des concessions? ca fait des semaines que les IUT voulaient négocier cette réforme débile sur certains points.pour avoir travailler entre la fusion des services,et encore ce matin,,c'est devenu un bordel sans noms!véra a écrit : D'abord ce n'est pas une "bonne femme" et Pécresse a écouté, consulté... fait des concessions, des rectificatifs etc... et ces grèves ne sont plus justifiées c'est une perte de temps, et d'un grotesque qui ne fait pas progresser les choses.....!![]()
Pécresse espère encore des examens avant l'été
- Fonck1
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
Quelle réforme débile? Ce qui est débile c'est de toujours refuser de progresser et de bloquer bêtement les universités....!



- Fonck1
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
allez y,citez moi les points de cette réforme? pour voir ou sont les progrès?véra a écrit : Quelle réforme débile? Ce qui est débile c'est de toujours refuser de progresser et de bloquer bêtement les universités....!![]()
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
(from Wiki - loi LRU)
"La loi LRU du 10 août 2007 prévoit principalement que, d’ici 2013, toutes les universités accédent à l’autonomie dans les domaines budgétaire (article 50) et de gestion de leurs ressources humaines et qu’elles puissent devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.
Contenu de la loi
La nouvelle loi dote les universités d’une nouvelle organisation dans un délai d’un an, et de nouvelles compétences dans un délai maximal de cinq ans. Elle change également le système de gouvernance de l’université (rôles des conseils centraux et du président d’université) et met en place un dispositif de pré-inscription à l’université. Elle comporte également d’autres mesures relatives aux universités.
La gouvernance
La loi introduit au code de l'éducation une nouvelle section intitulée « la gouvernance »[4] et modifie les règles d’organisation des universités. Les universités ont dû adopter de nouveaux statuts conformes aux principes de la loi dans les mois suivants la promulgation de la loi et les mettre en application dans l’année.
Conseil d’Administration (CA)
L’effectif du conseil d’administration passe d'entre 30 et 60 membres à entre 20 à 30 membres.
La composition du conseil d’administration subit certaines modifications : il est plus largement composé de personnalités extérieures, dont des représentants des collectivités territoriales (notamment la région), du monde socio-économique et un dirigeant d’entreprise. Cependant, il n’intègre plus obligatoirement de représentants d’organisations syndicales de salariés, des associations scientifiques et culturelles, des organismes du secteur de l’économie sociale et des grands services publics. La communauté universitaire est moins représentée dans ce conseil. La part minimum des étudiants et des personnels IATOS diminue (respectivement de 20 à 10 % et de 10 à 6,7 %).
Le mode d’élection du conseil d’administration change pour les représentants des enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs: s’il s'agit toujours d'un scrutin de liste à un tour avec représentation proportionnelle, une prime majoritaire est introduite (la moitié des sièges à pourvoir est attribuée à la liste majoritaire, le reste étant réparti à la représentation proportionnelle). Le panachage n'est plus permis pour l'élection des représentants des personnels. Enfin, les listes des différentes catégories de personnels enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs peuvent se regrouper autour d'un « projet d'établissement ».
Les pouvoirs du conseil d’administration sont élargis. Notamment, il peut directement créer les unités de formation et de recherche, définir les principes généraux de répartition des obligations de service des personnels et propose la nomination des personnels après avis du comité de sélection. Ceci s'accompagne d'une réduction des attributions du conseil scientifique et du conseil des études et de la vie universitaire, qui n'ont plus pour rôle de proposer au conseil d'administration les orientations à adopter (respectivement sur la politique scientifique et sur les enseignements), mais sont simplement consultés sur celles-ci. Ils peuvent cependant émettre des vœux.
Président de l'Université
Les conditions d’élection du président de l’université changent : il est élu par les membres élus du conseil d’administration, à la majorité absolue, et non plus par l’ensemble des trois conseils statutaires.
Son mandat correspond à celui du conseil d’administration et des autres conseils : il dure quatre ans, et peut être renouvelé une fois, alors qu'il durait auparavant cinq ans sans possibilité de renouvellement immédiat.
Le président présente annuellement un rapport d’activités au conseil d’administration. Il n’est plus nécessairement enseignant-chercheur mais enseignant-chercheur, chercheur, professeur ou maître de conférence, associé ou invité, ou tout autre personnel assimilé.
Le président de l’université dispose de nouveaux pouvoirs:
Le président peut embaucher du personnel en Contrat à durée déterminée ou indéterminée pour des fonctions d’enseignement, de recherche, techniques ou administratives, y compris des enseignants étrangers, à des salaires attractifs. Les présidents pourront aussi distribuer des primes au mérite au personnel. Il peut ainsi recruter, pour une durée déterminée ou indéterminée, d'agents contractuels sur des postes d'enseignement, de recherche, techniques ou administratifs.
Il possède un droit de veto sur les affectations de personnels et les recrutements d'enseignants
Il attribue des primes aux personnels
