affaire Grégory

[Crapulax]

De plus la demande est venue des parents et aprés avoir été accusés,voir emprisonnés si cela peut les disculper à jamais,je pense que ce sera moindre mal.Par contre on va savoir si Laroche s'est fait descendre pour rien. :content115

[Fonck1]

Le laboratoire chargé de l'expertise doit remettre son rapport jeudi.

Vingt-cinq ans après le meurtre du petit Grégory Villemin à Lépanges-sur-Vologne (Vosges), la justice tient peut-être enfin une trace matérielle susceptible de permettre l'identification du meurtrier. Jeudi matin, le laboratoire Biomnis de Lyon doit remettre au président Pontonnier, juge d'instruction chargé de l'enquête, le rapport d'expertise établi après l'analyse de divers scellés conservés depuis 1984 au tribunal de grande instance de Dijon. Or, selon une source judiciaire contactée mercredi soir, «des traces d'ADN exploitables auraient bien été découvertes sur certaines de ces pièces à conviction. À priori aucun rapprochement n'a pour l'heure pu être établi», complète cette source.

Selon Le Parisien, deux traces d'ADN ont été isolées sous un timbre et sur une lettre : celle d'un homme et celle d'une femme. Ce premier résultat laisse espérer que l'enquête, mise en suspens depuis plusieurs années, va maintenant pouvoir redémarrer. Dans un premier temps, la ou les traces isolées sur ces scellés vont être comparées avec les profils stockés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques, afin de vérifier si elles correspondent à celle d'un délinquant déjà connu. Par ailleurs, elles devraient être comparées au profil ADN des principaux protagonistes du dossier, afin d'orienter d'éventuelles investigations à venir. Encourageants, ces résultats doivent cependant être pris avec d'autant plus de prudence que les scellés, recueillis il y a un quart de siècle sur la scène de crime, ont fort bien pu être pollués depuis lors. Par ailleurs, la signification d'une trace ADN devrait être pesée en fonction de la nature de la pièce à conviction sur laquelle elle a été découverte.

Dossier criminel hors norme

Clôturé depuis 2001, ce dossier criminel hors norme a été rouvert en juillet 2008 par la cour d'appel de Dijon, à la demande des parents du petit Grégory. «Ceux-ci ont fait appel à l'un des plus grands laboratoires d'expertise européen qui, dans son rapport, a clairement indiqué que les progrès de la science rendent aujourd'hui possible la détection d'un ADN jadis invisible », précise Me Thierry Moser, conseil de Christine et Jean-Marie Villemin. Depuis lors, une première expertise judiciaire menée par l'Institut de génétique Nantes Atlantique a confirmé que l'état de conservation des scellés permettait une recherche de traces génétiques. Cette mission a donc été confiée au laboratoire Biomnis au printemps dernier. Longtemps soupçonnée d'avoir été impliquée dans le meurtre de son fils, avant d'être finalement mise hors de cause, Christine Villemin n'a depuis lors cessé de se battre aux côtés de son mari pour tenter de faire éclater la vérité. Au début des années 2000, une première réouverture du dossier s'était soldée par un échec, après que l'analyse des timbres utilisés par le corbeau pour envoyer ses lettres anonymes se soit avérée inefficace.

[tisiphoné]

Selon Le Parisien, deux traces d'ADN ont été isolées sous un timbre et sur une lettre : celle d'un homme et celle d'une femme.

ils se mouillent pas trop là !

[capitaine]

Je croyais que l'ADN trouvé était inexploitable ,
mais qu'enfin on trouve ...

[tisiphoné]

comment ils ont pu "foirer" cette affaire à l'époque ?

[capitaine]

comment ils ont pu "foirer" cette affaire à l'époque ?

Plein de certitudes, un coupable idéal, les médias, un juge plein d'égo, le père qui tue , la mère soupconnée, les conditions étaient remplies.
Ca m'a toujours interpellé : un des graphologues "expert" était l'ex colonel Argoud, ancien putchiste de 1961, qui pronait , comme l'avocat dont j'ai oublié le nom, la peine de mort à tout va.

[Jarod1]

Tout ce qui peut concourir à la manifestation de la vérité est bon à prendre, même si tout ça commence à sérieusement dater...

