Brexit: Le débat
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Re: Brexit: Le débat
Je pense que c'est la Reine qui résume le mieux la situation le + laconiquement :
-"C'est du perdant-perdant."
Est ce que d'aprés vous ça signifie qu'elle était contre ce Brexit ?
-"C'est du perdant-perdant."
Est ce que d'aprés vous ça signifie qu'elle était contre ce Brexit ?
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Re: Brexit: Le débat
Le seul truc qu'ils aient gagné, et je suis pas sûr que c'est un avantage tant leur économie est mondialisée, est la nécessité de faire un visa pour aller y travailler. J'y ai vécu 6 ans, je sais comme les entreprises sur place sont avides de main d'oeuvre étrangère.
Sur le reste:
- une obligation pour leur exportation de se conformer à leurs normes intérieures et européennes. Sauf que cette fois, ils n'auront aucun mot à dire sur ces normes,
- pas de droits de douane (comme avant), mais une augmentation des coûts d'exportation dues aux nouvelles formalités,
- on continuera à pêcher chez eux, et nos pêcheurs seront aidés contrairement aux leurs,
- ils ont perdu tous leurs accords commerciaux avec les US, l'Australie etc et n'auront jamais la puissance européenne pour négocier de futurs accords,
- et surtout, la perte du passporting, qui quoiqu'on pense de la finance, aura un impact immense sur leur économie. C'est d'ailleurs pourquoi ils délocalisent tant en Europe dans ce domaine.
En résumé, ils ont perdu leur puissance et leur influence mondiale au profit d'une symbolique mise en place de visas de travail.
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Re: Brexit: Le débat
Et j'ajoute ce que le décérébré n'a pas lu ou pas voulu lire ou mieux n'a pas compris: "36 milliards€ à régler!"jabar a écrit : ↑25 décembre 2020 20:34Le seul truc qu'ils aient gagné, et je suis pas sûr que c'est un avantage tant leur économie est mondialisée, est la nécessité de faire un visa pour aller y travailler. J'y ai vécu 6 ans, je sais comme les entreprises sur place sont avides de main d'oeuvre étrangère.
Sur le reste:
- une obligation pour leur exportation de se conformer à leurs normes intérieures et européennes. Sauf que cette fois, ils n'auront aucun mot à dire sur ces normes,
- pas de droits de douane (comme avant), mais une augmentation des coûts d'exportation dues aux nouvelles formalités,
- on continuera à pêcher chez eux, et nos pêcheurs seront aidés contrairement aux leurs,
- ils ont perdu tous leurs accords commerciaux avec les US, l'Australie etc et n'auront jamais la puissance européenne pour négocier de futurs accords,
- et surtout, la perte du passporting, qui quoiqu'on pense de la finance, aura un impact immense sur leur économie. C'est d'ailleurs pourquoi ils délocalisent tant en Europe dans ce domaine.
En résumé, ils ont perdu leur puissance et leur influence mondiale au profit d'une symbolique mise en place de visas de travail.
Que les brexiteurs regardent la liste des délocalisations depuis 18 mois, et ce qui va arriver...
Et qu'ils regardent comment l'agriculture outre manche va encaisser le choc!
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Re: Brexit: Le débat
a écrit : ↑25 décembre 2020 16:28 bonjour
Tout ça pour ça![]()
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ils voulaient s' affranchir des régelements de l' UE IL DEVRONT LES RESPECTER Y COMPRIS CEUX A VENIR , et ne pourront plus faire de chantage dans l' élaboration de ces régles
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idem pour toutes les régles de concurence , de subventions aux entreprises ...etc etc ..
ils n' auront plus les aides a diverses et variées . Rien que sur le plan comptable l' UE coutait en net en 2018 ( contribution - subventions ) 9,8 Mdsd' euros , donc le gain n 'est pas de 16 mds comme vous l' annoncez , mais 9,8 mds .sources https://www.touteleurope.eu/actualite/b ... aires.html
Sachant que sur le long terme , les usines qui bossent pour Airbus ne donneront plus de nouvelles commandes , et que sans doute des production en cours verront une partie réintégrer les autres pays de l' UE .