Divers
Des suppléants pour les représentants des étudiants aux conseils sont mis en place. Ils ne peuvent toutefois siéger qu'en l'absence des titulaires. Un vice-président étudiant en charge des questions étudiantes sera élu au conseil des études et de la vie universitaire. Cette pratique était déjà largement répandue, elle est désormais obligatoire. Un dispositif de formation et d'information des élus étudiants est prévu par la loi. La représentation des étudiants de troisième cycle au conseil scientifique est de 10 à 15 % au lieu de 7,5 à 12,5 %.
Les universités sont désormais dotées d'un comité technique paritaire, créé par délibération du conseil d'administration, qui outre ses attributions résultant de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984, est également consulté sur la politique de gestion des ressources humaines.
Plusieurs universités peuvent décider de fusionner entre elles ou au sein d'un nouvel établissement si leurs conseils d'administration respectifs l'approuvent à la majorité absolue et si le regroupement est approuvé par décret. Plus généralement, une université peut changer de statut et de structures si son conseil d'administration l'approuve à la majorité absolue.
Recrutements
L'examen des candidatures pour le recrutement des enseignants-chercheurs ne se fait désormais plus par une commission de spécialistes, mais par un comité de sélection.
Les commissions de spécialistes étaient établies pour trois ans, composées majoritairement (60 à 70 %) de membres élus appartenant à l'établissement et minoritairement (de 30 à 40%) de membres extérieurs nommés par le chef d'établissement, en respectant la parité numérique entre maîtres de conférences et professeurs des universités. La commission de spécialistes était chargée d'examiner les titres, travaux et activités des candidats et, après avoir entendu deux rapporteurs désignés par son bureau pour chaque candidat, d'établir une liste des candidats admis à poursuivre le concours par une audition devant la commission. La commission de spécialistes classait au maximum cinq candidats pour chaque emploi offert au concours, puis la liste de classement établie par la commission de spécialistes était transmise au conseil d'administration. Le conseil d'administration proposait au ministre chargé de l'enseignement supérieur soit seulement le premier candidat classé par la commission de spécialistes, soit celui-ci et un ou plusieurs des suivants dans l'ordre d'inscription sur la liste de classement.
Les comités de sélection sont créés pour chaque emploi à pourvoir, ils sont nommés par le conseil d'administration sur proposition du président et après avis du conseil scientifique. Ils sont pour moitié au moins composés de membres extérieurs à l'université et seulement « majoritairement » de spécialistes du domaine. Le comité de sélection transmet un avis motivé au conseil d'administration qui propose au ministre un nom ou une liste de noms classés. Le président de l'université a un droit de veto sur tout recrutement en émettant un avis défavorable motivé.
Le recrutement d'agents contractuels peut désormais se faire en CDI (et non plus seulement en CDD).
Compétences budgétaires et de gestion
La loi dote les universités d'une série de compétences budgétaires et de gestion, qui se divisent principalement en trois sous-ensembles.
Nouvelles compétences
Les universités peuvent se doter de nouvelles responsabilités et compétences, soit en le demandant, soit automatiquement dans un délai de cinq ans. Il s'agit de compétences budgétaires (autonomie budgétaire) et de gestion des ressources humaines (recrutement d'agents contractuels et gestion des primes par le président, répartition des obligations de service et création de dispositifs d'intéressement par le conseil d'administration).
Autonomie budgétaire
La loi renforce l'autonomie budgétaire des universités. L'autonomie financière des universités a été mise en place par la loi Faure de 1968 (titre V, intitulé « Autonomie financière », art. 26-29). Toutefois, jusqu'à présent, l'université ne disposait d’une autonomie budgétaire que sur près de 25% du budget, 75% des allocations de crédits étaient fléchés par l'État. L’université pourra désormais gérer 100% de son budget, en particulier la part dévolue à la masse salariale.
Fonds privés
Le budget de l'université peut être alimenté par des fonds privés. La plupart des universités ont ainsi recruté des spécialistes de la levée de fonds. Certaines ont mis sur pied des fondations pour faire venir l'argent du privé. Il ne s'agit pas là d'une nouveauté : l'art. 26 de la loi Faure (1968) prévoyait déjà cette possibilité : « Les établissements publics à caractère scientifique et culturel disposent, pour l'accomplissement de leur mission, des équipements, personnels et crédits qui leur sont affectés par l'État. Ils disposent en outre d'autres ressources, provenant notamment de legs, donations et fondations, rémunérations de services, fonds de concours et subventions diverses. »
Création de fondations
Dès lors, l'innovation de la LRU ne porte pas tant sur le possible apport financier venant du privé, déjà prévu par la loi Faure (1968), mais par la défiscalisation de ces dons. Deux types de fondations sont prévues : les fondations universitaires, non dotées de la personnalité morale et les fondations partenariales, dotées de la personnalité morale et qui peuvent être créées en partenariat avec des entreprises.
