de finances pour 2020. "Ce qui est enseigné, c'est qu'il faut maîtriser un individu pour pouvoir le menotter", et donc le neutraliser, explique à franceinfo Stanislas Gaudon, délégué général à la communication du syndicat Alliance police nationale. Le policier ferait usage de la force seulement en cas de rébellion et "de manière proportionnée", selon le syndicaliste.

Le menottage en France, tel qu'il est enseigné dans les rangs de la police, se fait avec les mains dans le dos et non pas avec les mains devant. "L'immobilisation au sol et momentanée, rappelle Stanislas Gaudon. Dès que les menottes sont refermées sur les poignets de l'individu qu'on a interpellé, il est assis et relevé. Il n'est pas question de le laisser en position ventrale au sol." Le représentant syndical est clair : "On ne maintient pas quelqu'un huit minutes avec le genou le long de la trachée ou le long de la zone cervicalo-brachiale."

Il peut y avoir juste le temps du menottage et ça, c'est important de le dire, il ne dure que quelques secondes, ça ne dure pas huit minutes. Soyons très clairs sur la situation.Stanislas Gaudon, Alliance police nationale à franceinfo

En effet, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) précise dans une note interne de 2008, présente dans des travaux parlementaires, que "la compression sur le thorax ou l’abdomen doit être la plus courte possible".

Quid de la gendarmerie ? Le colonel Laurent De La Follye de Joux, chef du bureau de la formation de la gendarmerie nationale, a déclaré en audition parlementaire que "ni le décubitus ventral, ni le pliage ventral ne sont enseignés ni appliqués dans la gendarmerie", où "l’objectif est d’utiliser les techniques les moins traumatisantes pour l’interpellé et pour le gendarme". En effet, selon le rapport du député François Ruffin, "le mémento d’intervention professionnelle de la gendarmerie illustre, par exemple en page 124, l’immobilisation au sol avec un contrôle par l’épaule réactif, avec la mention en rouge : 'Cette technique d’immobilisation se réalise sans exercer de pression thoracique'". Pourtant, lors des débats en commission, Jean-Michel Fauvergue, député LREM et ancien patron du RAID, une unité d'élite de la Police nationale, précise qu'"en gendarmerie on ne nomme pas le plaquage ventral ainsi", mais que "la technique de mise au sol sur le ventre enseignée chez les gendarmes, aux fins de menottage, existe bel et bien", affirme-t-il. Contactée par franceinfo, la gendarmerie nationale n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

Pourquoi sont-elles remises en cause ?

Dans son rapport sur les violences policières, l’ACAT dit avoir recensé huit décès en dix ans (2005-2016) dans notre pays après des interpellations qui utilisaient ces techniques d’immobilisation. La France a aussi été condamnée deux fois ces dernières années pour des affaires similaires par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Plusieurs ONG comme Amnesty international ont déjà alerté sur les dangers parfois mortels de ces techniques, comme le plaquage ventral. Elles expliquent que cette position empêche de bien respirer. "Spécifiquement, sur certaines des interpellations, c'est le recours à des techniques d'immobilisation provoquant l'asphyxie, explique à franceinfo Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer au programme Liberté à Amnesty International France. Très régulièrement, il y a des décès dans le cadre d'interpellations suite à des techniques de type pliage, plaquage ventral, bouclier d'étranglement."

La police a tendance à très rapidement utiliser la force alors que l'usage de la force est de dernier recours en théorie.Anne-Sophie Simpere, Amnesty International France à franceinfo

Le plaquage ventral est une technique "extrêmement dangereuse", selon Amnesty International France, qui écrit dans un rapport publié en 2011 que "lorsque l'on manque d'oxygène, la réaction naturelle consiste à se débattre encore plus. Face à cette agitation, un agent de la force publique aura tendance à exercer une pression ou une compression supplémentaire afin de maîtriser la personne, compromettant davantage encore ses possibilités de respirer".

Doivent-elles être mieux encadrées ?