Brexit : Airbus gèle ses investissements au Royaume-Uni et ...www.lemonde.fr › Économie
Publié le 22 juin 2018 à 16h56 - Mis à jour le 22 juin 2018 à 16h56. Temps de ... Airbus, qui emploie 14 000 personnes au Royaume-Uni et 100 000 personnes ... Montant de la facture : 1 milliard d'euros par an, selon Airbus. ... Guides d'achat
A l’usine de Broughton, dans le nord-est du Pays-de-Galles, en décembre 2016. OLI SCARFF / AFP
Airbus a décidé de prendre des risques politiques et de taper du poing sur la table. Alors que beaucoup de grandes entreprises se plaignent en privé des risques du Brexit mais n’osent pas le faire publiquement, la compagnie aéronautique européenne a publié, vendredi 22 juin, un mémo en forme d’avertissement au Royaume-Uni. Elle annonce sa décision de geler ses investissements en attendant d’y voir plus clair, menace de déplacer son usine d’ailes d’avion en cas de Brexit sans aucun accord avec Bruxelles et affirme que, même en cas d’accord, la sortie de l’Union européenne (UE) lui coûtera au moins 1 milliard d’euros par an.
« Nous sommes de plus en plus frustrés du manque de clarté [concernant le Brexit], a déclaré, sur la BBC, Tom Williams, le directeur des opérations commerciales d’Airbus. On n’a plus de temps, il ne reste que neuf mois [avant la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le 30 mars 2019]. Nous arrivons au moment où nous devons prendre des décisions sérieuses, de long terme. » Il avertit qu’il lui faut y voir plus clair « dans les semaines qui viennent » et qu’une série de décisions doivent être prises « durant l’été ». « Nous avons commencé à appuyer sur le bouton de crise. »
Airbus, qui emploie 14 000 personnes au Royaume-Uni et 100 000 personnes indirectement, divise son mémo en deux sections. La première, la plus spectaculaire, détaille les conséquences d’un Brexit si aucun accord n’est trouvé avec l’UE. Immédiatement, les certifications des pièces détachées fabriquées au Royaume-Uni ne seraient plus valables. L’aéronautique est une industrie très réglementée, sous l’égide, sur le Vieux Continent, de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). En l’absence d’accord de réciprocité, « Nous ne pourrons plus installer ces pièces » sur les avions, en l’absence d’accord de réciprocité, explique M. Williams. Pour Airbus, dont les appareils contiennent 10 000 pièces fabriquées au Royaume-Uni venant de 4 000 sous-traitants, ce serait une catastrophe.
Deux ans après, le Brexit continue de tirailler le Royaume-Uni
Fort renchérissement du passage des douanes
L’absence d’accord sur le Brexit provoquerait aussi un fort renchérissement du passage des douanes. Non seulement des tarifs douaniers pourraient être imposés, mais la simple lourdeur administrative de vérifier les pièces détachées à la frontière ralentirait leur transit. Pour une industrie qui fonctionne selon un modèle « juste à temps », cela signifie immédiatement des coûts supplémentaires. L’entreprise va devoir augmenter ses stocks et risque d’accumuler des retards dans ses livraisons d’avions, synonyme de pénalités financières à payer à ses clients. Selon les calculs d’Airbus, cela signifierait 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires perdu par semaine de retard, et Airbus pense qu’un Brexit sans accord signifierait « plusieurs semaines » de retard, d’où une perte financière de « plusieurs milliards d’euros ».
Dans un tel scénario, l’usine de Broughton, dans le nord-est du Pays de Galles, qui réalise l’assemblage des ailes, est particulièrement en danger. Airbus prépare actuellement les investissements nécessaires pour assembler la prochaine génération d’ailes. « Nous nous demandons si nous devons continuer », explique M. Williams.
Ce scénario catastrophe n’est cependant pas le plus probable. Malgré les tergiversations politiques et les retards dans les négociations, Britanniques et Européens continuent à espérer trouver un accord vers la fin de l’année. Dans ce contexte, la deuxième partie du mémo d’Airbus, moins spectaculaire, est sans doute la plus significative. Elle détaille les conséquences d’un accord où le Royaume-Uni sortirait du marché unique européen et de l’union douanière, ce qui est le scénario préféré par la première ministre, Theresa May.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Brexit : les Britanniques, écartés de Galileo, envisagent de lancer un projet concurrent
Trois avertissements
Premier avertissement : Airbus gèle tous ses investissements jusqu’à nouvel ordre. « Jusqu’à ce qu’on connaisse et comprenne la nouvelle relation UE-Royaume-Uni, Airbus va superviser avec attention tout nouvel investissement [outre-Manche] et va éviter d’y étendre sa base de partenariats et de sous-traitants. »
Deuxième avertissement : la période de transition prévue pour le Brexit, qui permettrait de ne rien changer sur le terrain jusqu’à fin 2020, est « trop courte (…) pour mettre en place tous les changements nécessaires à [la] chaîne de sous-traitants » d’Airbus.
Troisième avertissement : même un accord de ce type, qui éviterait les tarifs douaniers, coûterait de l’argent à Airbus, à cause des procédures supplémentaires au niveau des douanes. Montant de la facture : 1 milliard d’euros par an, selon Airbus. Ce coût n’est pas insurmontable par rapport au chiffre d’affaires de 67 milliards d’euros d’Airbus, mais il s’agit ici du scénario le plus positif.
L’avertissement de l’entreprise européenne met la pression sur Theresa May à un moment crucial. Après l’avoir retardé à plusieurs reprises, la première ministre britannique a promis de publier la semaine du 9 juillet un Livre blanc sur les futures relations commerciales qu’elle souhaite avoir avec l’UE. Elle doit en particulier clarifier la façon dont elle entend éviter une frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Selon que ses plans seront jugés crédibles ou pas, Airbus pourrait commencer à agir.
« Il faut débloquer la situation du Brexit, et vite »
L’entreprise n’est pas la seule dans cette situation. Sans être aussi précis, le patron de Siemens au Royaume-Uni, Juergen Maier, a averti, le 20 juin, qu’un Brexit sans accord « ne serait vraiment pas beau à voir ». Fin mai, Paul Drechsler, le président de la Confederation of British Industry, le principal groupe patronal britannique, dont le mandat se terminait, a prononcé son discours d’adieu avec un avertissement très direct : « Il faut débloquer la situation du Brexit, et vite. »
Si peu de groupes ont osé lancer des avertissements aussi précis et chiffrés qu’Airbus, son agacement est largement partagé, comme le prouvent les chiffres macroéconomiques. Au premier trimestre, les investissements des entreprises au Royaume-Uni ont baissé de 0,2 %. Le secteur automobile est un exemple criant : 2,5 milliards de livres sterling (2,9 milliards d’euros) d’investissement en 2015, 1,6 milliard en 2016 et 1 milliard en 2017. Ce n’est pas la première fois que les entreprises tirent la sonnette d’alarme sur le Brexit, mais les menaces deviennent progressivement réalité.
pourquoi une partie seulement ? combien elle pése cette " partie "
Vous êtes a mille lieu de mesurer l' impact , "oubliant" tout le négatif
pas droit de participer aux nouvelles régles de l' UE
obligation de les respecter
pertes de PIB automobile , airbus , finances.....
Bref échec total qui était a prévoir aprés le licenciement de Cumming le conseiller partisant en chef d' un B rexit dur......il a "gagné" comme son clone Trump a gagné les élections
[/quote]On est loin de la punition que voulait leur infliger au départ les europhiles les plus forcenés
On n' infligeait aucune punition , ils se l' infligeaient eux même , et je vous rappelle que la kata prévue c' était dans le cadre d' un Brexit dur No Deal .....et s' ils n' y sont pas allé " retenez moi ou je fais un malheur" c 'est tout simplement que les 27 n' ont rien laché rien , et que leur pragmatisme a pris le dessus , ils n' ont pas osé franchir le pas .
Ils ont tout fait pour tenter de diviser en tentant de conclure des accords individuels ......et faisant du cinéma pour faire craquer Barnier et son équipe , et leur faire porter le chapeau d' une rupture .
..
Ils se sont plié a l' UE , ne laissant que qq miettes pour ne pas ridiculiser d' avantage Bobo ......
.Et je l' écris a nouveau tout ça pour ça .....



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Re: Brexit: Le débat
Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté ont un prix à payer et ce n'est pas forcément le chemin le plus facile, mais dans la vie il faut savoir ce que l'on veut et surtout ce que l'on ne veut pas.
Mais rendez vous dans quelques années pour comparer l'état des budgets et des balances économiques du Royaume Uni nation souveraine et celui de la France nation ayant renoncé à préserver sa souveraineté pour s'en remettre à une autre autorité.
Mais rendez vous dans quelques années pour comparer l'état des budgets et des balances économiques du Royaume Uni nation souveraine et celui de la France nation ayant renoncé à préserver sa souveraineté pour s'en remettre à une autre autorité.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Brexit: Le débat
AAAAAmen!gare au gorille a écrit : ↑25 décembre 2020 23:31 Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté ont un prix à payer et ce n'est pas forcément le chemin le plus facile, mais dans la vie il faut savoir ce que l'on veut et surtout ce que l'on ne veut pas.
Mais rendez vous dans quelques années pour comparer l'état des budgets et des balances économiques du Royaume Uni nation souveraine et celui de la France nation ayant renoncé à préserver sa souveraineté pour s'en remettre à une autre autorité.
Quand on choisit la souveraineté populiste à l'économie, la City tousse!



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Re: Brexit: Le débat
UBUROI a écrit : ↑25 décembre 2020 23:35AAAAAmen!gare au gorille a écrit : ↑25 décembre 2020 23:31 Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté ont un prix à payer et ce n'est pas forcément le chemin le plus facile, mais dans la vie il faut savoir ce que l'on veut et surtout ce que l'on ne veut pas.
Mais rendez vous dans quelques années pour comparer l'état des budgets et des balances économiques du Royaume Uni nation souveraine et celui de la France nation ayant renoncé à préserver sa souveraineté pour s'en remettre à une autre autorité.
Quand on choisit la souveraineté populiste à l'économie, la City tousse!![]()
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La souveraineté d'une nation n'a rien de populiste. Elle est un choix. Nous avons choisi de la brader car nous avons une gouvernance populiste qui va toujours vers la facilité, le Royaume Uni a fait un autre choix. Nous comparerons dans quelques années les bilans économiques des deux pays.
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Re: Brexit: Le débat
"36 milliards€ à régler!"UBUROI a écrit : ↑25 décembre 2020 21:14
Et j'ajoute ce que le décérébré n'a pas lu ou pas voulu lire ou mieux n'a pas compris: "36 milliards€ à régler!"
Que les brexiteurs regardent la liste des délocalisations depuis 18 mois, et ce qui va arriver...
Et qu'ils regardent comment l'agriculture outre manche va encaisser le choc!
cela va représenter 2 ans de participation au budget de l'UE
ensuite tout benef
pour la France c'est 23 milliards par an que l'on verse à l'UE
Ce qui veut dire que pendant que les britanniques dans 2 ans injecteront 18 milliards par an dans leur économie (agricole ou industrielle)
les français injecteront 26 milliards par an (cote part de + 3 milliards à la place des britanniques) dans l'UE dont la grosse partie servira à financer les autres pays qui viennent concurrencer notre industrie et notre agriculture
c'est très cartésien de financer ceux qui vous concurrence


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Re: Brexit: Le débat
Y a des neuneus qui ne font pas la différence entre contribution brute et nette et contribution brute par habitant, bien plus parlant:
- avec 150 euros par habitant, elle est moins impactée que les Pays-Bas et la Suède (300 euros), l'Allemagne et le Danemark (250 euros).
