Jiimmy a écrit : ↑04 juin 2022 23:01
da capo a écrit : ↑04 juin 2022 16:00
Cette idée rabâchée sans arrêt est fausse.
Le nombre d'étrangers ayant participé à la reconstruction du pays – 1945 – 1960 – ne représentaient que 3 % des effectifs, toutes nationalités confondues.
La France a donc été reconstruite par 97 % de Français et 3 % d'immigrés.
D'une part, j'aimerais bien connaitre vos chiffres (pas ceux qui les citent mais l'étude ayant conduit à ceux-ci) surtout lorsque l'on sait qu'en 1954 il y avait 1 765 000 étrangers en France (et le regroupement familial n'avait rien à voir avec aujourd'hui donc il s'agissait principalement de travailleurs).
D'autre part, l'on se fout du nombre, là n'est pas le propos (qui a parlé de nombre si ce n'est vous). La question était de savoir notre part de responsabilité quant à cette immigration que certains déplorent présentement. En l'occurrence, c'est bien l'état Français qui a massivement encouragé l'immigration de travail (surtout après ww2) afin de reconstruire le pays et de le développer. L'état a créé des structures (exemple : l'office national de l'immigration) qui permettaient de favoriser cette arrivée d'étrangers. De ce fait, difficile de déplorer les fruits de nos décisions passées, qui nous ont bien servi par-ailleurs.
Ma réserve portait sur la reconstruction - du pays après la ww2, 1945 – 1955 et sur rien d'autre.
En 1954, puisque tu cites ce repère, la pop française comptait 43 millions d'habitants pour une pop étrangère d'1 million 765 mille individus.
En admettant que les travailleurs de part et d'autre présentaient la même proportion, il est donc
arithmétiquement impossible qu'un pays ait été reconstruit par des travailleurs issus de 4, 10 %, soit du vingt-cinquième de la population totale.
Que ça te plaise ou non, il est faux d'affirmer que les immigrés ont reconstruit la France au cours des dix années d'après-guerre, vu la part marginale qu'ils y ont prise.
Inutile, donc, de biaiser comme tu le fais souvent, en mélangeant ce sujet précis avec le contexte plus tardif de l'immigration de travailleurs étrangers massivement encouragée par la France, que personne ne conteste au demeurant.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin