OTAN en emporte le vent, ou 24 heures après..

[capitaine]

Hop lààà..24 heures après les bisous , on reprend le train train ... :content115

Lors d'un discours devant le Parlement turc lundi, Barack Obama a réaffirmé sa volonté de voir la Turquie intégrer l'Union Européenne. Il espère bâtir un "partenariat modèle".
Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, le président américain Barack Obama s'est immiscé dans le débat européen en plaidant pour une adhésion de la Turquie à l'Union Européenne. "Laissez-moi être clair: les Etats-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l'UE", a-t-il déclaré, ovationné par les députés.
Alors que Nicolas Sarkozy avait défendu dimanche son pré carré, en rappelant à Barack Obama que l'Union Européenne était la seule habilitée à statuer sur l'adhésion de la Turquie, le président américain a reconnu que sa visite visait à faire passer un message. "Depuis une semaine, on me demande [si j'essaie] de dire quelque chose en finissant [mon] voyage en Turquie. La réponse est oui", a-t-il affirmé.
A ses yeux, Ankara a toute la légitimité historique pour intégrer à terme l'Union Européenne, alors même que les négociations achoppent depuis 2005. "La Turquie est liée à l'Europe par autre chose que des ponts sur le Bosphore, a-t-il soutenu. Des siècles d'histoire, de culture et de commerce partagés [...] vous unissent".

"Une communauté internationale moderne"
Outre son plaidoyer en faveur d'une Turquie pleinement intégrée à l'UE, Barack Obama a insisté sur l'importance de la Turquie, au-delà de ses rapports bilatéraux avec les Etats-Unis. "Le terrain où il y a le plus de chances de bâtir de meilleures relations entre les Etats-Unis et la Turquie, c'est dans la confiance en un partenariat modèle, où cohabitent une nation majoritairement chrétienne et une nation majoritairement musulmane, a-t-il défendu. Je pense que nous pouvons créer une communauté internationale moderne, respectueuse, sûre, prospère, où il n'y a pas de tensions".
Appui stratégique des Etats-Unis au Proche-Orient, la Turquie est aussi leur seul allié musulman au sein de l'Otan.

Je croyais que l'on était ENCORE PLUS INDEPENDANT ET FORT DANS L'OTAN................
en 1999 au Kosovo on a rien décidé...non..çà recommence..mais là on l'a cherché..en pleine connaissance de cause..
les niqués comptez vous... :content115

[mum401]

Qu'est-ce que les USA ont à gagner si la Turquie entrait dans l'Europe ?

[Fonck1]

Alors la,je crois que barak va prendre un coup dans l'aile.
quel est son but? continuer ce qu'a fait bush?

il semblerait que les intérêts économiques prennent le dessus sur les intérêts "de bonnes intentions".
pas très joli comme départ en la matière.


je rejoints sarkozy pour une fois:les USA deviendraient t-ils impérialistes?

[95D]

Qu'est-ce que les USA ont à gagner si la Turquie entrait dans l'Europe ?

Eux beaucoup, l'Europe beaucoup moins.

Mais l'UE n'est pas l'OTAN. On peut même dire que çà n'a rien à voir.

[Jarod1]

C'est un vieux deal politico-économique.

Les USA ont besoin de la Turquie de par on emplacement rêvé non loin de l'Irak, de l'Iran, d'Israël, de l'Afghanistan, du Pakistan, etc...

La Turquie souhaite pour des raisons économiques rentrer dans l'Union Européenne.

Donc les USA demandent à l'Union d'être acueillant avec les Turcs.

Enfin, tout ça est un résumé bien entendu.

De toute façon, au "pire" on fera rentrer la Turquie dans l'Europe, sans vraiment la faire rentrer dans l'Europe, et tout le monde sera content.

Et vu le temps que ça va prendre, Sarko ne sera - sans doute mais avec lui tout est possibl, tout est imaginable- plus Président, de telle sorte que ses propos actuels perdront beaucoup de force.

Ceci dit, les peuples des "grands états" européens sont manifestement très insatisfait de l'élargissement à l'ESt qui s''est fait sans eux et à une vitesse prodigieuse, enfin, bref, c'est pas du tout cuit.

[GEORGES]

Qu'est-ce que les USA ont à gagner si la Turquie entrait dans l'Europe ?

Regarde une carte et tu comprendras. Avoir un pied en mer Noire, être au nord de la Syrie et de L'Iran, aller foutre le bordel en Azerbaïdjan (mer Caspienne) et aussi dans le sud de la Russie, le tout pour essayer de contrôler les richesses du sous-sol dans cette région.