petite phrase de Greg' Coupet : " aujourd'hui , je n'amènerais pas mes enfants au Stade de France "Après les violences dimanche entre supporteurs parisiens lors du match PSG-OM, l'heure est à la fermeté, le président de la République pressant le gouvernement de réprimer sans faiblesse la délinquance dans les stades, alors que la loi sur les bandes a été publiée mercredi au Journal Officiel .Lors du conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a condamné "avec la plus grande fermeté" ce qui s'est passé au Parc des Princes et demandé au gouvernement de mettre en oeuvre, dans les meilleurs délais, la loi du 11 février sur les bandes, publiée mercredi matin au Journal Officiel, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Elle apporte des réponses "très précises et très concrètes, notamment sur l'interdiction de stade", a ajouté M. Chatel.
Selon une source gouvernementale, le chef de l'Etat aurait exclu toute forme de "concertation" des pouvoirs publics avec les clubs de football sur les mesures à prendre dans et autour des stades.
Mardi soir, deux jours après les incidents entre supporteurs parisiens aux abords du Parc des Princes à l'occasion du match de Ligue 1 opposant le PSG à Marseille (0-3), qui ont fait un blessé grave, le président du club Robin Leproux et l'actionnaire Sébastien Bazin ont été convoqués au ministère de l'Intérieur.
En présence du directeur de cabinet du ministre, l'Intérieur a pris acte des mesures décidées par le PSG et la Ligue de football: il ne sera pas vendu de billets aux supporteurs parisiens pour les matchs à l'extérieur jusqu'à nouvel ordre, tandis que la tribune réservée aux visiteurs du stade de Lens sera fermée samedi.
Il a été rappelé que des consignes très fermes avaient été données à tous les préfets pour prévenir les troubles à l'ordre public à l'occasion des matches de Ligue 1 et Ligue 2.
De son côté, Brice Hortefeux a demandé aux préfets "à Paris, comme dans tous les départements concernés, de faire application immédiate des dispositions nouvelles prévues par la loi sur les bandes".
Ainsi, les interdictions administratives dont la durée maximale peut désormais être de six mois (au lieu de trois précédemment) sont portées à 12 mois en cas de récidive, assorties de peines d'emprisonnement en cas de non-respect de la mesure.
Quant aux associations de supporteurs à l'origine de violences ou de troubles à l'ordre public, "la question de la dissolution ou de la suspension de certaines associations qui ne feraient pas le ménage dans leurs rangs est aujourd'hui posée plus que jamais", a déclaré la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade sur la radio France Bleue 107.1.
Reçues à la préfecture de police de Paris, les associations de supporteurs du PSG, en l'absence de celles de la tribune Boulogne, ont indiqué à leur sortie: "on nous a signalé que ce qui s'était passé n'était pas acceptable. On est bien d'accord avec ça, mais on a dit au préfet que désormais c'était à eux de faire le boulot".
Du côté de la justice, le parquet de Paris, qui veut appliquer une "politique de fermeté", a annoncé que 16 des 20 personnes interpellées pour les violences en marge de PSG-OM s'étaient vu interdire de fréquenter les stades, avec obligation de pointer au commissariat à l'heure des matches.
Enfin, les députés UMP Richard Mallié et Bernard Depierre ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi visant à "renforcer le régime des Interdictions administratives de stade (IAS)" et à "associer davantage fédérations, clubs professionnels et associations de supporters" dans la lutte contre la violence dans les stades.
et vous ? fréquentez-vous les stades ? en famille ?