Marocains, ils avaient été tués lors de la libération d’Avranches en 1944.
Les huit tombes de soldats marocains du cimetière de Montjoie-Saint-Martin, dans la Manche, ont été dégradées par l’inscription de symboles nazis. Cet acte suscite une vague d’indignation dans l’ensemble du pays.
Dans la nuit de lundi à mardi, selon les premiers éléments de l’enquête, huit tombes de soldats marocains de la Seconde Guerre mondiale d’un cimetière de Montjoie-Saint-Martin, une petite commune du sud de la Manche, ont été recouvertes de symboles nazis. Des H, en référence à Adolf Hitler et des croix gammées ont été découvertes sur les sépultures de ces soldats, qui ont donné leur vie à la France. Ils avaient participé à la libération d’Avranches, situé à une trentaine de kilomètres, au sein de la 2e DB du général Leclerc. « Le carré militaire de ce cimetière civil comprend aussi deux tombes de soldats français qui n’ont pas été dégradées », a précisé le maire sans étiquette de la commune, Maurice Duhamel.
Une vague d’indignation
Cet acte a immédiatement provoqué une vague d’indignation de nombreuses personnalités et d’associations à travers le pays. Première à réagir, l’association SOS Racisme a dénoncé « une attaque insupportable contre la République », et demandé que « tous les moyens soient mis pour appréhender les auteurs ». SOS Racisme « a décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la République, afin que ce type d’agissements ne puisse rester impuni ». De son côté Faouzi Lamdaoui, ancien secrétaire national du PS à l’égalité, a exprimé « sa colère et son indignation » parlant d’un acte « inacceptable et odieux ».
« Nous observons avec inquiétude la recrudescence de ces actes barbares, un an et demi après la dégradation de tombes dans le cimetière militaire d’Arras », a-t-il ajouté. Par trois fois entre 2007 et 2008, le carré musulman de ce cimetière du Pas-de-Calais avait en effet été profané par des sympathisants nazis. Cinq cents tombes avaient été recouvertes de signes et de phrases soutenant le IIIe Reich. Hier, en milieu d’après-midi, le Conseil français du culte musulman a « dénoncé avec force » cet acte, dans le même temps, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) condamnait « avec la plus grande vigueur » ces profanations. Le Crif forme le vœu que leurs « lâches auteurs seront arrêtés rapidement et condamnés avec la plus grande sévérité ». Le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, enfin, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et demande aux services de police et à la justice de tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ce geste inqualifiable et de les sanctionner sévèrement », a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Le parquet d’Avranches a ouvert une enquête. Les auteurs encourent une peine de trois ans de prison ferme et 45.000 euros d’amende.
Les soldats faisaient parti de ceux qui ont libéré Paris avec Leclerc.
Les tagueurs, font partie du caniveau de la pensée humaine..
Des noms comme Ali, Mohamed, ou autres qui ont aidé le pays , ça vous restera insupportable n'est ce pas ?
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
Ce type d'évènement est malheureusement aussi fréquent au répugnant.
Non, plus répugnant encore que fréquent, mais que dire d'autre ? Souhaiter d'attrapper et de punir ces merdes humaines ?
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on n'aurait même pas ce plaisir, car ces courageux s'attaquent aux morts...
donc coté burnes et quéquette ils n'ont rien à perdre..
c'est peut être celà qui les tracasse en fait... :roll:
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq