Le congrès de versailles 2009, ses coûts, un show?
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Le congrès de versailles 2009, ses coûts, un show?
Le Congrès qui se réunira le 22 juin à Versailles coûtera 230 000 € selon le Parisien! Faut dire qu'il n'y a pas de déficit chez nous...
En effet,le congrès de Versailles à pour objet de rassembler les deux assemblées,députés et sénateurs seront conviés afin d'assister à un discours du chef de l'état visant à donner son programme pour l'avenir.
Sarko pourra nous faire son show et nous raconter la belle histoire de la séparation des pouvoirs!
Les députés verts et communistes ont décidés de boycotter le rendez vous,les socialistes iront mais ne participeront pas.
En effet,le congrès de Versailles à pour objet de rassembler les deux assemblées,députés et sénateurs seront conviés afin d'assister à un discours du chef de l'état visant à donner son programme pour l'avenir.
Sarko pourra nous faire son show et nous raconter la belle histoire de la séparation des pouvoirs!
Les députés verts et communistes ont décidés de boycotter le rendez vous,les socialistes iront mais ne participeront pas.


- MICHEL31
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Re: Congrès
Il en sera ainsi chaque fois que le président Sorkozy ( et après lui, ces successeurs ) aura l'envie de faire son show, comme tu dis, et de flatter les députés et sénateurs.
Il doit même y en avoir qui feront le voyage tout exprès depuis les Antilles, la Guyane ou la Réunion, rien que pour ça ! Taxe carbonne en plus.
Il doit même y en avoir qui feront le voyage tout exprès depuis les Antilles, la Guyane ou la Réunion, rien que pour ça ! Taxe carbonne en plus.

Il est mieux de savoir que de croire
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Re: Congrès

- MICHEL31
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Re: Congrès
Elle est pas belle la vie .........de parlementaires ........au frais du contibuable
Dire que tout ça aurait pu se limiter à l'envoie d'un e-mail ou d'un SMS !
Quel gachis.

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Re: Le congrès de versailles 2009, ses coûts, un show?
230 000 euros....
bigre!! on a inventé l'écran géant et la connexion visioconférence...pas besoin de palais!
ils auraient pu louer un zénith,ça aurait été moins cher!