"Cette question du plaquage ventral ne peut pas être examinée indépendamment aussi de la question de la formation des policiers, des gendarmes, des relations police population, des conditions d'intervention", assure de son côté Marion Guémas. Jointe par franceinfo, la responsable des programmes police-justice-lieux de privation de liberté chez ACAT-France assure qu'"il y a des manquements, avec des policiers et des gendarmes qui ne sont pas suffisamment formés, qui travaillent dans des conditions difficiles et donc cela aboutit trop fréquemment aux drames qu'on connaît."

Si on ne forme pas suffisamment les policiers et les gendarmes, forcément, ils aboutiront à avoir des gestes qui sont inadaptés, voire parfois interdits.Marion Guémas, ACAT Franceà franceinfo

Sur franceinfo, le 4 mars dernier, François Ruffin estimait qu'il fallait "insister sur la formation continue". "On a interrogé [le syndicat] Unsa-Police qui nous dit : zéro formation. On a interrogé Vigi-Police [un autre syndicat] : rien, pas de formation continue. On interroge la direction de la police nationale qui nous dit qu'il n'y a pas de formation continue", pointait notamment le député La France insoumise.

Des forces de l'ordre pas assez formées ?

Stanislas Gaudon, du syndicat Alliance Police nationale, acquiesce : "Effectivement, il y a un problème dans la police nationale. La formation continue des agents tout au long de la carrière est largement en dessous des enjeux de sécurité et des attentes des collègues." D'après le représentant syndical, les agents de police doivent avoir "un volet d'heures de formation qui soient dédiés, où ils aient des séances 'de recyclage', où on leur montre les techniques. Parce qu'une police bien formée est une police qui est bien opérationnelle et qui est aussi plus sereine lorsqu'elle est face à des situations qui ne sont pas prévues dans les manuels. C'est ça aussi notre métier", explique-t-il.

Nous déplorons que la formation continue au sein de la police nationale ne soit pas à la hauteur des enjeux.Stanislas Gaudron, Alliance police nationaleà franceinfo

Certains pays, comme la Belgique ou la Suisse, et les villes de New York et Los Angeles aux États-Unis, ont renoncé à ces pratiques. Ce n’est pour l’instant pas le cas de la France. Contactés, la police nationale et le ministère de l'Intérieur n'ont pas donné suite à notre demande d'interview. Quant au projet de loi déposé par La France insoumise visant à interdire les techniques d'immobilisation létales, il a été rejeté par la commission des lois.
Avatar du membre
sofasurfer
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 17564
Enregistré le : 19 septembre 2018 11:47

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par sofasurfer »

UBUROI a écrit : 07 juin 2020 08:40 Voilà un excellent article de France Info sur les techniques d'interpellation qui posent problème en France: le but c'est de menotter dans le dos un interpellé...sans l'asphyxier!
Plaquage au sol, pliage... Quatre questions sur des techniques d'interpellation controversées

De la mort de George Floyd aux Etats-Unis, à celle de Cédric Chouviat ou d'Adama Traoré en France, les techniques utilisées lors de leur interpellation sont remises en cause par les familles des victimes et les associations.
La technique du décubitus ventral peut être utilisée par les forces de l\'ordre au moment d\'une interpellation.
La technique du décubitus ventral peut être utilisée par les forces de l'ordre au moment d'une interpellation. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)
avatarPauline Pennanec'h, Alexandre BarlotfranceinfoRadio France

Mis à jour le 07/06/2020 | 07:08
publié le 07/06/2020 | 06:16

...
Huit minutes et 46 secondes. C'est le supplice enduré par George Floyd, face contre le bitume, suffoquant avant de mourir. C'est le temps précis qu'aura passé Derek Chauvin sur sa victime, le genou écrasant le cou de l'homme qu'il venait d'interpeller. Ces images ont fait le tour du monde, créant un mouvement de colère et des manifestations monstres dans le pays. Elles ont aussi réveillé certaines affaires dans l'opinion publique en France, comme celle d'Adama Traoré.