La France reçoit 15 Milliards€ et en verse 21 en 2019.
Le solde qui fait de la France un contributeur net ne doit pas faire oublier l'essentiel: les investissements européens en faveur d'un pays peuvent être bénéfiques à d'autres Etats-membres, en raison de l'interdépendance créée par le marché unique. En outre, l'accès au marché européen permet de générer, pour les acteurs économiques français, des revenus qui ne peuvent pas être quantifiés dans une observation strictement comptable de la participation française au budget européen.
Il est vrai que la "solidarité européenne" ne fait pas partie du langage des populistes nationalistes...soit pour les Hongrois
et les Polonnais
Mais grâce à l'Europe, nous luttons plus efficacement contre la pandémie, négocions des accords dans un rapport de force favorable, échangeons nos étudiants, nos compétence, montons des projets infinançables sans la BCE etc...
- avec 150 euros par habitant, elle est moins impactée que les Pays-Bas et la Suède (300 euros), l'Allemagne et le Danemark (250 euros).
La France reçoit 15 Milliards€ et en verse 21 en 2019.
Le solde qui fait de la France un contributeur net ne doit pas faire oublier l'essentiel: les investissements européens en faveur d'un pays peuvent être bénéfiques à d'autres Etats-membres, en raison de l'interdépendance créée par le marché unique. En outre, l'accès au marché européen permet de générer, pour les acteurs économiques français, des revenus qui ne peuvent pas être quantifiés dans une observation strictement comptable de la participation française au budget européen.
Il est vrai que la "solidarité européenne" ne fait pas partie du langage des populistes nationalistes...soit pour les Hongrois


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Re: Brexit: Le débat
Vous oubliez que la France récupère des milliards le Ru lui ce sera en pure pertevivarais a écrit : ↑26 décembre 2020 07:57
"36 milliards€ à régler!"
cela va représenter 2 ans de participation au budget de l'UE
ensuite tout benef
pour la France c'est 23 milliards par an que l'on verse à l'UE
Ce qui veut dire que pendant que les britanniques dans 2 ans injecteront 18 milliards par an dans leur économie (agricole ou industrielle)
les français injecteront 26 milliards par an (cote part de + 3 milliards à la place des britanniques) dans l'UE dont la grosse partie servira à financer les autres pays qui viennent concurrencer notre industrie et notre agriculture
c'est très cartésien de financer ceux qui vous concurrence![]()
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"nul bien sans peine".....
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Re: Brexit: Le débat
Hélas ,ils n' ont aucune indépendance .gare au gorille a écrit : ↑25 décembre 2020 23:31 Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté ont un prix à payer et ce n'est pas forcément le chemin le plus facile, mais dans la vie il faut savoir ce que l'on veut et surtout ce que l'on ne veut pas.
Mais rendez vous dans quelques années pour comparer l'état des budgets et des balances économiques du Royaume Uni nation souveraine et celui de la France nation ayant renoncé à préserver sa souveraineté pour s'en remettre à une autre autorité.
1 Ils voulaient récupérer leurs zones de pêche .....
2 ils voulaient que l' UE abandonne 60 % du volume de sa pêche
3 puis .....
4 ce sera au final 25 % échelonnés sur 5 années
exemple dece qu' ils ont failli gagner "extraits"
Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté





j' ai plus confiance dans la presse officielle que dans les discours de petits popiulistes de banlieu
Moi , c' estla vérité supérieure


Pour autant, mieux vaut ne pas conclure que les échanges entre l'UE et le Royaume-Uni vont garder leur fluidité actuelle. En réalité, le Brexit va avoir des conséquences très concrètes. Cette fois, Londres quitte bel et bien le marché unique. Cela signifie qu'étant issues d'un Etat tiers, ses marchandises vont devoir se soumettre aux certifications européennes - au minimum, des formulaires de douane.
