«En seulement deux mois, 34 millions de faux comprimés ont été saisis lors de contrôles douaniers ciblés dans tous les pays membres», annonce le commissaire européen à l'Industrie, Günter Verheugen.
Antibiotiques, traitements anticancéreux, médicaments anti-malaria et anticholestérol, antalgiques et faux Viagra. Tels sont les médicaments contrefaits les plus saisis dans l'Union européenne. Et leur nombre ne cesse d'augmenter.
«En seulement deux mois, l'UE a saisi 34 millions de faux comprimés, lors de contrôles douaniers ciblés dans tous les pays membres. Cela a dépassé les pires craintes», déclare ce lundi le commissaire européen à l'Industrie au quotidien allemand Die Welt.
Günter Verheugen pense que l'UE s'accordera en 2010 sur des mesures de lutte contre ce fléau: «La voie empruntée par un médicament doit être minutieusement suivie depuis sa fabrication jusqu'à sa vente. Il y aura ainsi des marques anti-contrefaçon sur les emballages et notamment un code-barre. Et aussi un scellé, pour qu'on voie clairement si quelqu'un a ouvert l'emballage.»
Selon lui, la contrefaçon de médicaments est «un crime» qui doit être sanctionné «de la façon la plus sévère». «Chaque contrefaçon de médicaments est une tentative d'hécatombe. Même quand un médicament ne contient qu'une substance inefficace, cela peut conduire à ce que des gens meurent parce qu'ils croient combattre leur maladie avec un médicament efficace», selon le commissaire à l'Industrie.
En juin, les ministres de la Santé de l'UE avaient bien accueilli une proposition législative visant à éviter que des contrefaçons ne s'infiltrent dans la chaîne de distribution légale. Elle incluait une sécurisation des emballages de médicaments via des codes-barres, hologrammes et scellés, et un contrôle renforcé des acteurs de la chaîne, des grossistes aux pharmacies.
Mi octobre, Jacques Chirac, en visite au Bénin, avait lancé «l'appel de Cotonou». Il vise à inciter des responsables politiques du monde entier à se mobiliser contre les médicaments falsifiés. Un marché florissant qui occuperait 10% du secteur pharmaceutique mondial.
Début septembre 2008, Sanofi Aventis avait inauguré en grande pompe son laboratoire central anticontrefaçon (LCAC) à Tours. Le numéro un de la pharmacie européenne et troisième mondial s'est mis en ordre de bataille pour lutter contre ce que cette profession en plein chamboulement identifie comme sa principale menace : la prolifération de la contrefaçon de médicaments.
«En seulement deux mois, l'UE a saisi 34 millions de faux comprimés, lors de contrôles douaniers ciblés dans tous les pays membres. Cela a dépassé les pires craintes», déclare ce lundi le commissaire européen à l'Industrie au quotidien allemand Die Welt.
Günter Verheugen pense que l'UE s'accordera en 2010 sur des mesures de lutte contre ce fléau: «La voie empruntée par un médicament doit être minutieusement suivie depuis sa fabrication jusqu'à sa vente. Il y aura ainsi des marques anti-contrefaçon sur les emballages et notamment un code-barre. Et aussi un scellé, pour qu'on voie clairement si quelqu'un a ouvert l'emballage.»
Selon lui, la contrefaçon de médicaments est «un crime» qui doit être sanctionné «de la façon la plus sévère». «Chaque contrefaçon de médicaments est une tentative d'hécatombe. Même quand un médicament ne contient qu'une substance inefficace, cela peut conduire à ce que des gens meurent parce qu'ils croient combattre leur maladie avec un médicament efficace», selon le commissaire à l'Industrie.
En juin, les ministres de la Santé de l'UE avaient bien accueilli une proposition législative visant à éviter que des contrefaçons ne s'infiltrent dans la chaîne de distribution légale. Elle incluait une sécurisation des emballages de médicaments via des codes-barres, hologrammes et scellés, et un contrôle renforcé des acteurs de la chaîne, des grossistes aux pharmacies.
Mi octobre, Jacques Chirac, en visite au Bénin, avait lancé «l'appel de Cotonou». Il vise à inciter des responsables politiques du monde entier à se mobiliser contre les médicaments falsifiés. Un marché florissant qui occuperait 10% du secteur pharmaceutique mondial.
Début septembre 2008, Sanofi Aventis avait inauguré en grande pompe son laboratoire central anticontrefaçon (LCAC) à Tours. Le numéro un de la pharmacie européenne et troisième mondial s'est mis en ordre de bataille pour lutter contre ce que cette profession en plein chamboulement identifie comme sa principale menace : la prolifération de la contrefaçon de médicaments.