Les dons aux fondations sont déductibles de l'impôt sur le revenu pour les particuliers à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable et de l'impôt sur les sociétés à hauteur de 60 % dans la limite de 5 pour mille du chiffres d'affaires, comme pour les fondations d'entreprise et les associations reconnues d'utilité publique. L'Université Lyon I a été la première à mettre en place ce système, avec une fondation créée en juin 2007 et à laquelle Microsoft a apporté 180 000 € en novembre 2007. Sur la question de l'influence de ce financement sur le contenu des cours, le directeur éducation de Microsoft France, Eric Le Marois, déclare autoriser Lyon I à choisir : « On va apporter du contenu pédagogique avec IT Academy mais les enseignants seront libres de les utiliser ou non. C'est la même chose pour les logiciels libres, l'université pourra les utiliser si elle le souhaite ».
Allocations de transition
Pour accompagner cette transition, chaque établissement recevra une dotation de 250 000 euros supplémentaires : 200 000 pour financer des formations et 50 000 pour des primes aux personnels investis dans le passage à l’autonomie.
Biens immobiliers
La loi LRU autorise aussi l’État à transférer aux établissements qui en font la demande la pleine propriété de leurs bâtiments, mis à disposition par l’État. L'État transfère ainsi gratuitement la propriété des biens immobiliers qui leur sont affectés aux universités volontaires. Elles pourront louer ces biens à un tiers avec l'accord de l'autorité administrative compétente, sous réserve de la continuité du service public. En décembre 2008, les seules universités à faire cette démarche sont l'Université de Paris 6 (Université Pierre-et-Marie-Curie) et l'Université de Corse.
Dispositions diverses
Bureau d'aide à l'insertion professionnelle
Le service public de l'enseignement supérieur a une nouvelle mission : « l'orientation et l'insertion professionnelle ». Un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants est également créé dans chaque université, dont le but est de diffuser les offres de stage, d'emplois, d'assister et de conseiller les étudiants dans leur recherche et de rédiger un rapport sur les stages et l'insertion professionnelle des étudiants de l'université.
Procédure de pré-inscription
Les universités doivent mettre en place une procédure de pré-inscription à l'université. Dans le cadre de cette pré-inscription obligatoire, l'université doit développer un dispositif d'information et d'orientation des candidats, en concertation avec les lycées.
Recrutement d'étudiants
Le chef d'établissement peut recruter des étudiants en formation initiale pour des activités de tutorat ou de service en bibliothèque (ce qui était déjà le cas avant). Un décret du 26 décembre 2007 est venu préciser les modalités de ce type de contrats, qui se rapproche de celui des autres contractuels mais est conclu pour douze mois au maximum et prévoit des modulations d'horaires de travail entre les périodes d'enseignement et les périodes de congés universitaires."
"La loi LRU du 10 août 2007 prévoit principalement que, d’ici 2013, toutes les universités accédent à l’autonomie dans les domaines budgétaire (article 50) et de gestion de leurs ressources humaines et qu’elles puissent devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.
Contenu de la loi
La nouvelle loi dote les universités d’une nouvelle organisation dans un délai d’un an, et de nouvelles compétences dans un délai maximal de cinq ans. Elle change également le système de gouvernance de l’université (rôles des conseils centraux et du président d’université) et met en place un dispositif de pré-inscription à l’université. Elle comporte également d’autres mesures relatives aux universités.
La gouvernance
La loi introduit au code de l'éducation une nouvelle section intitulée « la gouvernance »[4] et modifie les règles d’organisation des universités. Les universités ont dû adopter de nouveaux statuts conformes aux principes de la loi dans les mois suivants la promulgation de la loi et les mettre en application dans l’année.
Conseil d’Administration (CA)
L’effectif du conseil d’administration passe d'entre 30 et 60 membres à entre 20 à 30 membres.
La composition du conseil d’administration subit certaines modifications : il est plus largement composé de personnalités extérieures, dont des représentants des collectivités territoriales (notamment la région), du monde socio-économique et un dirigeant d’entreprise. Cependant, il n’intègre plus obligatoirement de représentants d’organisations syndicales de salariés, des associations scientifiques et culturelles, des organismes du secteur de l’économie sociale et des grands services publics. La communauté universitaire est moins représentée dans ce conseil. La part minimum des étudiants et des personnels IATOS diminue (respectivement de 20 à 10 % et de 10 à 6,7 %).
Le mode d’élection du conseil d’administration change pour les représentants des enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs: s’il s'agit toujours d'un scrutin de liste à un tour avec représentation proportionnelle, une prime majoritaire est introduite (la moitié des sièges à pourvoir est attribuée à la liste majoritaire, le reste étant réparti à la représentation proportionnelle). Le panachage n'est plus permis pour l'élection des représentants des personnels. Enfin, les listes des différentes catégories de personnels enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs peuvent se regrouper autour d'un « projet d'établissement ».
Les pouvoirs du conseil d’administration sont élargis. Notamment, il peut directement créer les unités de formation et de recherche, définir les principes généraux de répartition des obligations de service des personnels et propose la nomination des personnels après avis du comité de sélection. Ceci s'accompagne d'une réduction des attributions du conseil scientifique et du conseil des études et de la vie universitaire, qui n'ont plus pour rôle de proposer au conseil d'administration les orientations à adopter (respectivement sur la politique scientifique et sur les enseignements), mais sont simplement consultés sur celles-ci. Ils peuvent cependant émettre des vœux.
Président de l'Université
Les conditions d’élection du président de l’université changent : il est élu par les membres élus du conseil d’administration, à la majorité absolue, et non plus par l’ensemble des trois conseils statutaires.
Son mandat correspond à celui du conseil d’administration et des autres conseils : il dure quatre ans, et peut être renouvelé une fois, alors qu'il durait auparavant cinq ans sans possibilité de renouvellement immédiat.
Le président présente annuellement un rapport d’activités au conseil d’administration. Il n’est plus nécessairement enseignant-chercheur mais enseignant-chercheur, chercheur, professeur ou maître de conférence, associé ou invité, ou tout autre personnel assimilé.
Le président de l’université dispose de nouveaux pouvoirs:
Le président peut embaucher du personnel en Contrat à durée déterminée ou indéterminée pour des fonctions d’enseignement, de recherche, techniques ou administratives, y compris des enseignants étrangers, à des salaires attractifs. Les présidents pourront aussi distribuer des primes au mérite au personnel. Il peut ainsi recruter, pour une durée déterminée ou indéterminée, d'agents contractuels sur des postes d'enseignement, de recherche, techniques ou administratifs.
Il possède un droit de veto sur les affectations de personnels et les recrutements d'enseignants
Il attribue des primes aux personnels
Divers
Des suppléants pour les représentants des étudiants aux conseils sont mis en place. Ils ne peuvent toutefois siéger qu'en l'absence des titulaires. Un vice-président étudiant en charge des questions étudiantes sera élu au conseil des études et de la vie universitaire. Cette pratique était déjà largement répandue, elle est désormais obligatoire. Un dispositif de formation et d'information des élus étudiants est prévu par la loi. La représentation des étudiants de troisième cycle au conseil scientifique est de 10 à 15 % au lieu de 7,5 à 12,5 %.
Les universités sont désormais dotées d'un comité technique paritaire, créé par délibération du conseil d'administration, qui outre ses attributions résultant de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984, est également consulté sur la politique de gestion des ressources humaines.
Plusieurs universités peuvent décider de fusionner entre elles ou au sein d'un nouvel établissement si leurs conseils d'administration respectifs l'approuvent à la majorité absolue et si le regroupement est approuvé par décret. Plus généralement, une université peut changer de statut et de structures si son conseil d'administration l'approuve à la majorité absolue.
Recrutements
L'examen des candidatures pour le recrutement des enseignants-chercheurs ne se fait désormais plus par une commission de spécialistes, mais par un comité de sélection.
Les commissions de spécialistes étaient établies pour trois ans, composées majoritairement (60 à 70 %) de membres élus appartenant à l'établissement et minoritairement (de 30 à 40%) de membres extérieurs nommés par le chef d'établissement, en respectant la parité numérique entre maîtres de conférences et professeurs des universités. La commission de spécialistes était chargée d'examiner les titres, travaux et activités des candidats et, après avoir entendu deux rapporteurs désignés par son bureau pour chaque candidat, d'établir une liste des candidats admis à poursuivre le concours par une audition devant la commission. La commission de spécialistes classait au maximum cinq candidats pour chaque emploi offert au concours, puis la liste de classement établie par la commission de spécialistes était transmise au conseil d'administration. Le conseil d'administration proposait au ministre chargé de l'enseignement supérieur soit seulement le premier candidat classé par la commission de spécialistes, soit celui-ci et un ou plusieurs des suivants dans l'ordre d'inscription sur la liste de classement.
Les comités de sélection sont créés pour chaque emploi à pourvoir, ils sont nommés par le conseil d'administration sur proposition du président et après avis du conseil scientifique. Ils sont pour moitié au moins composés de membres extérieurs à l'université et seulement « majoritairement » de spécialistes du domaine. Le comité de sélection transmet un avis motivé au conseil d'administration qui propose au ministre un nom ou une liste de noms classés. Le président de l'université a un droit de veto sur tout recrutement en émettant un avis défavorable motivé.
Le recrutement d'agents contractuels peut désormais se faire en CDI (et non plus seulement en CDD).
Compétences budgétaires et de gestion
La loi dote les universités d'une série de compétences budgétaires et de gestion, qui se divisent principalement en trois sous-ensembles.
Nouvelles compétences
Les universités peuvent se doter de nouvelles responsabilités et compétences, soit en le demandant, soit automatiquement dans un délai de cinq ans. Il s'agit de compétences budgétaires (autonomie budgétaire) et de gestion des ressources humaines (recrutement d'agents contractuels et gestion des primes par le président, répartition des obligations de service et création de dispositifs d'intéressement par le conseil d'administration).
