Brown emboite le pas à Sarkozy sur la taxation des traders

[Fonck1]

Sarkozy dispute à Gordon Brown la paternité du futur impôt sur les rémunérations exceptionnelles des traders. Une taxe qui ne durera qu’un an, permettant aux banquiers de spéculer à tous crins et sans remord.



Qui a inventé l’école ? Charlemagne, bien sûr, et pour toute l’Europe ! Qui a inventé une taxe sur les bonus extravagants des banquiers ? Gordon Brown, affirment les Anglais (et les journalistes) ! Mais non, si l’on écoute l’Elysée, c’est évidemment Nicolas Sarkozy qui ne supporte vraiment pas l’idée de n’être pas le centre absolu du monde. « Le 25 août en recevant les dirigeants des banques, le président de la République avait annoncé qu’il proposerait une taxe exceptionnelle sur les rémunérations exceptionnelles des traders », rappelle-t-on au « Palais ». Certes mais le président français a soigneusement attendu qu’un autre que lui, le Premier ministre britannique, stimulé par proximité d'une échéance électorale, ait le courage d’annoncer une mesure concrète.


En France on se souvient que fin août les dirigeants des banques avaient mis des barrières à la fringale de régulation de Sarkozy. « Nous acceptons d’étaler les versements des bonus sur au moins trois ans, d’en payer une partie en action, mais pour le reste débrouillez vous pour que les autres, notamment les Anglais, en fassent de même, et en attendant abstenez vous de toute nouvelle initiative, surtout en matière d’impôts », avaient-ils indiqué en substance. Avec toujours la même menace : « si les règles françaises sont trop contraignantes, nous iront ailleurs, à Londres, par exemple ». Cela tombe bien, elles y sont déjà, notamment BNP-Paribas…


Gordon Brown qui doit affronter les électeurs au plus tard en juin, lui, a moins barguigné. Encore que ! La taxe de 50% sur les bonus est bien calibrée. Ce sera aux banques de les payer, et non aux heureux salariés. Et ce sera un impôt exceptionnel, pour l’année 2009 seulement.


Voici un élément qui réjouit les Français. Ce n’est pas un impôt sur le revenu, donc le bouclier fiscal, le « marqueur du quinquennat » reste intangible. C’est une taxe, qui sera acquittée en 2010 et calculée sur les bonus acquis au titre de l’année 2009, et disparaîtra en 2011. Cela permettra à la majorité d’afficher une légère baisse des prélèvements obligatoires un an avant la présidentielle. Pratique, non ? D’ailleurs il n’est pas certain que la taxe française, dont l’entourage de Christine Lagarde indique que les « modalités sont en discussion », sera du même niveau que son homologue britannique. Gageons que le lobby bancaire arguera, par exemple, du poids des « charges patronales » hexagonales pour demander un traitement de faveur.


Ce qui semble certain, c’est qu’en 2010 et mieux encore en 2011, à la sortie de la crise il n’y aura plus de prélèvement exceptionnel, et donc les spéculateurs pourront s’en donner à cœur joie dans les salles des marchés. Comme avant. Traders de tous les pays, réjouissez-vous, le bon temps reviendra vite. C’est Gordon Brown et Nicolas Sarkozy qui l’assurent.

[Patrick_NL]

Attendons que ces mesures soient effectives dans les deux pays.Pour la France, on connait Sarko et ses effets d'annonces non suivis d'action concrete.Pour la GB, j'ai suivi hier soir a la BBC, un debat dans lequel les politiques presents etaient assez mefiants.Ils pensent que Brown n'ira pas jusqu'au bout.Wait and see.

[Fonck1]

je me suis plié de rire...il ne feront tenir cette mesure....qu'un an!!

comme quoi,il est plus facile de taxer les pauvres moutons de français,que les traders des banques qui s'enrichissent par milliards sur le dos de la spéculation!

[Steph]

Cette mesure sera contre productive, si elle n'est pas appliquée au niveau mondial et principalement à Wall Street.
Ce n'est pas les traders qu'il faut taxer, mais les flux financiers des marchés à risque.
Encore du bla bla politiquar

[Fonck1]

Cette mesure sera contre productive, si elle n'est pas appliquée au niveau mondial et principalement à Wall Street.
Ce n'est pas les traders qu'il faut taxer, mais les flux financiers des marchés à risque.
Encore du bla bla politiquar

c'est pas faux.j'entendais un trader dire que les banques allaient se barre dans les paradis fiscaux.... MDR et si on lui interdisaient a ces banque de poser leurs fesses sur notre sols?
ils sont plus rapide pour vous prendre 20 euros de frais ces salauds....

[vieux singe]

J'ose répéter que les traders ne sont que des pions du jeu d'échecs sans mat!
Des mercenaires du système, des acteurs de la roulette plus anglosaxonne que russe!
C'est pas leur commission qu'il faut taxer, mais les bonis touchés par le banquier suite au jeu spéculatif, et encore, cette ficelle sera vite contournée!
La vraie question est de reconnaitre avec quel pognon les spéculateurs jouent, gagnent ou comment ils évacuent les pertes!
Mais comme on en a déjà causé, j'éviterai les redondances! Surtout , planquez bien votre propre pognon, il est devenu très volatile depuis que les grands joueurs s'amusent avec!
Et si vous n'en avez pas , ou plus (déjà plumé) alors bénissez le ciel qui vous a délivré de la peur , à défaut du mal

[Patrick_NL]

"c'est pas faux.j'entendais un trader dire que les banques allaient se barre dans les paradis fiscaux "
D'apres notre guide supreme et grace a ses efforts, il n'y a pratiquement plus de paradis fiscal.Tss il en aurait opublie quelques uns?

[Rananen]

monte un groupe de pipo ?

[véra]

Les Traders? Les boucs émissaires, les lampistes de la finance, l'arbre qui cache la forêt, et le système fou continue de plus belle...!

[coincetabulle]

c'est clair que les traders ne sont que la partie visible. il faudrait remettre à plat tout le système financier.

retirer au banque le pouvoir de créer de la monnaie,
règlementer drastiquement les taux d'usure toujours plus affolant,
en terminer avec les conseils d'administration tournant sur quelques noms qui se retrouve à la tête de plusieurs entreprises.
éradiquer pour de bon les paradis fiscaux en prenant des mesures économiques fermes à l'encontre de ces pays,
taxer les revenus sur les capitaux et les échanges boursiers au niveau mondial et allouer ces sommes au développement des énergies nouvelles ainsi que l'aide au développement des pays défavorisés,
taxer les carburants aviation et maritime à la même hauteur que le reste



pour la France,

remettre à plat toute la fiscalité française, instaurer une TVA sociale,
réduire les charges des entreprises, particulièrement les PMI/PME,
supprimer les départements,
repenser le barème d'imposition sur le revenus pour que tous les foyers s'acquittent de ce devoir (hors minima sociaux)
abroger totalement et définitivement les 35h00
contrôle des prix de l'immobilier locatif, première source de dépense des foyers, qui asphyxie peu à peu l'ensemble des foyers en commençant par la classe moyenne
suppression de toutes les niches fiscales n'ayant pas d'intérêt vérifié pour l'économie ou le patrimoine.

quelques suggestions de bases, tellement évidentes si nos dirigeants, de tous pays confondus, avaient un minimum de bon sens et d'honnêteté.