Si l'ADN colle avec celui des personnes connues "impliquées", ça peut faire faire un bond à l'enquête.

Si ces ADN s'avèrent inconnus, bonjour les difficultés, vu le nombre de mains plus ou moins propres entre lesquelles ces pièces ont pu circuler, indépendemment de celles de leurs auteurs.

[Rananen]

je pense qu il devrait commencez par testez l adn de la bande de pied nickeler d enquêteur qui on travailler sur l'affaire ...

[capitaine]

En attendant on a trouvé des choses TRES IMPORTANTES...avec cet ADN
Certaines conneries de l'époque, sont évacuées claires et nettes..
C'est la première fois où on a été aussi loin dans certaines vérités.

« Lorsque j’ai requis la réouverture de cette procédure, en 2008, un certain nombre d’esprits autorisés n’ont pas manqué de dire que l’on ne trouverait rien, qu’il était inutile de réveiller de vieilles affaires. Moi, j’ai considéré que, parce qu’un enfant est mort et que les techniques ont évolué, on devait tenter quelque chose. Les résultats des analyses prouvent que nous avions raison d’espérer. Ils constituent une avancée qui va nous permettre d’aller plus loin », a-t-il expliqué jeudi après-midi.

Même s’il n’appartient pas au chef du parquet général d’ordonner de nouvelles vérifications, il indique que c’est « évidemment (son) souhait ».

Selon nos informations, Jean-François Pontonnier, président de la chambre de l’instruction de Dijon, personnellement chargé du dossier, devrait saisir ces jours-ci la police judiciaire ou la gendarmerie pour relancer les recherches dans les Vosges. Le service désigné procédera à des prélèvements d’ADN dans l’entourage proche de Grégory Villemin, excepté ses parents déjà soumis à l’analyse au laboratoire lyonnais Biomnis.

« Selon la théorie des cercles, on part du plus près puis on s’éloigne, indique M. Beney. Il n’est pas question, pour l’instant, de faire défiler tout un village. »
« Sur le timbre, nous avons un très bel ADN ! »

Sur le bureau acajou qui trône dans le cabinet feutré du haut magistrat, le rapport des scientifiques Cherpin et Vandenberghe. Quarante et une pages, plus les annexes. Elles nous apprennent que « deux traces d’ADN vont permettre une identification ».

Et que des « mélanges d’ADN vont permettre des comparaisons et/ou des exclusions ». « Les profils génétiques de Christine et Jean-Marie Villemin ont été comparés, confirme en préambule Jean-Marie Beney. Il n’y a aucune trace des parents de Grégory sur chacun des supports analysés. »

Sur une enveloppe postée dans les Vosges le 24 juillet 1985, adressée à Albert Villemin, le grand-père de l’enfant assassiné, « il y avait un timbre. L’expertise a mis en évidence un profil ADN. Nous avons là un très bel ADN féminin qui autorise une identification. Malheureusement, nous ne savons pas s’il se situe sous ou sur le timbre, car la technique d’extraction oblige les experts à le plonger dans une solution ».

Autrement dit, ce peut être celui d’une factrice ou de l’expéditrice. « Dans l’enveloppe, poursuit le procureur général, il y avait une lettre de menace à l’encontre de la famille Villemin. Elle disait en substance “Je vous ferai la peau et la prochaine, c’est Monique (NDLR : la grand-mère de Grégory)”. Sur ce courrier, les scientifiques ont trouvé un ADN masculin permettant une identification. »

Puisque la missive était cachetée, on peut considérer que l’empreinte appartient au « corbeau ». S’il n’en existe qu’un, alors ce n’est pas Bernard Laroche, soupçonné du crime avant d’être abattu par son cousin Jean-Marie Villemin. La lettre a été envoyée quatre mois après sa mort…
« Des mélanges d’ADN sur les nœuds de deux cordelettes »

Si la justice a longtemps considéré qu’un seul corbeau avait empoisonné la Vologne, et qu’il est l’assassin puisqu’il a revendiqué le drame, il n’a jamais été exclu que deux « volatiles » aient œuvré : l’un contre la famille Villemin, puis un second, exclusivement le 16 octobre 1984, après avoir tué le garçonnet. Des prélèvements seront donc tout de même effectués sur Bernard Laroche.

