La TVA à 5,5% dans la restauration adoptée

[MICHEL31]

Je suis très bien placé pour convenir avec toi que les métiers de bouche ne sont pas des sinécures.
Il est effectivement ingrat et difficile d'assumer les taches de boulanger ou de restaurateur.
Certes, tous ne possèdent pas de grosses limousines mais comme pour les artisans et autres professions libérales, c'est souvent une question de génération, d'âge, d'éducation ou d'envie. Certains ne prenant pas ou ne se donnant pas assez de temps pour en profiter.
Je conteste les taux excessifs de soit-disant faillites. Les lobbies professionnels en abusent et ce n'est pas contrôlé.
A part exception, as-tu déjà vu une faillite de boulangerie ? Il ne faut confondre faillite avec vente ou fin d'activité. Certains possèdent plusieurs boutiques puis y placent leurs enfants. C'est un des métiers les plus lucratifs. Dans le cas des restos, il y beaucoup plus " d'amateurs " des professionnels moyens et des gestionnaires médiocres. Aucun diplôme n'est véritablement exigé.
Lorsqu'ils ont fait fortune ou qu'ils désirent arrêter leur activité, ces établissements sont en général l'objet d'opérations immobilières très juteuses ( nouvelles agences bancaires … ) As-tu une notion du prix exorbitant d'une brasserie en centre ville ?
As-tu une idée de tout l'argent qui circule " au black " sur l'ensemble de ces professions et qui ne passe pas dans les caisses de l'état ? Pour en avoir une petite idée, regarde simplement certains caddies dans ton hypermarché. Que du vrac, du gros, du spécifique et réglé cash tout en liquide et bien c'est soit un commerçant ou un artisan. Alors il faut qu'ils restent décents et qu'ils arrêtent leurs pleurnicheries.
Les plus vulnérables en cette période de crise, c'est le haut de gamme parce que toute la clientèle serre les boulons et descend d'un cran mais eux, contraints de conserver un personnel nombreux et de travailler des produits de luxe alors que la fréquentation diminue.