mais rien à dire surtout....
Juste de la com pas cher ....stérile.
Son oeil gourmand devant les caméras qui filmaient sa nullitude...à gerber.
La gravité de l'épidémie de grippe A étant «modérée» (un peu plus de 1.000 cas probables confirmés en France), la rentrée «aura bien lieu» le 2 septembre. Le ministre de l'Education Luc Chatel l'a confirmé ce matin en présentant son plan d'action, même si certains points restent à éclaircir. Décryptage.
Quelles sont les mesures préventives?
L'objectif est de rappeler aux élèves et à leurs professeurs les gestes élémentaires pour éviter une infection. Un dépliant d'information sera distribué à 12 millions d'exemplaires début septembre. Les élèves sont également censés recevoir dès la rentrée une information sur les «gestes barrières». «Les modalités pratiques seront définies par les chefs d'établissement, explique Luc Chatel. Ils ont quinze jours pour se préparer.»
Cette formation sera-t-elle dispensée par les professeurs ou les médecins et infirmières scolaires, a priori plus qualifiés mais en nombre souvent insuffisant? «Je ne vais pas vous dire que l'on va recruter 200.000 infirmières scolaires à la rentrée», élude le ministre.
Le SNUipp-FSU, principal syndicat d'enseignants des écoles primaires, regrette d'ailleurs dans une lettre envoyée à Luc Chatel le manque d'information des professeurs des écoles: il est «indispensable que les enseignants des écoles bénéficient d'une information de qualité sur le virus et ses manifestations ainsi que sur les conduites à tenir», écrit ainsi le secrétaire général du syndicat, Gilles Moindrot. «Or, à ce jour, la circulaire dont vous avez annoncé la publication en juin n'a pas été portée à la connaissance des personnels», déplore-t-il, en estimant que les quelques fermetures d'établissements scolaires en juin du fait de la grippe A avaient eu lieu «dans une certaine confusion».
Les écoles doivent-elles se préparer à fermer?
Outre un appel au «bon sens» (garder l'enfant au domicile en cas de suspicion de grippe), «l'école est chargée d'élaborer un protocole de prise en charge des personnes symptomatiques» dès l'apparition des premiers signes. Il s'agira notamment de prévoir une pièce où le malade peut être isolé. Vient ensuite la question des cas groupés, c'est-à-dire la «survenue de trois cas au moins de symptomes grippaux en moins d'une semaine dans une même classe ou en cas d'activités partagées».
Dimanche, Luc Chatel avait évoqué dans le JDD la possibilité de fermer «tout l'établissement», voire «ceux à proximité». Le ministre l'a redit ce mardi, «la fermeture n'est pas automatique. Elle est placée sous la responsabilité des préfets, après un échange avec les collectivités locales et les autorités sanitaires». La réouverture sera de nouveau décidée par le préfet, à la condition notamment d'une «fermeture pendant au moins six jours consécutifs» et d'un «nettoyage complet des locaux».
Pour l'heure, «aucun seuil n'a été défini pour une fermeture générale des établissements». Si cela devait arriver, les services courants (administration, comptabilité) devront continuer à tourner. Des cours alternatifs diffusés sur France 5 et France Culture notamment sont prévus pour une durée de douze semaines.
Quelle aide est prévue pour les parents en cas de fermeture des écoles?
Luc Chatel campe sur ses positions, malgré l'inquiétude de nombreux parents. Il n'y aura pas de mesures compensatoires (RTT, aides pour payer des baby-sitters) pour soutenir les parents qui ne pourraient pas garder ou faire garder leurs enfants. Le ministre compte toujours sur la «solidarité familiale ou de voisinage» et avance que «c'est déjà ce qu'il se passe quand il y a une épidémie de gastro-entérite». A la différence près que tous les enfants, même bien portants, pourraient devoir rester à la maison si trois cas de grippe A sont comptabilisés dans un établissement scolaire.
Quant à l'organisation d'une campagne de vaccination auprès des enfants, elle est prévue «à partir de cet automne», selon le dépliant de l'Education nationale. Mais elle ne sera pas obligatoire comme en Grande-Bretagne et restera sur «la base du volontariat».
Enfin, le ministre assure que l'Education nationale saura faire face en cas d'une augmentation des cas d'arrêts maladie chez les enseignants.