>> Suivez notre direct sur la mort de Georges Floyd et ses répercussions en France et dans le monde

"Ce n'est pas qu'une histoire américaine", pointait François Ruffin, député La France insoumise, mardi 2 juin sur France Inter. Le député Insoumis défendait, en mars dernier dans l'hémicycle, une proposition de loi visant à interdire les techniques d'immobilisation létales, pouvant être utilisées par les forces de l'ordre dans le cadre d'une interpellation. Ces techniques, longtemps décriées, ont de nouveau suscité la polémique lors de la mort de Cédric Chouviat, en janvier 2020. Franceinfo vous explique pourquoi.

Quelles sont ces techniques d’interpellation ?

Les forces de l'ordre, que ce soit en gendarmerie nationale ou dans les rangs de la police, peuvent utiliser un certain nombre de techniques dites d'interpellation. La plupart ne posent pas de problème dans l'exercice de leurs fonctions, mais certaines sont décriées, notamment par des associations.

Dans sa proposition de loi, François Ruffin met en cause le plaquage ventral, ou décubitus ventral. Concrètement, lors d’une interpellation, un policier peut allonger au sol sur le ventre un individu, la tête sur le côté, mais pour un laps de temps très limité. "Les forces de l’ordre ajoutent parfois à cette position d’autres moyens de contention, tels que le menottage des poignets derrière le dos et l’immobilisation des chevilles (avec parfois les genoux relevés), et peuvent aller jusqu’à exercer un poids sur le dos de la personne ainsi maintenue à terre", explique l’association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) dans un rapport datant de 2016, intitulé "L'Ordre et la force".

Autre technique : la technique du pliage. Le policier maintient une personne assise, la tête appuyée sur les genoux, afin de l'empêcher de bouger. Il peut aussi, dans certains cas, faire usage de la clé d'étranglement, technique consistant à serrer le cou d'une personne afin de la neutraliser.

Comment sont-elles enseignées ?

Ces techniques de maîtrise de la personne sont enseignées à l'école, que ce soit en gendarmerie ou à la police, en formation initiale. En école de police, la formation, initialement d'une durée de 12 mois, sera raccourcie en septembre 2020 à neuf mois, comme le prévoit le projet de loi de finances pour 2020. "Ce qui est enseigné, c'est qu'il faut maîtriser un individu pour pouvoir le menotter", et donc le neutraliser, explique à franceinfo Stanislas Gaudon, délégué général à la communication du syndicat Alliance police nationale. Le policier ferait usage de la force seulement en cas de rébellion et "de manière proportionnée", selon le syndicaliste.

Le menottage en France, tel qu'il est enseigné dans les rangs de la police, se fait avec les mains dans le dos et non pas avec les mains devant. "L'immobilisation au sol et momentanée, rappelle Stanislas Gaudon. Dès que les menottes sont refermées sur les poignets de l'individu qu'on a interpellé, il est assis et relevé. Il n'est pas question de le laisser en position ventrale au sol." Le représentant syndical est clair : "On ne maintient pas quelqu'un huit minutes avec le genou le long de la trachée ou le long de la zone cervicalo-brachiale."

Il peut y avoir juste le temps du menottage et ça, c'est important de le dire, il ne dure que quelques secondes, ça ne dure pas huit minutes. Soyons très clairs sur la situation.Stanislas Gaudon, Alliance police nationale à franceinfo

En effet, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) précise dans une note interne de 2008, présente dans des travaux parlementaires, que "la compression sur le thorax ou l’abdomen doit être la plus courte possible".

