Les projets pour sauver la planète, fous?

[Fonck1]

Les déserts font peur aux hommes... mais ils sont aussi l’objet de certains rêves qui veulent les transformer en source d’énergie. Après les méga-projets de panneaux solaires, le Sahara pourrait accueillir... un méga-projet de reboisement.

Dans la série des projets fous, on avait déjà la mise en orbite de miroirs géants en guise de panneaux solaires ou la sulfurisation des nuages pour ralentir le réchauffement climatique. Cette fois-ci, c’est les déserts qui sont promis à une nouvelle expérience de géo-ingénieurie, cette technique qui utilise tout simplement la planète comme outil de changement du climat. C’est une étude conjointe de la NASA et de l’école de médecine Mount Sinai de New York qui veut convertir les sables du sahara en une forêt verdoyante (Guardian).


Leur article, paru dans le Journal of Climate Change, conclut que cette idée est probablement la « meilleur approche à court-terme capable de mettre sous contrôle les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en résulte ». Rien que ça ! En plantant des végétaux à croissance rapide, comme l’eucalyptus, irrigués grâce à un système de canaux d’eau de mer préalablement déssalinisée, c’est tout un écosystème qui serait recréé. Rapidement, cette verdure génèrerait ses propres nuages et pluies tout en absorbant le Co2 de la planète. Le prix ? Moins cher que l’ensemble des programmes prévus de capture et stockage du Co2 actuellement.
« Le coût est énorme, mais la portée du problème à traiter l’est aussi » assure l’un des directeurs de ce programme, le biologiste Leonard Ornstein. Le coût estimé à presque 2 billions de dollars (soit 2 000 milliards) par an paraît énorme, écrasant, même, mais c’est sans compter une comparaison avec le coût des technologies de capture et de stockage du Co2, qui sont selon Ornstein de 800 milliards par an… pour seulement 20% du Co2 de la planète.

Le plan de reboisement du Sahara comporte aussi des effets secondaires intéressants, comme la mise à disposition d’une nouvelle source de bois (qui éviterait donc la déforestation de l’Amazonie, par exemple), ainsi que de biocarburant, avec le bois mort, une technique dont nous avions parlé il y a peu.

[capitaine]

Dans les années 60, les Algériens avaient entamé un plan appelé "le barrage vert", qui consistait de mémoire à planter des pins
entre la Méditerranée et le premier Atlas ( tellien), pour capter les nuages et donc l'eau.
Quand on descend vers Ghardaïa, on peut voir les vestiges de cette entreprise, .... inaboutie...
Le principe consistait à planter des plants de pins avec un sachet permettant de conserver l'humidité des racines, afin de participer au démarrage de l'arbre.
Je vois que cette idée revient à la mode..

[Fonck1]

j'ai vu au zapping cette idée folle d'envoyer dans l'espace des milliers de miroirs pour faire baisser la température.après nous avoir fait tous payer l'essence,ils vont nous faire payer la dé-essence,ils parlent de milliards de milliards de dollars....la technologie nous prendra bientôt en otage de nos vies....

[capitaine]

j'ai vu au zapping cette idée folle d'envoyer dans l'espace des milliers de miroirs pour faire baisser la température.après nous avoir fait tous payer l'essence,ils vont nous faire payer la dé-essence,ils parlent de milliards de milliards de dollars....la technologie nous prendra bientôt en otage de nos vies....

Seb, que crois tu qu'ils font déjà avec l'eau..
je suis même étonné, que l'air ne soit pas encore rentré dans leur giron , et qu'il soit gratuit..

[Steph]

Sachant que le chiffre d'affaire délirant du secteur de la finance américaine s'élève depuis 1993, à 600 000 milliard de dollars, 2000 milliard parait dérisoire...

[Fonck1]

Sachant que le chiffre d'affaire délirant du secteur de la finance américaine s'élève depuis 1993, à 600 000 milliard de dollars, 2000 milliard parait dérisoire...

le problème,c'est que jamais les USA permettront de prendre du fric sur la finance...

[bister]

En plus, de toute façon, en Afrique, il y a de l'eau mais elle est mal répartie

))http://www.rnw.nl/fr/afrique/article/vi ... de-l’ouest((
http://www.acrida.info/div/Pluv.htm

ils ont même relevé dans certaines régions jusqu'à 6 métres d'eau à l'année,
alors que dans les zones cultivables en France on tournent autour de 50 cm d'eau à l'année

sans compter, l'eau en sous sol du Sahara, voir le chantier pharaonique de kadafi pour tripoli

http://www.youtube.com/watch?v=7gj5wCgZQpo

on le fait bien pour le pétrole.. si l'eau dans un processus donné, obtient une valeur marchande -équitable- et ce qui est le plus important pour la new économie, la bio et les écologies -durable- alors il en sera de même.

il y a tellement d'argent qui se brasse et s'agite à rien foutre sur les places boursières que l'employer sur du concret et des projets rentables (peu être pas des rendements à deux chiffres, donc plutôt petite vague) mais sûr le long terme, et pour le bien être à venir de la planète, c'est tout bonus (avec une bonne gestion à la chinoise du monde chacun son bol de riz, bien qu'ils ne veulent plus cultiver maintenant .. moins rentable que le business )... après cela dépend des contradictions financières avec les lobbies et de ce que les gens qui investissent ont besoins en rapport à court terme pour vivre, style Edge font et autre... et puis cela dépend des africains, dans quelle part ils seront gagnant dans ces projets.