Autonomie budgétaire
La loi renforce l'autonomie budgétaire des universités. L'autonomie financière des universités a été mise en place par la loi Faure de 1968 (titre V, intitulé « Autonomie financière », art. 26-29). Toutefois, jusqu'à présent, l'université ne disposait d’une autonomie budgétaire que sur près de 25% du budget, 75% des allocations de crédits étaient fléchés par l'État. L’université pourra désormais gérer 100% de son budget, en particulier la part dévolue à la masse salariale.
Fonds privés
Le budget de l'université peut être alimenté par des fonds privés. La plupart des universités ont ainsi recruté des spécialistes de la levée de fonds. Certaines ont mis sur pied des fondations pour faire venir l'argent du privé. Il ne s'agit pas là d'une nouveauté : l'art. 26 de la loi Faure (1968) prévoyait déjà cette possibilité : « Les établissements publics à caractère scientifique et culturel disposent, pour l'accomplissement de leur mission, des équipements, personnels et crédits qui leur sont affectés par l'État. Ils disposent en outre d'autres ressources, provenant notamment de legs, donations et fondations, rémunérations de services, fonds de concours et subventions diverses. »
Création de fondations
Dès lors, l'innovation de la LRU ne porte pas tant sur le possible apport financier venant du privé, déjà prévu par la loi Faure (1968), mais par la défiscalisation de ces dons. Deux types de fondations sont prévues : les fondations universitaires, non dotées de la personnalité morale et les fondations partenariales, dotées de la personnalité morale et qui peuvent être créées en partenariat avec des entreprises.
Les dons aux fondations sont déductibles de l'impôt sur le revenu pour les particuliers à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable et de l'impôt sur les sociétés à hauteur de 60 % dans la limite de 5 pour mille du chiffres d'affaires, comme pour les fondations d'entreprise et les associations reconnues d'utilité publique. L'Université Lyon I a été la première à mettre en place ce système, avec une fondation créée en juin 2007 et à laquelle Microsoft a apporté 180 000 € en novembre 2007. Sur la question de l'influence de ce financement sur le contenu des cours, le directeur éducation de Microsoft France, Eric Le Marois, déclare autoriser Lyon I à choisir : « On va apporter du contenu pédagogique avec IT Academy mais les enseignants seront libres de les utiliser ou non. C'est la même chose pour les logiciels libres, l'université pourra les utiliser si elle le souhaite ».
Allocations de transition
Pour accompagner cette transition, chaque établissement recevra une dotation de 250 000 euros supplémentaires : 200 000 pour financer des formations et 50 000 pour des primes aux personnels investis dans le passage à l’autonomie.
Biens immobiliers
La loi LRU autorise aussi l’État à transférer aux établissements qui en font la demande la pleine propriété de leurs bâtiments, mis à disposition par l’État. L'État transfère ainsi gratuitement la propriété des biens immobiliers qui leur sont affectés aux universités volontaires. Elles pourront louer ces biens à un tiers avec l'accord de l'autorité administrative compétente, sous réserve de la continuité du service public. En décembre 2008, les seules universités à faire cette démarche sont l'Université de Paris 6 (Université Pierre-et-Marie-Curie) et l'Université de Corse.
Dispositions diverses
Bureau d'aide à l'insertion professionnelle
Le service public de l'enseignement supérieur a une nouvelle mission : « l'orientation et l'insertion professionnelle ». Un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants est également créé dans chaque université, dont le but est de diffuser les offres de stage, d'emplois, d'assister et de conseiller les étudiants dans leur recherche et de rédiger un rapport sur les stages et l'insertion professionnelle des étudiants de l'université.
Procédure de pré-inscription
Les universités doivent mettre en place une procédure de pré-inscription à l'université. Dans le cadre de cette pré-inscription obligatoire, l'université doit développer un dispositif d'information et d'orientation des candidats, en concertation avec les lycées.
Recrutement d'étudiants
Le chef d'établissement peut recruter des étudiants en formation initiale pour des activités de tutorat ou de service en bibliothèque (ce qui était déjà le cas avant). Un décret du 26 décembre 2007 est venu préciser les modalités de ce type de contrats, qui se rapproche de celui des autres contractuels mais est conclu pour douze mois au maximum et prévoit des modulations d'horaires de travail entre les périodes d'enseignement et les périodes de congés universitaires."
- Fonck1
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
beaucoup de brassage pour pas grand chose,mise a part un développement du copinage,et un manque de contrôle sur les décisions des présidents d'universités,qui vont s'efforcer d'embaucher leurs copains,plutôt que des gens formés sur concours.
je suis assez pour le paiement au mérite,du moins pour les primes.maintenant,cela existe déjà,avec une opacité dépassant toutes les espérances...
magouille quand tu nous tient...
par contre je ne vois rien sur le rendement,la réorganisation du temps de travail,le contrôle des heures effectuées,l'augmentation des salaires fixes des personnels méritants,l'évolution de carrière,...bref....
encore du grand n'importe quoi.
je suis assez pour le paiement au mérite,du moins pour les primes.maintenant,cela existe déjà,avec une opacité dépassant toutes les espérances...