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« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: Le congrès de versailles 2009, ses coûts, un show?
Ouais, c'est peu gavant.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Le congrès de versailles 2009, ses coûts, un show?
a coté de ça les tribunaux en France son en cessation de payement .... on voie ou son les priorité !!!
- MICHEL31
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Le retour à Versailles
En s'adressant lundi devant les parlementaires réunis en Congrès, le chef de l'Etat confirme la dérive présidentialiste de la Ve République.
" " L'intervention du président de la République devant le Congrès à Versailles est l'aboutissement de la démarche engagée par Nicolas Sarkozy dès son élection destinée à lui permettre de prendre la parole là où, avant lui, aucun chef d'Etat n'avait été autorisé à le faire. La révision constitutionnelle, votée si difficilement en juillet 2008, n'avait pas d'autre objet que de lui offrir cette faculté.
J'ai contesté cette prétention et donc cette procédure. Ce fut la raison de mon opposition à cette réforme, dont le ré-haussement supposé des moyens du Parlement n'était qu'un argument de circonstance, dénué d'ailleurs de toute réalité douze mois plus tard. Mais, je veux montrer, par ma présence, le respect que je porte aux institutions, même si j'en déplore les dérives.
Voilà pourquoi les socialistes ont eu raison de décider de participer à cette séance exceptionnelle du Congrès, la première du genre. Voilà pourquoi ils entendront le Président évoquer, selon son bon plaisir, les sujets de son choix. C'est la lettre de notre Constitution. Elle est notre loi commune.
Mais ils ont eu également raison de ne pas prendre part au débat qui suivra. Il tient davantage du simulacre politique que du dialogue républicain, puisqu'il se déroulera en l'absence du Chef de l'Etat, face à un Premier ministre muet, bien loin des feux médiatiques brutalement éteints après le départ de Nicolas Sarkozy. Et que dire des conditions inadmissibles prévues pour la réplique d'à peine 10 minutes pour solde de tout compte! Dans quel genre de démocratie l'opposition est-elle ainsi traitée?
L'intervention du Président est donc une «adresse» et non un échange. Nous sommes loin du discours sur l'état de l'union. De ce point de vue, c'est moins le modèle américain qui est promu que le «retour à Versailles» qui est organisé. Cette résurgence du discours du trône n'est pas seulement symbolique. Elle n'est pas une foucade, un caprice ou une convenance personnelle. Elle est une rupture institutionnelle.
Avec cette disposition, l'effacement du Premier ministre devient une relégation constitutionnelle. A quoi servira au Chef du gouvernement de faire désormais une déclaration de politique générale, dès lors que le Président aura tracé les grandes lignes de son action devant le Congrès. Certes, il reste bien la motion de censure. Mais le Chef du gouvernement est devenu un prête-nom!
La France est la seule démocratie où son chef de l'Exécutif peut s'adresser à une assemblée dont il peut décider à tout moment la dissolution, sans que celle-ci puisse mettre en cause sa responsabilité. Ce régime a un nom. C'est le «présidentialisme»: celui où le Président est tout et où tout procède de lui et sans qu'un contre-pouvoir ne lui serve de limite. Rien à voir avec le régime présidentiel, comme aux Etats-Unis, où le Président et le Parlement constituent deux légitimités aux compétences clairement identifiées et dont aucune n'a prise sur l'autre. Dans le régime présidentialiste, le pouvoir est unique; dans le régime présidentiel, il est équilibré et partagé.
C'est l'étape ultime de la Ve République. Commencée dans la fiction d'un régime parlementaire rationalisé, avec un chef de l'Etat élu par un collège de notables, poursuivie par la consécration du Président avec une autorité puisée à la source du suffrage universel direct et perpétuée par l'affaiblissement du Parlement — hors période de cohabitation, la Ve République connaît une nouvelle mutation, ou plutôt une consécration. Ceux qui avaient annoncé la VIe République constateront, à leurs dépens, que sans changer de numéro, la Ve aura après 50 ans de vie tumultueuse basculé du côté où elle penchait le plus. Elle a abaissé le Parlement, effacé le Premier ministre, occulté les ministres, réduit les corps intermédiaires, diminué l'indépendance des autorités de contrôle, asphyxié les collectivités locales. Pour ne laisser qu'à un seul pouvoir tout le pouvoir.
Le roi est mort. Vive le Chef !!! " "
François Hollande
" " L'intervention du président de la République devant le Congrès à Versailles est l'aboutissement de la démarche engagée par Nicolas Sarkozy dès son élection destinée à lui permettre de prendre la parole là où, avant lui, aucun chef d'Etat n'avait été autorisé à le faire. La révision constitutionnelle, votée si difficilement en juillet 2008, n'avait pas d'autre objet que de lui offrir cette faculté.
J'ai contesté cette prétention et donc cette procédure. Ce fut la raison de mon opposition à cette réforme, dont le ré-haussement supposé des moyens du Parlement n'était qu'un argument de circonstance, dénué d'ailleurs de toute réalité douze mois plus tard. Mais, je veux montrer, par ma présence, le respect que je porte aux institutions, même si j'en déplore les dérives.
Voilà pourquoi les socialistes ont eu raison de décider de participer à cette séance exceptionnelle du Congrès, la première du genre. Voilà pourquoi ils entendront le Président évoquer, selon son bon plaisir, les sujets de son choix. C'est la lettre de notre Constitution. Elle est notre loi commune.
Mais ils ont eu également raison de ne pas prendre part au débat qui suivra. Il tient davantage du simulacre politique que du dialogue républicain, puisqu'il se déroulera en l'absence du Chef de l'Etat, face à un Premier ministre muet, bien loin des feux médiatiques brutalement éteints après le départ de Nicolas Sarkozy. Et que dire des conditions inadmissibles prévues pour la réplique d'à peine 10 minutes pour solde de tout compte! Dans quel genre de démocratie l'opposition est-elle ainsi traitée?
L'intervention du Président est donc une «adresse» et non un échange. Nous sommes loin du discours sur l'état de l'union. De ce point de vue, c'est moins le modèle américain qui est promu que le «retour à Versailles» qui est organisé. Cette résurgence du discours du trône n'est pas seulement symbolique. Elle n'est pas une foucade, un caprice ou une convenance personnelle. Elle est une rupture institutionnelle.
Avec cette disposition, l'effacement du Premier ministre devient une relégation constitutionnelle. A quoi servira au Chef du gouvernement de faire désormais une déclaration de politique générale, dès lors que le Président aura tracé les grandes lignes de son action devant le Congrès. Certes, il reste bien la motion de censure. Mais le Chef du gouvernement est devenu un prête-nom!
La France est la seule démocratie où son chef de l'Exécutif peut s'adresser à une assemblée dont il peut décider à tout moment la dissolution, sans que celle-ci puisse mettre en cause sa responsabilité. Ce régime a un nom. C'est le «présidentialisme»: celui où le Président est tout et où tout procède de lui et sans qu'un contre-pouvoir ne lui serve de limite. Rien à voir avec le régime présidentiel, comme aux Etats-Unis, où le Président et le Parlement constituent deux légitimités aux compétences clairement identifiées et dont aucune n'a prise sur l'autre. Dans le régime présidentialiste, le pouvoir est unique; dans le régime présidentiel, il est équilibré et partagé.
C'est l'étape ultime de la Ve République. Commencée dans la fiction d'un régime parlementaire rationalisé, avec un chef de l'Etat élu par un collège de notables, poursuivie par la consécration du Président avec une autorité puisée à la source du suffrage universel direct et perpétuée par l'affaiblissement du Parlement — hors période de cohabitation, la Ve République connaît une nouvelle mutation, ou plutôt une consécration. Ceux qui avaient annoncé la VIe République constateront, à leurs dépens, que sans changer de numéro, la Ve aura après 50 ans de vie tumultueuse basculé du côté où elle penchait le plus. Elle a abaissé le Parlement, effacé le Premier ministre, occulté les ministres, réduit les corps intermédiaires, diminué l'indépendance des autorités de contrôle, asphyxié les collectivités locales. Pour ne laisser qu'à un seul pouvoir tout le pouvoir.
Le roi est mort. Vive le Chef !!! " "
François Hollande
Il est mieux de savoir que de croire
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Re: Le retour à Versailles
Et?
Qu'est ce qu'il en dit Frédéric Lefebvre?
Qu'est ce qu'il en dit Frédéric Lefebvre?
- capitaine
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- Localisation : terre du milieu
Re: Le retour à Versailles
Ce que j'en dis, c'est que la valeur Républicaine sacrée LA SEPARATION DES POUVOIRS, va décéder demain.
C'est gravissime.
Comment un seul personnage a t il pu arriver à faire celà, ça reste un mystère pour moi,
Je rappellerais à ceux qui rigoleront de l'Italie avec son Berlusconi, que nous sommes dans le même état.
Qu'on le veuille ou non, demain une part de la démocratie va disparaitre ...EN FRANCE.
Et en plus, c'est de notre faute....pas celle aux voisins.
C'est gravissime.
Comment un seul personnage a t il pu arriver à faire celà, ça reste un mystère pour moi,
Je rappellerais à ceux qui rigoleront de l'Italie avec son Berlusconi, que nous sommes dans le même état.
Qu'on le veuille ou non, demain une part de la démocratie va disparaitre ...EN FRANCE.
Et en plus, c'est de notre faute....pas celle aux voisins.
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
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- mum401
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- Localisation : Landes
Re: Le retour à Versailles
Mais la loi sur la dissolution du parlement c'est pas Saorko qui l'a faite ? alors qu'est-ce que ça change qu'il puisse aller leur parler en direct ?
- capitaine
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- Localisation : terre du milieu
Re: Le retour à Versailles
D'accord, mais maintenant il va lui parler au parlement, et vu les indemnités des parlementairesmum401 a écrit : Mais la loi sur la dissolution du parlement c'est pas Saorko qui l'a faite ? alors qu'est-ce que ça change qu'il puisse aller leur parler en direct ?
on peut imaginer qu'ils s'accrocheront au poste.... :content115
Ne pas oublier aussi , qu'en supprimant les juges d'instruction, la justice dépend directement de l'executif
alors que dans une vraie République, ces deux pouvoirs sont séparés..
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- MICHEL31
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Re: Le retour à Versailles
Assez d'accord.mum401 a écrit : Mais la loi sur la dissolution du parlement c'est pas Saorko qui l'a faite ? alors qu'est-ce que ça change qu'il puisse aller leur parler en direct ?
Initialement, le pouvoir était à la chambre des députés avec le président du conseil appelé ensuite premier ministre.
Avec la présidentialisation du pouvoir par le suffrage universel, le pouvoir s'est déplacé à l'Elysée.
Sarkozy a voulu s'adresser aux parlementaires de l'assemblée nationale et du sénat. Je n'y étais pas opposé mais les députés PS je crois s'y sont opposés.
Donc le président persiste, réuni tout ce beau monde à Versailles et fait ce qu'il voulait faire, basta.
Nous sommes maintenant sous un régime présidentiel intégral et personnel. C'est tout du moins ce que les français ont voulu, dont acte !
Le président décide de tout, donc le législatif et l'exécutif acquiescent et exécutent, point barre !
Mais alors à quoi sert le poste de premier ministre potiche ?
Et à quoi servent toutes ces démonstrations pseudo-démocratiques ?
Où est peut s'exprimer le citoyen, que fait-on de l'expression des urnes ?
Je ne parle pas encore de dictature mais si le voeu du président est d'instaurer un régime présidentiel absolu et sans partage, il doit le dire clairement au peuple et assumer la situation.
Il est mieux de savoir que de croire
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- Posteur DIVIN
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Re: Le retour à Versailles
500 000 euro pour satisfaire l égo de sarkosy c est cher payez je trouve .