Depuis 9 ans ces fonds ont levé ont levé des capitaux en masse et obtenu des banques tous les prêts qu'ils désiraient à des taux avantageux assortis de clauses de moins en moins restrictives. Les banquiers se précipitaient pour être retenus parmi les prêteurs. Les fonds d'investissement spécialisés dans les LBO ont fort bien vécu. En revendant les entreprises 4 ou 5 ans après leur acquisition, ils réalisaient de confortables plus-values qui permettaient de rembourser l'endettement et de rémunérer les investisseurs entre 15 et 20% par an, parfois davantage. Le système a échappé à tout contrôle lorsque les fonds d'investissement ont élargi leur champ d'intervention des sociétés non cotées aux entreprises cotées en Bourse.
Encore un outil qui a été détourné de son objectif qui au lieu de servir à apporter une stabilité capitalistique à l'entreprise, l'a transformée en objet financier ...
Enfin espérons que ce ne soient que des propos de journaliste ... Sinon ça nous promet encore de drôles de lendemains.
LBO souvenez vous du terme.

lire l'article en suivant ce lien:
http://finances.orange.fr/Points-de-vue ... 83393.html
La crise financière et la récession économique qu'elle a provoqué donnent aujourd'hui de sueurs froides aux princes des LBO et surtout aux banquiers, leurs pourvoyeurs de fonds. Car les prévisions sont de plus en plus pessimistes. L'agence de notation Fitch estime que les taux de défaut pourraient passer de 10% à 15% d'ici 12 à 18 mois. Mais le plus dur reste à venir. Selon Fitch, 50% des 250 milliards d'euros de dette notée par ses soins sont en risque de défaillance. En France à la fin de l'année dernière, les banques avaient inscrits à leur bilan environ 60 milliards d'euros de dette dont 28 milliards recèlent des pertes potentielles d'après les experts. BNP Paribas a prêté 8,4 milliards d'euros et la Société Générale 5,4 milliards.