C.Lagarde n'était pas inquiète, et GDF rassurait tout le monde en expliquant que les fournitures de gazprom représentait 16% de notre consommation que nos sources étaient diversifiées et que nous avions 80 jours de stock devant nous.
Toutefois il y aurait bien quelque inquiétude aussi chez GDF-Suez:
Après avoir assuré toute la journée de mercredi qu'il grantissait l'approvisionnement de ses clients, le groupe énergétique GDF Suez a donné en début de soirée quelques signes d'inquiétude. Le réseau gazier français est "sous tension parce qu'il fait très froid", a admis son vice-président Jean-François Cirelli.
"C'est la mobilisation chez GDF Suez pour que nous trouvions d'autres sources d'approvisionnement" et "que nos clients ne pâtissent pas de cette situation", a-t-il expliqué sur BFM. "On essaie de tirer du gaz qui vient du nord, de la Norvège, nous avons rerouté des bateaux vers la France, nous tirons sur la quinzaine de stockages que nous avons en France", a-t-il précisé.
Enfin une lueur d'espoir:
l'Union européenne propose l'envoi «d'observateurs» internationaux chargés de faire la part du vrai et du faux dans les accusations qu'échangent Kiev et Moscou pour expliquer le tarissement - à peu près complet hier - des livraisons de gaz au reste de l'Europe. Kiev affirme que le robinet a été coupé du côté russe, dès le départ. Moscou a prétendu que le gaz destiné aux Vingt-Sept était siphonné sur son parcours ukrainien, avant d'annoncer officiellement hier l'arrêt de ses livraisons. Les dirigeants de Gazprom et du transporteur ukrainien Naftogaz doivent se retrouver aujourd'hui à Bruxelles pour concrétiser un accord avec la présidence tchèque et la Commission européenne. En théorie, il s'agira de vérifier sous contrôle international que la Russie achemine bien le gaz promis aux compagnies européennes jusqu'à l'Ukraine, puis que cette dernière en répercute intégralement le volume jusqu'à sa frontière occidentale.
Alors rassurés?
Pas tout à fait: En Europe en général, les stocks de gaz sont bien remplis, cependant les pays derniers entrés sont aussi les plus vulnérables et ils attendent de notre part une solidarité.
Alors si ça ne s'arrange pas et qu'il continue à faire froid nous serons peut être obligés de partager notre magot.