par contre je ne vois rien sur le rendement,la réorganisation du temps de travail,le contrôle des heures effectuées,l'augmentation des salaires fixes des personnels méritants,l'évolution de carrière,...bref....
encore du grand n'importe quoi.
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
Les magouilles des présidents d'université ????????????? Vous avez raison : ce sont des fonctionnaires : il ne faut surtout pas leur faire confiance : ce sont les pires.Fonck1 a écrit : beaucoup de brassage pour pas grand chose,mise a part un développement du copinage,et un manque de contrôle sur les décisions des présidents d'universités,qui vont s'efforcer d'embaucher leurs copains,plutôt que des gens formés sur concours.
je suis assez pour le paiement au mérite,du moins pour les primes.maintenant,cela existe déjà,avec une opacité dépassant toutes les espérances...magouille quand tu nous tient...

Cette loi n'est pas faite pour çà. Elle ne contient rien non plus sur la protection de bébés phoques !!!Fonck1 a écrit :par contre je ne vois rien sur le rendement,la réorganisation du temps de travail,le contrôle des heures effectuées,l'augmentation des salaires fixes des personnels méritants,l'évolution de carrière,...bref....

Je me doute que vous attendez impatiemment une loi pour que VOUS puissiez gagner plus en bossant mois, mais VOUS n'étiez pas le sujet de la Loi LRU... Peut-être la prochaine loi !!!

