Les rugbymens français touchés par la grippe A.

[Fonck1]

L’équipe de rugby des Barbarians français est revenue depuis dimanche d’une tournée en Argentine avec la grippe A dans ses bagages. Une grande majorité du collectif (23 joueurs plus l’encadrement) a apparemment contracté le virus H1N1. Premier cas avéré, le docteur Philippe Izard. Médecin de la tournée, il avait été présenté dès lundi aux joueurs de Montauban, son nouveau club.
Toute l’équipe de Tarn-et-Garonne a donc dû subir un traitement préventif à l’hôpital, et les entraînements sont annulés jusqu’en fin de semaine.

« Sous Tamiflu, cloîtré et obligé de porter un masque »

« Dans l’avion, au retour d’Argentine, j’ai ressenti les mêmes symptômes que pour une grippe classique, raconte Geoffroy Messina, le trois-quarts centre du Stade Français. Dès mon arrivée, je suis parti en vacances à Montpellier, et j’ai appris par téléphone que d’autres joueurs avaient la grippe A. On m’a confirmé à l’hôpital que je l’ai aussi. Depuis, je suis sous Tamiflu, cloîtré avec ma copine jusqu’à la fin de semaine, et obligé de porter un masque. Ça va déjà beaucoup mieux. Toute notre équipe, comme celle des Argentins, doit être atteinte. Au bord du terrain, on partage les mêmes bouteilles d’eau. Samedi soir, on a fait la fête ensemble… »

Les analyses du deuxième ligne toulousain Grégory Lambolley, l’un des premiers à ressentir des frissons, ont également confirmé qu’il était infecté par le virus H1N1. Confiné chez lui jusqu’à aujourd’hui, il s’estime guéri.
Beaucoup d’autres Barbarians, partis en vacances pour des destinations plus lointaines, ont été placés en quarantaine à leur arrivée. C’est notamment le cas des Parisiens Julien Saubade, à Saint-Barthélemy, et Brian Liebenberg, en Afrique du Sud.

D’autres patients moins célèbres ont rejoint hier la longue liste des malades de la grippe A en France (191 cas recensés par l’Institut de veille sanitaire). A Paris, 6 nouveaux malades, 5 dans le même groupe scolaire de la place du Cardinal-Amette et un dans la halte-garderie proche, ont été signalés. Trois autres ont été détectés à l’école élémentaire Léo-Orville de Créteil (Val-de-Marne). Un élève de cinquième du collège Paul-Eluard de Châtillon (Hauts-de-Seine) était pour sa part encore hospitalisé hier, contaminé après un voyage scolaire d’une semaine à Montreal (Canada).

[Jarod1]

Il semble que cette cochonnerie commence à se répandre sérieusement chez nous.

Bientôt tous avec la burqa ?

[Fonck1]

Il semble que cette cochonnerie commence à se répandre sérieusement chez nous.

Bientôt tous avec la burqa ?

paris16 va préférer la grippe

[MICHEL31]

La pandémie ne cesse de progresser dans l'indifférence générale.
Et la France ne comptabilise pas tous les cas.
Le virus de la grippe porcine ( H1N1 ) vient de contaminer l'Indonésie qui est le 4° pays le plus peuplé au monde et où le virus de la grippe aviaire ( H5N1 )sévit déjà de manière endémique.
Les spécialistes redoutent qu'un contact entre ces deux virus donne naissance à un troisième virus encore plus virulent et destructeur.

Pour les joueurs de rugby, je constate avec beaucoup d'inquiétude que le Stade toulousain est particulièrement touché.
Déjà que les joueurs de la ville rose payent un lourd tribu de blessés durant cette tournée aux antipodes, nous n'avions pas besoin de ça pour démarrer la saison.
Pour une fois, G.Novés ne pourra pas trop raler puisqu'il était le coach de l'équipe des Barbarians français en visite en Argentine.

[Jarod1]

D'acc avec Mich pour dire qu'il y a semble t-il un décalage entre certaines prévisions "alarmistes" des scientifiques sur l'ampleur de la pandémie à venir (à l'automne parait-il) et le traitement de la chose par les autorités.

[mum401]

si le médecin de l'équipe, dit s'être dés le retour en avion, senti mal...pourquoi n'a t'il pas alerté fermement ses joueurs de ne pas quitter Toulouse ! au lieu d'aller propager le mal aux 4 coins du globe ?

[MICHEL31]

G.Novés a dit sur RMC que la situation était embêtante pour les gens en difficulté physique mais pas pour des joueurs en bonne santé.
Il n'y a pas de motif d'inquiétude à avoir, juste des emmerdements.
Espèrons-le.