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[Fonck1]

Sarkozy réinvestit le terrain de l'environnement

Deux jours après la percée des listes de Daniel Cohn-Bendit aux européennes, Nicolas Sarkozy s'est posé en héraut des énergies renouvelables.

Les uns y verront une nouvelle preuve de l'engagement de Nicolas Sarkozy en faveur de l'environnement ; les autres un talent certain pour saisir la balle au bond. Quarante-huit heures après des élections européennes marquées par la percée des écologistes, le chef de l'Etat a sonné hier, en Savoie (un déplacement officiellement programmé il y a une dizaine de jours), la mobilisation générale en faveur des énergies renouvelables. « Nous allons devenir leader des énergies «décarbonées» de demain, sans rien abandonner de ce que nous avons comme avance sur le nucléaire », a-t-il insisté, s'engageant à « dépenser » autant pour les deux. Il a convoqué, « dans un délai de trois mois », des états généraux des énergies renouvelables. Et pris la défense des éoliennes comme des centrales solaires, souhaitant que les pouvoirs publics facilitent leur implantation. « La croissance durable, j'ai fait campagne sur ce thème (...). Avec Jean-Louis Borloo, nous avons inventé le Grenelle de l'environnement », s'est-il appliqué à rappeler.
Trouver des réserves de voix

Ce discours pro domo a été martelé par les responsables de la majorité, comme autant d'appels du pied aux électeurs séduits par les listes Europe Ecologie. Car l'UMP a beau avoir remporté les européennes avec 27,9 % des voix, il lui faut désormais trouver des réserves de voix pour les élections où le second tour contraint à rassembler. Comme les régionales de l'an prochain.

« Parmi ceux qui ont voté Cohn-Bendit, il n'y a pas que des gens de gauche », indique le député Eric Diard, secrétaire national de l'UMP à la « croissance verte ». « A droite, nous avons mis au placard les dogmes productivistes pour allier la recherche de croissance, l'innovation et le respect de l'environnement », a plaidé Jean-François Copé, le chef de file des députés UMP. « La gauche a complètement abandonné cette thèse du développement durable. Nous, nous irons jusqu'au bout », a assuré dans « Le Figaro » le secrétaire général du parti, Xavier Bertrand. La veille, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, avait soutenu l'idée de Nicolas Hulot de nommer un « vice-Premier ministre » à l'Ecologie.
Une « imposture politique »

Les efforts déployés par la majorité peuvent-ils porter leurs fruits ? Même à droite, beaucoup en doutent, qui craignent que les électeurs ne « préfèrent l'original [les Verts] à la copie ». Les écologistes, en tout cas, n'entendent pas se laisser déposséder. Hier, le député Verts Noël Mamère est monté au créneau pour railler la droite « devenue écologiste par miracle le 7 juin » et a qualifié le Grenelle de l'environnement d'« imposture politique ». « Dès qu'il s'est agi de mettre en oeuvre un plan de relance, on a oublié tout ce qui avait été décidé dans le Grenelle », a-t-il fustigé. « M. Sarkozy sera crédible lorsqu'il annulera le


programme EPR et fera fermer les réacteurs nucléaires arrivant à trente ans d'âge », a renchéri le réseau Sortir du nucléaire.

sources les échos

[Rananen]

on sait que sarko fait du pipo , en réalité a par des annonce rien n est réellement fait .

[coincetabulle]

ce mec m'énerve

[Barbapoutre]

ce mec m'énerve

Qui rananen? :roll: