L'inceste est bien entendu d'ores et déjà réprimé par le Code Pénal puisque les peines encourues en cas de viol ou d'agressions sexuelles sont aggravées lorsque les faits sont commis par un ascendant.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
c'est pas la même chose Clint , le viol ne figure pas en temps que tel , et de plus il est prescriptible , et ça c'est un déni fait aux victimes , qui souvent , ne trouvent la force , de s'exprimer qu'à l'age adulte .
La prescription court à compter de la majorité et non de la date de commission des faits.
Je ne comprends pas "le viol ne figure pas en tant que tel"...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
A mon avis il faut différencier le viol qui résulte d'une absence d'accord entre partenaires et l'inceste qui résulte d'une relation sexuelle entre personnes dont le mariage est prohibé.
Le premier est une action violente donc un crime.
le second est une disposition légale dont la justification est assez floue. On peut penser que cette interdiction tend à limiter les risques d'anormalité liée à une conception par des personnes trop proches génétiquement.
Les incestes peuvent être soit des viols (plutôt ascendant-descendant) soit des relations acceptées (plutôt frère-soeur).
Quant à la question de la prescription à mon avis elle devrait être modulée selon les cas
Le viol me parait plus difficile à prescrire que l'inceste car il me semble relever d'une maladie que je ne crois pas guérissable sans option lourde.
L'inceste, sans viol, s'inscrit peut-être dans un processus d'initiation....
tisiphoné a écrit :il demeure un point et non des moindres , qui devrait faire l'objet d'une révision à mon avis , c'est la prescriptions de tels actes .
la loi dit que le délai est actuellement de 10 ans après la majorité de la victime et 20 ans , lorsque le crime est commis par un ascendant ou un proche .
Comment une loi peut-elle priver des victimes de la reconnaissance du crime subi.
Peut-être aussi que l' imprescriptibilité pourrait être une menace et un frein aux abuseurs et garantir le protections des enfants ?
Que pensez -vous de cette loi , qui ne reconnait pas ce crime comme une souffrance physique et psychique , qui demande du temps , pour se révéler souvent ?
C'est un combat qui s'ajoute à la peine des victimes. Il est inadmissible que ce genre de comportement ne soit pas sanctionner davantage. Je serais d'ailleurs pour une émasculation des hommes coupables de tels actes
tisiphoné a écrit :non , Barbapoutre , je parle bien d'inceste, commis sur un enfant par exemple , il y a prescription et je trouve ça révoltant !
Sur un enfant mineur c'est de la pédophilie avec circonstance aggravante (commis par ascendant).
Est-ce que ça correspond à ce que tu veux dire ?
Pour la prescription criminelle c'est toujours 10 ans mais effectivement dans ce cas ça commence à la majorité de la victime.
"L'intransigeance est la vertu des temps difficiles." - Ch. de Gaulle
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
La députée UMP Marie-Louise Fort déplore que la législation actuelle ne réprime pas distinctement l'inceste, aujourd'hui "considéré dans un tout que sont les viols d'une part et les autres agressions sexuelles d'autre part".
Chargée d'une mission par le groupe UMP à l'Assemblée nationale, elle propose des mesures pour "mieux prévenir, mieux soigner et mieux sanctionner l'inceste" en l'inscrivant notamment dans le code pénal, dans un rapport présenté mercredi 28 janvier.
Le rapport rappelle que la législation actuelle ne réprime pas distinctement l'inceste et les agressions sexuelles incestueuses, aujourd'hui "considérés dans un tout que sont les viols d'une part et les autres agressions sexuelles d'autre part".
"Pour arriver à se reconstruire, il faut mettre un nom dessus", a demandé la députée UMP au cours d'une conférence de presse.
Ce rapport, rédigé après "un travail de recherche approfondi", des "visites d'institutions" et de "nombreuses auditions menées entre octobre et janvier", et "la lecture de centaines de pages de témoignages", a pour but de s'attaquer "au dernier tabou français", selon Marie-Louise Fort.
"sensation de tabou"
Un précédent rapport de Christian Estrosi (UMP), remis en 2005 au ministre de la Justice de l'époque, Pascal Clément, tirait des conclusions similaires, mais n'avait pas été suivi d'actes.
Marie-Louise Fort s'est dite convaincue de "l'impérative nécessité de lever le tabou (de l'inceste) par une action résolue, tant sur le plan pénal et judiciaire que dans l'éducation nationale, le monde de la santé et de l'action sociale".
Le rapport pointe également l'absence de statistiques spécifiques à l'inceste en France, ce qui, selon elle, "confirme la sensation de tabou". La création d'une "étude générale annuelle de statistique sous l'égide de l'ONED (Observatoire national de l'enfance en danger)" est donc conseillé.
Marie-Lousie Fort, qui dit avoir le soutien de "nombreux parlementaires", ainsi que des ministres Nadine Morano (Famille) et Roselyne Bachelot (Santé), veut que ces mesures "se traduisent prochainement par une proposition de loi".
Simplifier le parcours judiciaire
Ses propositions tendent à "répondre à deux interrogations majeures et parallèles: comment lutter contre l'inceste (évolution du code pénal, prévention et détection)? Et comment mieux accompagner les victimes et faciliter leur résilience (simplifier et améliorer le parcours judiciaire, faciliter l'accès à l'offre de soins)?".
Il est question, dans le rapport, de la simplification du parcours judiciaire car "nombreux sont les témoignages qui relatent une expérience douloureuse du système judiciaire. Celui-ci apparaît trop complexe, très lent et communiquerait trop peu".
Concernant l'accompagnement et les soins, les structures existantes seraient également renforcées et un centre de référence pour les traumatismes psychiques serait mis en place dans chaque département.
Ces centres comprendraient notamment "un médecin généraliste, un avocat ou un conseiller juridique, une équipe d'assistants sociaux et d'éducateurs spécialisés".