Autre révélation, « des mélanges d’ADN ont été mis en évidence sur deux des trois cordelettes qui ont servi à entraver les chevilles de Grégory. Ils excluent aussi ses parents. Nous n’avons pas de profil, mais on pourra effectuer des comparaisons et, éventuellement, trouver des similitudes avec une personne soumise à prélèvement. Ils autorisent des concordances fortes ».

Cette découverte est capitale : plusieurs ADN masculins et un féminin ont été révélés au niveau des nœuds et à une extrémité d’un des liens. Ils n’ont été touchés que par le ou les criminels, les secouristes, les enquêteurs, les experts. « Cela réduit le champ des investigations, confirme M. Beney, et c’est sans doute par là que débuteront les investigations du président Pontonnier. »

Enfin, ultime résultat, un profil ADN a été mis en évidence sur la manche gauche de l’anorak de Grégory. « Il permet de dire que c’est celui de l’enfant et qu’il est le fils de Jean-Marie Villemin. » Cela pour clore définitivement la rumeur nauséabonde qui a couru la vallée de la Vologne : elle prêtait une liaison extraconjugale à la mère de Grégory, possible mobile de la tragédie…

Si les scellés de Bernard Laroche ne “parlent” pas, il sera exhumé

Si Christine Villemin, injustement soupçonnée, et son époux Jean-Marie, jamais mis en cause mais durement éprouvé par les rumeurs, sont définitivement exonérés par les experts de Biomnis, il n’en est pas de même pour leur cousin Bernard Laroche.

S’il est acquis, aujourd’hui, que cet homme inculpé du crime de Grégory, avant d’être abattu le 29 mars 1985 par le père de la victime, ne peut avoir laissé son ADN sur la lettre du corbeau postée le 24 juillet suivant, il faudra néanmoins vérifier qu’il n’est pas l’un des hommes qui ont manipulé deux des cordelettes qui ont ligoté Grégory. La justice est obligée de considérer que l’assassin n’est pas forcément le corbeau qui a continué d’inonder la vallée de ses lettres après le drame.

Sur l’une des extrémités et les nœuds des liens enserrant les chevilles de l’enfant, les scientifiques ont trouvé des mélanges de plusieurs ADN de sexe masculin.

Des prélèvements vont donc être effectués dans l’entourage de la victime. Selon nos informations, les scellés contenant les vêtements que portait M. Laroche le jour de sa mort seront analysés, notamment les traces de sang sur son pull troué par le coup de fusil. Si elles sont exploitables, les enquêteurs n’iront pas plus loin.

Dans le cas contraire, il est envisagé de procéder à l’exhumation du corps de Bernard Laroche. Une nouvelle épreuve pour sa veuve, Marie-Ange, qui, elle aussi, a beaucoup souffert.

Cependant son avocat, Gérard Welzer, nous indiquait qu’elle « souhaite la vérité » comme les Villemin, et qu’elle demande que « l’enquête soit entièrement reprise ». Marie-Ange Laroche s’apprête à publier, début novembre, un livre intitulé Les Larmes oubliées de la Vologne.

[Jarod1]

Je souhaite que la preuve de l'implication de Laroche soit établie, ce dossier sera clôt et le coupable d'ores et déjà châtié.

[Rananen]

Je souhaite que la preuve de l'implication de Laroche soit établie, ce dossier sera clôt et le coupable d'ores et déjà châtié.

et si c est pas Laroche . tu t excusera pour le raccourcie facile que tu a établie ?

d autre par il y a 2 trace d ADN une masculine et une féminine . donc ça laisserais pensez qu'il y a 2 auteur des fait .

[Fonck1]

Affaire Grégory : des traces ADN retrouvées sur une lettre

L'avocat de la famille Villemin révèle que trois empreintes génétiques ont été décelées sur la lettre de revendication du meurtre du petit garçon. Des
traces difficilement exploitables, tempère le procureur.

Nouveau rebondissement lundi dans l'affaire Grégory. L'avocat des parents de l'enfant, Me Thierry Moser, révèle lundi que l'une des quatre lettres du corbeau récemment soumises à expertises présente un mélange de trois ADN. Une «avancée importante» dans l'enquête, selon l'avocat. Mais selon le procureur chargé de ce volet de l'affaire, ces traces sont «difficilement exploitables».