Quid de la gendarmerie ? Le colonel Laurent De La Follye de Joux, chef du bureau de la formation de la gendarmerie nationale, a déclaré en audition parlementaire que "ni le décubitus ventral, ni le pliage ventral ne sont enseignés ni appliqués dans la gendarmerie", où "l’objectif est d’utiliser les techniques les moins traumatisantes pour l’interpellé et pour le gendarme". En effet, selon le rapport du député François Ruffin, "le mémento d’intervention professionnelle de la gendarmerie illustre, par exemple en page 124, l’immobilisation au sol avec un contrôle par l’épaule réactif, avec la mention en rouge : 'Cette technique d’immobilisation se réalise sans exercer de pression thoracique'". Pourtant, lors des débats en commission, Jean-Michel Fauvergue, député LREM et ancien patron du RAID, une unité d'élite de la Police nationale, précise qu'"en gendarmerie on ne nomme pas le plaquage ventral ainsi", mais que "la technique de mise au sol sur le ventre enseignée chez les gendarmes, aux fins de menottage, existe bel et bien", affirme-t-il. Contactée par franceinfo, la gendarmerie nationale n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

Pourquoi sont-elles remises en cause ?

Dans son rapport sur les violences policières, l’ACAT dit avoir recensé huit décès en dix ans (2005-2016) dans notre pays après des interpellations qui utilisaient ces techniques d’immobilisation. La France a aussi été condamnée deux fois ces dernières années pour des affaires similaires par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Plusieurs ONG comme Amnesty international ont déjà alerté sur les dangers parfois mortels de ces techniques, comme le plaquage ventral. Elles expliquent que cette position empêche de bien respirer. "Spécifiquement, sur certaines des interpellations, c'est le recours à des techniques d'immobilisation provoquant l'asphyxie, explique à franceinfo Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer au programme Liberté à Amnesty International France. Très régulièrement, il y a des décès dans le cadre d'interpellations suite à des techniques de type pliage, plaquage ventral, bouclier d'étranglement."

La police a tendance à très rapidement utiliser la force alors que l'usage de la force est de dernier recours en théorie.Anne-Sophie Simpere, Amnesty International France à franceinfo

Le plaquage ventral est une technique "extrêmement dangereuse", selon Amnesty International France, qui écrit dans un rapport publié en 2011 que "lorsque l'on manque d'oxygène, la réaction naturelle consiste à se débattre encore plus. Face à cette agitation, un agent de la force publique aura tendance à exercer une pression ou une compression supplémentaire afin de maîtriser la personne, compromettant davantage encore ses possibilités de respirer".

Doivent-elles être mieux encadrées ?

"Cette question du plaquage ventral ne peut pas être examinée indépendamment aussi de la question de la formation des policiers, des gendarmes, des relations police population, des conditions d'intervention", assure de son côté Marion Guémas. Jointe par franceinfo, la responsable des programmes police-justice-lieux de privation de liberté chez ACAT-France assure qu'"il y a des manquements, avec des policiers et des gendarmes qui ne sont pas suffisamment formés, qui travaillent dans des conditions difficiles et donc cela aboutit trop fréquemment aux drames qu'on connaît."

Si on ne forme pas suffisamment les policiers et les gendarmes, forcément, ils aboutiront à avoir des gestes qui sont inadaptés, voire parfois interdits.Marion Guémas, ACAT Franceà franceinfo

Sur franceinfo, le 4 mars dernier, François Ruffin estimait qu'il fallait "insister sur la formation continue". "On a interrogé [le syndicat] Unsa-Police qui nous dit : zéro formation. On a interrogé Vigi-Police [un autre syndicat] : rien, pas de formation continue. On interroge la direction de la police nationale qui nous dit qu'il n'y a pas de formation continue", pointait notamment le député La France insoumise.

Des forces de l'ordre pas assez formées ?

Stanislas Gaudon, du syndicat Alliance Police nationale, acquiesce : "Effectivement, il y a un problème dans la police nationale. La formation continue des agents tout au long de la carrière est largement en dessous des enjeux de sécurité et des attentes des collègues." D'après le représentant syndical, les agents de police doivent avoir "un volet d'heures de formation qui soient dédiés, où ils aient des séances 'de recyclage', où on leur montre les techniques. Parce qu'une police bien formée est une police qui est bien opérationnelle et qui est aussi plus sereine lorsqu'elle est face à des situations qui ne sont pas prévues dans les manuels. C'est ça aussi notre métier", explique-t-il.