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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
parce que vous croyez que ca va changer quelque chose? quelle naïveté!!95D a écrit :
Les magouilles des présidents d'université ????????????? Vous avez raison : ce sont des fonctionnaires : il ne faut surtout pas leur faire confiance : ce sont les pires.Remarquez : avant c'étaient d'obscurs gratte-papiers du ministère et des commissions de profs qui faisaient passer leurs copains (des fonctionnaires aussi !!! ). Maintenant au moins on saura d'où vient la magouille !!!

je suis pour gagner en fonction de ce que je corve,ni plus,ni moins,et de manière honnête,respectueuse et respectée! merci de ne pas parler a ma place!Fonck1 a écrit : Cette loi n'est pas faite pour çà. Elle ne contient rien non plus sur la protection de bébés phoques !!!
Je me doute que vous attendez impatiemment une loi pour que VOUS puissiez gagner plus en bossant mois, mais VOUS n'étiez pas le sujet de la Loi LRU... Peut-être la prochaine loi !!!
quand a vos comparaisons vaseuses,je vois pas ce qu'elles viennent faire la.d'ailleurs ya des lois pour la protection des bébé phoques... :roll:
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
Je suis pour que l'Université soit dirigée par son président... Pour le pire et le meilleur. Comme la Société Générale et Vivendi. Comme çà quand il faudra virer quelqu'un pour avoir déconné, on saura qui c'est.Fonck1 a écrit : parce que vous croyez que ca va changer quelque chose? quelle naïveté!!![]()
Oui mais pas la loi LRU !!!Fonck1 a écrit :d'ailleurs ya des lois pour la protection des bébé phoques... :roll:



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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
avec le fric que ca coute....et ses travers....95D a écrit :
Je suis pour que l'Université soit dirigée par son président... Pour le pire et le meilleur. Comme la Société Générale et Vivendi. Comme çà quand il faudra virer quelqu'un pour avoir déconné, on saura qui c'est.
c'est vous qui en avez parlé,pas moi!Fonck1 a écrit :
Oui mais pas la loi LRU !!!![]()
![]()
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
En France pour changer un peu les choses c'est la croix et la bannière, on complique tout, et après rien ne bouge, pourtant les présidents des universités étaient tous d'accord et bizarrement ils ne le sont plus, que les réformes se fassent bon sang et après on verra si cela ne va pas, des étudiants qui ont des bourses sont très inquiets car ils ne peuvent pas gâcher leur année c'est primordiale pour eux....!



- novisad
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
C"est incompréhensible, non ????véra a écrit : En France pour changer un peu les choses c'est la croix et la bannière, on complique tout, et après rien ne bouge, pourtant les présidents des universités étaient tous d'accord et bizarrement ils ne le sont plus, que les réformes se fassent bon sang et après on verra si cela ne va pas, des étudiants qui ont des bourses sont très inquiets car ils ne peuvent pas gâcher leur année c'est primordiale pour eux....!![]()
J'espère que zétes pas étudiante...parce que là l'examen, c'est mort de toute façon

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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
Non je ne suis pas étudiante, mais j'ai lu dans le Parisien des témoignages de jeunes qui sont très inquiets car étant boursiers, ils ne doivent pas gâcher leur année comme ils sont d'un milieu modeste et que les parents font beaucoup pour eux et bien c'est embêtant, d'après se que j'ai lu, il y a une petite chance de rattrapage, j'espère qu'ils y arriveront.....!



- novisad
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
Non je ne suis pas étudiante,
Je me disais aussi
Parce qu'autrement évidemment ...ça nous donnait tout faux, à nous qui défendions les valeurs des FACS françaises
Enfin merci de nous avoir rassuré toujours
Les reportages du Parisien ...oui oui bien sûr
des journalistes au dessus de tous soupçons de collusion avec le sarkozysme
Nenfin boursier ou pas, je vous rassure sur leur avenir ...y seront chomeurs
ou stagiaires ...
Je me disais aussi

Parce qu'autrement évidemment ...ça nous donnait tout faux, à nous qui défendions les valeurs des FACS françaises

Enfin merci de nous avoir rassuré toujours

Les reportages du Parisien ...oui oui bien sûr


Nenfin boursier ou pas, je vous rassure sur leur avenir ...y seront chomeurs

- Sov Strochnis
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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
En espérant simplement que ces entreprises et mécènes ne donnent pas trop de directives sur la manière et sur les choix d'enseignements dans l'université. Je visualise mal encore, mais un peu comme les artistes moulés par des entreprises qui veulent faire du chiffres, avec un style déterminé, etc.95D a écrit :Le point principal de la réforme Pecresse est d'autonomiser les Universités... Et non pas uniformiser.
Les Universités n'ont pas de raisons de vivre des crédits de l'Etat. Elles doivent vivre de leurs ressources propres essentiellement payées par des entreprises et des mécènes qui favorisent la recherche et sont demandeurs d'étudiants formés et compétents.

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Re: Pécresse espère encore des examens avant l'été
elles font déjà le pied de grue.faut pas rêver,la france coté libéralisme,c'est moscou de stalisne avec les orgures ordres.Sov Strochnis a écrit : En espérant simplement que ces entreprises et mécènes ne donnent pas trop de directives sur la manière et sur les choix d'enseignements dans l'université. Je visualise mal encore, mais un peu comme les artistes moulés par des entreprises qui veulent faire du chiffres, avec un style déterminé, etc.
la recherche,c'est chercher.oui chercher a leur faire faire plus de profit.il n'y aura bientot plus de chercheurs pour nous sortir des analyses autres que privées et bien lobbyisées.après,nbotre ami 95D aura du mal a nous sortir des stats de l'inra sur les OGM,mais c'est pas grave,on sera tous crevés

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