Les empreintes génétiques, dont l'une féminine, ont été retrouvées sur le rabat intérieur de l'enveloppe postée précisément le 16 octobre 1984, jour de l'enlèvement et de l'assassinat de Grégory Villemin, 4 ans, découvert pieds et poings liés dans la Vologne. Or cette lettre, justement parce qu'elle a été envoyée le jour même de l'assassinat, a de grandes chances d'avoir été écrite par l'assassin.

Selon Me Moser, «des comparaisons ADN sont possibles» sur cette pièce majeure du dossier pour déterminer à qui appartient ces ADN. Les profils génétiques pourraient être «démêlés» par comparaison avec d'autres empreintes, par exemple celles retrouvées deux courriers du corbeau, datant du printemps 1983. L'ADN d'un homme et d'une femme avaient aussi été découverts sur une lettre anonyme de juillet 1985 et sur deux cordelettes ayant servi à entraver le corps de l'enfant.

Mais, selon des experts, ces traces sont «limite», explique le procureur général. Celui-ci a précisé que ces résultats ne proviennent «pas de nouvelles expertises, mais bien de celles effectuées par le laboratoire Biomnis dont les résultats figurent dans le rapport initial» évoqué lors d'une conférence de presse le 22 octobre dernier. Ces traces ADN n'avaient pas été divulguées précisément en raison de leur caractère difficilement exploitable.

Une cellule de gendarmes de Dijon a commencé la semaine dernière à procéder à des prélèvements ADN sur des magistrats, greffiers ou enquêteurs, afin de vérifier que ce ne sont pas les leurs qui ont été retrouvés sur les scellés. Les premières analyses ADN ont déjà permis de démontrer qu'il ne s'agissait pas de celles des parents de l'enfant.

[tisiphoné]

NANCY, 10 déc 2009 (AFP) - L’ADN de Marie-Ange Laroche a été prélevé jeudi matin à la gendarmerie de Saint-Dié (Vosges), afin de le comparer aux traces retrouvées sur différents scellés dans le dossier de l’assassinat du petit Grégory, a annoncé jeudi son avocat à l’AFP.

"Marie-Ange Laroche est contente, elle voulait faire ce prélèvement, car elle veut savoir la vérité", a indiqué son avocat, Me Gérard Welzer, qui précise que sa cliente s’est rendue seule à la gendarmerie. Selon le quotidien Vosges matin, deux soeurs de Marie-Ange Laroche ont subi un prélèvement similaire mercredi, à Saint-Dié. Le procureur général de la cour d’appel de Dijon, où le dossier a été rouvert en décembre 2008, avait indiqué le 2 décembre le début de la mission d’une cellule de douze gendarmes, principalement issus de la section de recherche (SR) de Dijon. Selon le procureur, ils devaient d’abord "vérifier que les traces ADN récemment mises au jour sur plusieurs scellés ne correspondent pas à des contaminations accidentelles" imputables notamment à toutes les personnes (magistrats, greffiers, enquêteurs, médecins et autres) qui ont manipulé ces scellés au cours de la procédure. Des traces exploitables d’ADN ont notamment été découvertes sur différents courriers du corbeau de juillet 1985 ainsi que sur les cordelettes qui ont servi à entraver l’enfant, retrouvé noyé dans la Vologne (Vosges) pieds et poings liés, le 16 octobre 1984. Marie-Ange Laroche clame depuis le début de l’affaire l’innocence de son mari, Bernard Laroche, un temps soupçonné du crime. Celui-ci, placé en détention provisoire puis remis en liberté en février 1985, tout en restant inculpé d’assassinat, avait été tué par son cousin, le père de l’enfant, le 29 mars 1985.

[Barbapoutre]

Ça rebondit, ça rebondit mais semble t il avec une certaine hystérésis qui fait que le mouvement va être complètement amorti.

Pour être plus clair, il me semble qu'à chaque rebond on est moins éclairé. :roll:

[Jarod1]

Je suppose que c'est aussi techniquement un travail de fourmi sur des pièces à convictions vieilles de plusieurs décennies et manipulées dans des conditions plus ou moins satisfaisantes par un grand nombre de personnes.

Il faut laisser les spécialistes travailler, il en sortira peut-être quelque chose...