Cela sera particulièrement contraignant dans le secteur agroalimentaire, où les exportateurs britanniques devront soumettre leur marchandise à des tests phytosanitaires ou sanitaires . En l'absence de reconnaissance mutuelle des instances chargées de ces certifications, il reviendra aux agences européennes de procéder à ces vérifications. La perte de fluidité aux frontières est donc inévitable.
non mes chéris , ils n' ont RIEN obtenu de ce qu' ils avaient promis aux zélecteurs , rien peanuts
ILS VONT DEVOIR RESPECTER LES REGLES DE L UE DONT ILS VOULAIENT S AFFRANCHIR (voir leur"programme sur les gains du Bexit ) ET NE POURRONT PLUS INTERVENIR DANS LEUR REDACTION
Et bien sur Macron l' a souligné , faudra surveiller contrôler . Ce cher Bobo n' inspire confiance a personne , a l' image de son pére spirituel Trump ; les 2 ont renié leur signature ( Bobo sur je ne sais plus quel point, ce qui a fait bondir la Chambre des Lords lors d' une réunion )
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Re: Brexit: Le débat
Code : Tout sélectionner
[quote="gare au gorille" post_id=1916065 time=1608935481 user_id=5544]
Ben oui monsieur Vincent, tout ça pour ça. Encore une fois l'indépendance et la souveraineté ont un prix à payer
[/quote]



https://www.lepoint.fr/europe/brexit-le ... 5_2626.php
Cette ouverture sera assortie de strictes conditions : les entreprises d'outre-Manche devront respecter un certain nombre de règles en matière d'environnement, de droit du travail et de fiscalité pour éviter tout dumping. Des garanties existent aussi en matière d'aides d'Etat.
Concernant la pêche, sujet difficile jusqu'aux dernières heures[dropshadow], l'accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25 % de leurs prises.[/dropshadow]
Des représentants des pêcheurs européens n'ont pas caché leur déception face à ce compromis, mais pour Jean-Luc Hall, directeur général du Comité national des pêches maritimes français, c'est malgré tout un "soulagement car le risque de +no deal+ était très important et aurait été une catastrophe pour les pêcheurs français".
Côté britannique, le directeur de la fédération des pêcheurs, Barrie Deas, a dit à l'agence PA sa "colère": "Clairement, Boris Johnson voulait un accord commercial global et était prêt à sacrifier la pêche".
c 'est pas la propagande anti brexit qui cause , mais le Dr dela fédération de pêche du RU

Turing contre Erasmus
"Le choc économique que va subir le Royaume-Uni ne doit pas être sous-estimé", prévient un diplomate européen. Pour le secteur des services financiers, très important pour l'économie britannique, "la réalité du Brexit dans la durée sera de suivre les règles de l'UE ou s'isoler".
England must be careful .....dixit Macron ( me too )







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Re: Brexit: Le débat
CONTRIBUTION NETTE RU AU BUDGET DE L UE 9,8 Mds source https://www.touteleurope.eu/actualite/b ... aires.html
et quand ça semble finir d' un coté ( Irlande )....ça recommence de l' autre....Ecosse ;....vas y ma poule continu a vivre dans la vie //.......
Brexit : l'Écosse souhaite devenir une « nation européenne indépendante »
La Première ministre Nicola Sturgeon a estimé que le Brexit s'était déroulé « contre la volonté du peuple d'Écosse », qui a voté contre la sortie de l'UE. Source AFP
Publié le 24/12/2020 à 17:21 | Le Point.fr
<< Il est temps de tracer notre propre avenir >>, a declare la Premiere ministre ecossaise Nicola Sturgeon.
« Il est temps de tracer notre propre avenir », a déclaré la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon. © Andrew Milligan / MAXPPP / PRESS ASSOCIATION IMAGES/MAXPPP
L'Écosse se désolidarise du Royaume-Uni. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon (indépendantiste) a estimé jeudi 24 décembre qu'il était temps pour la province britannique de devenir une « nation européenne indépendante », après la conclusion d'un accord commercial post-Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
« Le Brexit arrive contre la volonté du peuple d'Écosse », qui a voté à 62 % contre la sortie de l'UE, a tweeté Nicola Sturgeon, soulignant qu' « aucun accord ne pourra jamais compenser ce que le Brexit nous enlève ». « Il est temps de tracer notre propre avenir en tant que nation européenne indépendante », a-t-elle affirmé, alors que Londres refuse à l'Écosse un nouveau référendum sur l'indépendance.
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Re: Brexit: Le débat
que de connerie l'agriculture britannique n'est pas exportatrice et fini pour eux les quotas de production et l'obligation d mettre en jachères une partie de leur terre l’article 32 du règlement européen 1307/2013 établissant les règlesUBUROI a écrit : ↑25 décembre 2020 21:14Et j'ajoute ce que le décérébré n'a pas lu ou pas voulu lire ou mieux n'a pas compris: "36 milliards€ à régler!"jabar a écrit : ↑25 décembre 2020 20:34
Le seul truc qu'ils aient gagné, et je suis pas sûr que c'est un avantage tant leur économie est mondialisée, est la nécessité de faire un visa pour aller y travailler. J'y ai vécu 6 ans, je sais comme les entreprises sur place sont avides de main d'oeuvre étrangère.
Sur le reste:
- une obligation pour leur exportation de se conformer à leurs normes intérieures et européennes. Sauf que cette fois, ils n'auront aucun mot à dire sur ces normes,
- pas de droits de douane (comme avant), mais une augmentation des coûts d'exportation dues aux nouvelles formalités,
- on continuera à pêcher chez eux, et nos pêcheurs seront aidés contrairement aux leurs,
- ils ont perdu tous leurs accords commerciaux avec les US, l'Australie etc et n'auront jamais la puissance européenne pour négocier de futurs accords,
- et surtout, la perte du passporting, qui quoiqu'on pense de la finance, aura un impact immense sur leur économie. C'est d'ailleurs pourquoi ils délocalisent tant en Europe dans ce domaine.
En résumé, ils ont perdu leur puissance et leur influence mondiale au profit d'une symbolique mise en place de visas de travail.
Que les brexiteurs regardent la liste des délocalisations depuis 18 mois, et ce qui va arriver...
Et qu'ils regardent comment l'agriculture outre manche va encaisser le choc!
dites nous nous l'intello quels produits agricoles ils exportent
par contre pour les pécheurs français le bréxit même avec accord ce n'est pas folichon
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... d=msedgdhp
nos pêcheurs seront aidés contrairement aux leurs,
ils n'auront pas besoin puisqu'ils vont récupérer 30 % des quotas de pèche des autres pays de l'UE dans leur domaine maritimes
le fait des visas de travail va garantir plus d'emplois pour les britanniques avec des salaires plus élevés
et plus de postes pour les étudiants britanniques dans les universités
dites nous les entreprises britanniques qui délocalisent
il ne suffit pas de le dire mais de les citer
contrairement à nous même du temps de l'UE ils ont empêché la délocalisation de Whirlpool car hors espace Schengen déjà les britanniques appliquaient des taxes dissuasives pour les évasions fiscales
alors que nous macron lui favorise les délocalisations en ayant supprimé l'exit taxe
le bréxit vous fait peur car s'il est une réussite , il va conforter les partis qui ont dans leur programme une distanciation avec l'UE
Alors les anti bréxit (qui a quand même eu lieu) vous ne cessez de sortir des fake new négative sur celui ci
RDV dans 2 ans car il aura une influence sur la présidentielle et les législatives en France

on verra ce que vaudront vos incantations et vos rites vaudou d'agitations de pattes de poulets face à la réalité de l'actualité
contrairement à vous , mes propos ne sont pas des blablas mais étayés de preuves par de liens incontestables
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Re: Brexit: Le débat
Ce que tu appelles "le peu d'avantages qu'a récupéré la GB" n'est rien d'autre que sa souveraineté et je pense que ce n'est pas rien pour un pays comme le Royaume Uni.
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* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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(Rimbaud)