Nous déplorons que la formation continue au sein de la police nationale ne soit pas à la hauteur des enjeux.Stanislas Gaudron, Alliance police nationaleà franceinfo

Certains pays, comme la Belgique ou la Suisse, et les villes de New York et Los Angeles aux États-Unis, ont renoncé à ces pratiques. Ce n’est pour l’instant pas le cas de la France. Contactés, la police nationale et le ministère de l'Intérieur n'ont pas donné suite à notre demande d'interview. Quant au projet de loi déposé par La France insoumise visant à interdire les techniques d'immobilisation létales, il a été rejeté par la commission des lois.
On peut discuter des techniques d'interpellations, ce qui est permis ou pas. Cependant, il faut expliquer comment on fait pour interpeller un individu qui fuit le contrôle, se fait attraper, frappe les agents avec toute la violence qu'il peut, parviens a s'enfuir de nouveau et se fait de nouveau rattraper. Faut il continuer a subir ses coups jusqu'à ce qu'il se fatigue? Faut il le laisser s'enfuir pour ne pas prendre le risque de se retrouver dans une situation délicate?

Pour ma part, dans ce genre de situation, il est salutaire d'employer tous les moyens pour neutraliser l'individu , y compris pour l'agent en utilisant le poids du corps. Si ces policiers sont montrés du doigt pour leur geste technique qui semble tout a fait légal et adequat a la situation, cela signifier que les policiers vont laisser partir la personne interpellés a la moindre résistance de sa part.

Ce sera comme les poursuites de moto cross, il faudra laisser partir le chauffard pour ne pas risquer qu'il se tue en faisant une faute de conduite...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

Pierre Desproges
Avatar du membre
Yann Begervil
Posteur Titanesque
Posteur Titanesque
Messages : 5687
Enregistré le : 29 mars 2017 14:42

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par Yann Begervil »

sofasurfer a écrit : 07 juin 2020 10:00

On peut discuter des techniques d'interpellations, ce qui est permis ou pas. Cependant, il faut expliquer comment on fait pour interpeller un individu qui fuit le contrôle, se fait attraper, frappe les agents avec toute la violence qu'il peut, parviens a s'enfuir de nouveau et se fait de nouveau rattraper. Faut il continuer a subir ses coups jusqu'à ce qu'il se fatigue? Faut il le laisser s'enfuir pour ne pas prendre le risque de se retrouver dans une situation délicate?

Pour ma part, dans ce genre de situation, il est salutaire d'employer tous les moyens pour neutraliser l'individu , y compris pour l'agent en utilisant le poids du corps. Si ces policiers sont montrés du doigt pour leur geste technique qui semble tout a fait légal et adequat a la situation, cela signifier que les policiers vont laisser partir la personne interpellés a la moindre résistance de sa part.

Ce sera comme les poursuites de moto cross, il faudra laisser partir le chauffard pour ne pas risquer qu'il se tue en faisant une faute de conduite...
Bien sur, on en est la, des «stages de renoncement» sont d’ailleurs proposés aux policiers pour apprendre le «discernement nécessaire pour savoir quand mettre fin à une poursuite». Mais bon, si tu dis que c'est anormal de laisser le dernier mot aux délinquants, tu es un facho d’extrême droite :confus25
Avatar du membre
mic43121
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 33862
Enregistré le : 23 mars 2016 19:42

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par mic43121 »

Yann Begervil a écrit : 07 juin 2020 11:03
sofasurfer a écrit : 07 juin 2020 10:00

On peut discuter des techniques d'interpellations, ce qui est permis ou pas. Cependant, il faut expliquer comment on fait pour interpeller un individu qui fuit le contrôle, se fait attraper, frappe les agents avec toute la violence qu'il peut, parviens a s'enfuir de nouveau et se fait de nouveau rattraper. Faut il continuer a subir ses coups jusqu'à ce qu'il se fatigue? Faut il le laisser s'enfuir pour ne pas prendre le risque de se retrouver dans une situation délicate?

