Changer le monde selon Stiglitz?

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PARIS - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré lundi que "la France se battra pour que toutes les organisations internationales modifient leur système statistique en suivant les recommandations" de la commission présidée par le prix Nobel Joseph Stiglitz.

"Une réflexion collective est désormais engagée, elle ne s'arrêtera pas" et "il y aura un avant et un après cette commission", a assuré le chef de l'Etat qui s'exprimait à la tribune du grand amphithéâtre de la Sorbonne après la remise officielle du rapport Stiglitz.

Appelant à "un autre avenir, un autre modèle, un autre monde", M. Sarkozy a souligné que "la crise nous y obligeait".

"Dans le monde entier, les citoyens pensent qu'on leur ment, que les chiffres sont faux et pire, qu'ils (les chiffres) sont manipulés", a-t-il enchaîné.

Constituée en février 2008 à l'initiative de Nicolas Sarkozy et composée de 22 experts, la Commission sur la mesure de la performance économique avait pour mission d'identifier et de pallier les limites du produit intérieur brut (PIB) comme indicateur de performance économique et de progrès social.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Stiglitz

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On a déjà créé l'IDH pour pallier les insuffisances du PIB/habitant comme seul indicateur du niveau de vie d'un pays. C'était une bonne idée... qui n'a servi qu'à démontrer... Que le PIB/habitant était un bon indicateur du développement humain.

En effet, le classement IDH et à peu près identique au classement par le PIB / habitant. Il n'a fait que démontrer ce qu'aurait facilement intuité Monsieur de la La Palisse : on vit mieux dans un pays riche !!!

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La Commission Stiglitz, du nom de son président Joseph Stiglitz, est née d'une proposition de Nicolas Sarkozy le 8 janvier 2008. Elle est officiellement intitulée « Commission de Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social ». Le but de cette commission est de développer une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives » et d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.