Pour ma part, dans ce genre de situation, il est salutaire d'employer tous les moyens pour neutraliser l'individu , y compris pour l'agent en utilisant le poids du corps. Si ces policiers sont montrés du doigt pour leur geste technique qui semble tout a fait légal et adequat a la situation, cela signifier que les policiers vont laisser partir la personne interpellés a la moindre résistance de sa part.

Ce sera comme les poursuites de moto cross, il faudra laisser partir le chauffard pour ne pas risquer qu'il se tue en faisant une faute de conduite...
Bien sur, on en est la, des «stages de renoncement» sont d’ailleurs proposés aux policiers pour apprendre le «discernement nécessaire pour savoir quand mettre fin à une poursuite». Mais bon, si tu dis que c'est anormal de laisser le dernier mot aux délinquants, tu es un facho d’extrême droite :confus25

En aucun cas le délinquant doit avoir le dernier mot..A moins de vouloir ridiculiser les forces de l'ordre…
A Paris les manifs sont interdites ..pourquoi pas partout en France ?
:pascontent2:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
Avatar du membre
sofasurfer
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 17564
Enregistré le : 19 septembre 2018 11:47

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par sofasurfer »

mic43121 a écrit : 07 juin 2020 11:44
Yann Begervil a écrit : 07 juin 2020 11:03

Bien sur, on en est la, des «stages de renoncement» sont d’ailleurs proposés aux policiers pour apprendre le «discernement nécessaire pour savoir quand mettre fin à une poursuite». Mais bon, si tu dis que c'est anormal de laisser le dernier mot aux délinquants, tu es un facho d’extrême droite :confus25

En aucun cas le délinquant doit avoir le dernier mot..A moins de vouloir ridiculiser les forces de l'ordre…
A Paris les manifs sont interdites ..pourquoi pas partout en France ?
:pascontent2:
A coté de cela, tu as la police et la gendarmerie qui passe régulièrement dans les cimetières pour faire appliquer la regle des 10 personnes max par rassemblement lors de cérémonies funéraires et n’hésite pas a faire pleuvoir les amendes. C'est sur que c'est plus facile que de faire respecter els rzgles envers une population complice d'un trafiquant de drogue multirécidiviste...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

Pierre Desproges
Avatar du membre
scorpion3917
Posteur Titanesque
Posteur Titanesque
Messages : 9968
Enregistré le : 02 février 2011 19:19

Re: mort d'Adama Traoré : arrêt cardiaque ou bavure policière?

Message par scorpion3917 »

mic43121 a écrit : 07 juin 2020 11:44
Yann Begervil a écrit : 07 juin 2020 11:03

Bien sur, on en est la, des «stages de renoncement» sont d’ailleurs proposés aux policiers pour apprendre le «discernement nécessaire pour savoir quand mettre fin à une poursuite». Mais bon, si tu dis que c'est anormal de laisser le dernier mot aux délinquants, tu es un facho d’extrême droite :confus25

En aucun cas le délinquant doit avoir le dernier mot..A moins de vouloir ridiculiser les forces de l'ordre…
A Paris les manifs sont interdites ..pourquoi pas partout en France ?
:pascontent2:
Force doit rester à la loi. Cela dit, la mort d un homme reste une tragédie, quelque soit le pédigrée et tout le reste.
je lis trop souvent "bah, de toute façon il l a cherché, et puis il avait un casier long comme le bras, il avait qu à et j en passe.
on a l impression de légitimer la mort de quelque un en l affligeant de toutes sortes de maux même si le type est la pire des crapules je ne pense pas qu aucun flic normalement constitué se réjouisse de cet état de fait à part certains plus justiciers que policiers.
Je rappelle qu un policier, un gendarme a le devoir de mettre à la disposition de la justice l auteur présumé d une infraction. C est aux magistrats de condamner ou pas en fonction du procès-verbal.
Il dispose de moyens juridiques et de la force légitime.
Au delà il s expose à des sanctions.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
Verrouillé

Retourner vers « DISCUSSIONS POLITIQUE - ACTUALITÉ - DÉBATS »